Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

URL  du site original www.leseoliennes.be/

Mises à jour récentes

Une nouvelle avancée dans l’art de l’escroquerie. La promotion des renouvelables

Le parti écolo et la campagne antinucléaire

Méthodes de propagande

Sondage éolien truqué en 2014

Qu’est ce qui fait soupçonner une arnaque dans les marchés éoliens ?

Comparaison de systèmes de génération électrique

Des sondages Ipsos toujours aussi ineptes

Quelle est la rentabilité du projet éolien wallon?

Propagande subtile sur le renouvelable

Critères pour établir la carte éolienne en Wallonie (Ortho, Warempage)

Suite des aventures à Warempage

Zones pictoriales aux 2 Ourthe

Fin de partie à Warempage

Impact de l’éolien sur l’immobilier

Revente d'un permis

Coût de l'éolien pour tous ceux qui ont un compteur d'électricité

Pour produire de l’électricité, faut-il choisir du gaz naturel, du charbon ou de l’éolien ?

André Antoine croit encore qu’il redresse l’économie 

Énergies renouvelables et prix de l’électricité. Commentaires sur un article d'Edora dans l'Echo

Découpage de la région en lots pour parc éoliens

Le nucléaire moins cher que l'éolien en Angleterre

Nouveau cadre éolien

Une explication du mouvement écologique

Audition sur l'éolien au parlement wallon

Mesure de la nuisance bruit des éoliennes

Communication publique manipulée. Alarmisme sur les microfissures

Comment faire croire qu'il y a beaucoup d'emplois verts

Une campagne choc de Greenpeace pour forcer la Belgique à sortir du nucléaire

Le prix de l’énergie et la responsabilité des Verts dans la crise économique

La politique énergétique comme cause de la crise économique

Affiches anti éolien

Electrabel retire son projet éolien à La Roche en Ardenne

Le prix de l’énergie et la responsabilité des Verts dans la crise économique

Vent de changement en Angleterre: traduction d'un article du Spectator

Corruption pour une noble cause

Apprenez des erreurs des autres. Histoire des éoliennes de Bourcy

Coût de la politique éolienne wallonne

Les éoliennes terrestres sont inutiles

Plus il y a de vent, plus l'électricité devient chère

Leçons de Fukushima : l’alarmisme nucléaire orchestré par les médias

Les éoliennes terrestres sont inutiles

L’énergie solaire devient-elle compétitive ?

Réglementation de la production électrique: une analogie

Arcelor-Mittal quitte un pays où le coût de l'électricité augmente

Le champ de bataille historique de Ramillies est menacé

Comment un parti minoritaire fait passer ses dogmes

Comment vendre la production excédentaire de gaz naturel

L’industrie du pétrole produit trop de gaz naturel

Variation du vent avec l'altitude

Vent de Raison contre une politique énergétique ruineuse

Communiqué de presse de Vent de raison

Une explication de la politique énergétique

Un Climategate en Belgique

Répercussion du prix de base de l'électricité sur le pouvoir d'achat

Les coûts liés à l'éolien. L'éolien revient 3 fois plus cher que le gaz naturel

La disparition de l’urgence climatique

Un excès de pouvoir d'un ministre de l'écologie politique

Publicité TV incohérente sur l'éolien

Météo des énergies renouvelables.

Leçons d'une catastrophe nucléaire: le rôle des médias

Nicolino. Qui a tué l’écologie ?

Cellules de lieu, mal de mer et syndrome éolien

Bienvenue dans ma réalité par un ministre wallon

Opinion sur les quotas de renouvelable (F. Singer).

Le réchauffement global est une religion

L'éthique douteuse des collaborateurs ingénieurs.

Les conséquences d'un 'Agenda Vert'

Classement des catastrophes planétaires

Plan belge pour le renouvelable jusqu'en 2020

Perte de rendement des centrales d'appoint

Qui paye en finale pour les certificats verts

Gaz naturel ou nucléaire; une comparaison rapide des coûts

Un livre de McKay sur une énergie sans combustibles fossiles.

Eoliennes non merci, Affichedoc

Augmentation de l'électricité, Affichedoc

Argent de l'éolien Affiche

La région de la Roche-en-Ardenne vit principalement du tourisme.

Cette source de revenu risque d'être réduite par des projets d'éoliennes sans justifications par rapport à ce risque.

Caractéristiques du nouveau projet.

- Éoliennes de 3 MW.
- 6 éoliennes.
- Hauteur: 150 m.
- Diamètre rotor : 100 m.
- 350 m des maisons
- 300 m de la ferme de M. Renard (350 m du corps de logis).
- Mats d'éolienne en béton de 1000 tonnes sur une fondation bétonnée de plus de 1000 tonnes.
- Rotor (35 tonnes) + cabine (65 tonnes).
- Type d'éolienne non précisé. Electrabel ne garantit pas qu'elles ne feront pas un bruit proportionnel à leur puissance (150% de plus que 2 MW) mais se contente d'annoncer qu'il installera des microphones pour mesurer le bruit après construction.

Insertion du parc dans l'habitat et la nature.

- 455 riverains à moins d'un km d'une éolienne
- À Beausaint, une éolienne est à 600m dans l'axe d'un zone PICHE (Périmètre d'intérêt culturel, historique et esthétique). Les promenades autour des PICHEs voisins sont aussi dénaturées par des vues sur les éoliennes.
- Les éoliennes domineront le paysage depuis des routes et chemins ayant des "Vues remarquables" (à 1,8 km en face des routes entre Halleux et Petit Halleux). D'autres points de vue remarquables sur les crêtes seront aussi dénaturés dans les régions de Cielle Mierchamps, Lavaux et Journal.
- Le coût des subsides sera additionné pendant 15 ans sur les factures des consommateurs d'électricité, soit 44 millions d'euros.

Les propositions de sites alternatifs ont été soit ignorées (sites sur d'autres communes), soit écartées sans examen sérieux.

Les sites en région forestière sont écartés car ils seraient moins rentables pour les promoteurs qui préfèrent gagner plus d'argent que de moins détruire les paysages.

Il y a un peu moins de vent à 75 m au-dessus des forêts que à 100 m au dessus des zones dégagées pour l'agriculture et dont on a supprimé les haies. Les nuisances pour les riverains passent après un léger manque à gagner qui n'est même pas chiffré mais qui est vraisemblablement inférieur à la perte de valeur des terrains et des maisons et cela sans compter les emplois perdus et les revenus compromis du tourisme.

Brochure pour comprendre l'éolien en Belgique

       Les objectifs de ce site internet (explication de l'histoire de l'énergie et de l'éolien, comparaison des sources d'énergie pour faire face à l'épuisement des réserves fossiles et au réchauffement climatique) sont expliqués dans une autre page d'entrée. Mise à jour récentes.

Le mécanisme de l'arnaque éolienne 

        Cette page décrit la lutte de riverains contre un projet de parc éolien à La Roche, nuisible, inutile et mal conçu. Les évènements marquants de cette histoire sont énumérés ici, les plus récents d'abord.

Nouvelles menaces de parc éolien (Mai 2014).

     Le ministre en affaire courante a encore un pouvoir de nuisance non négligeable.

Les prochaines élections vont-elles changer la donne?

      (Mai 2014). Le précédent gouvernement wallon (jusqu'en mai 2014) s'est révélé catastrophique pour la gestion de l'énergie. Les socialistes et le parti Cdh avaient du donner les ministères de l'énergie et du développement du territoire au parti écolo pour former une majorité.

      Chaque éolienne autorisée sera payée par des certificats verts à 65€/MWh. Une éolienne de 3MW, avec un coefficient de charge de 18% (1576 h/an) produit 71 GWh  sur ses 15 ans d'existence subsidiée, endettant les consommateurs de 4.612 M€. Les 300 éoliennes wallonnes prévues endettent donc les Wallons de 1,38 milliards d'euros sans véritable compensation par la diminution du CO2 ou par de l'emploi. L'étendue du dommage, s'étendant sur 15 ans, est encore camouflée. L'endettement sera triplé si le parti écologiste reste au pouvoir.

       L'endettement des consommateurs d'électricité pour les prochaines 15 années menace de décourager les futurs investisseurs et indirectement l'emploi. Peu d'électeurs se rendent compte que la crise économique est aggravée par la gestion stupide de l'énergie. (Sortie du nucléaire, promotion des renouvelables déficitaires, interdiction du fracking). Les lobbies de l'énergie gazière contrôlent le parlement européen car celui-ci favorise le gaz et détruit le nucléaire par tous les moyens, tous les partis semblent impliqués dans l'arnaque.

       Le lobby éolien (Edora) avait un de ses membres dans un cabinet ministériel, ce qui explique qu'il a pu faire adopter un plan à long terme pour détruire la ruralité de la Wallonie dans des paysages couverts d'éoliennes? Heureusement, on a retardé leurs manœuvres et nombre de décrets de dernière minute ont été reportés pour être discutés après les élections (et donc, sine die, si écolo ne parvient pas à marchander son retour au pouvoir).

       S'il faut beaucoup de temps pour constituer le prochain gouvernement, on craint que les ministres écolos en affaires courantes en profitent pour endetter encore plus les Wallons. On espère que le nouveau parlement pourra supprimer toutes les mesures prises en dernière minute et qu'on pourra repartir sur des bases saines.

      On a constaté que le ministre Philippe Henry n'avait aucune connaissance de l'histoire belge puisqu'il ne se rendait pas compte que la bataille de Ramillies est un des plus grands évènements de l'histoire de l'Europe et qu'il était prêt à détruire ce site en y construisant une usine éolienne. On constate maintenant qu'il ne connait pas ce qui fait le prestige de la Belgique au niveau international. La Belgique est internationalement connue pour son suivi des tâches solaires. L'observatoire de Belgique est la référence pour la mesure de ces tâches et l'observation du soleil. Le ministre veut détruire le site d'observation du Gerny, site indispensable à ce travail, en y installant une usine éolienne. Le ministre serait excusable d'être aussi ignorant s'il tenait compte des observations des autorités qui lui ont signalé ces problèmes, mais, non content d'être ignorant, il persiste à ne pas écouter ceux qui s'opposent à ses convictions dogmatiques. Pourtant, les tâches solaires permettent d'expliquer l'évolution du climat à longue échéance mieux que les prévisions du GIEC. Des fortes éruptions solaires semblent une catastrophe plus probable et plus dangereuse que ce que pourrait produire des gaz à effet de serre, dus à l'industrialisation.

Dernières nouvelles (Mars- Juillet 2013)

    Un nouveau projet de parc éolien est introduit à L& Roche en Ardenne, au village d'Ortho, hameau de Warempage. Il illustre la méthode pour créer une carte éolienne.

       Le gouvernement wallon veut réaliser le programme du lobby éolien Edora (dont l'ancienne directrice s'occupe maintenant du développement éolien au cabinet du ministre écolo Nollet). La Roche en Ardenne est concernée par de nouvelles façons d'introduire des projets éoliens qui pourraient réduire le tourisme à La Roche en Ardenne et dans le parc des 2 Ourthe.

        La nouvelle méthode s'ingénie à réduire les pouvoirs communaux, plus proches des habitants et donc normalement moins favorables au développement éolien que le gouvernement lointain de Namur.  Ce pouvoir communal avait déjà été diminué quand le SDER avait remplacé le territoire où s'exerce les décisions communales par celles d'une nouvelle entité, des "Centre de vie".

       Pour survivre, les communes doivent s'opposer par tous les moyens au niveau de pouvoir régional, pas exemple en refusant de coopérer aux consultations prévues sur les projets éoliens au cours de séances organisées en fait par le lobby Edora.

    Le programme éolien se présente comme une bulle financièrement 2 fois plus importante que celle du photovoltaïque. On calcule que cette bulle augmentera l'endettement implicite des consommateurs wallons de 4,5 milliards d'euros, soit, combiné avec le coûts du solaire, du réseau et des pertes immobilières, une dette camouflée (n'apparaissant pas dans les comptes de la Wallonie) de 10  milliards d'euros, soit 450 euros par an prélevé sur la facture de chaque ménage wallon pendant les 15 prochaines années. On espère que, parmi les membres des partis de la majorité qui sont complices de ce scandale, suffisamment de députés vont stopper toute nouvelle installation d'éolien ou de panneaux PV. Ils ont l'excuse d'avoir été trompé par leur partenaire qui ne leur a pas révélé le coût réel du projet éolien (4,5 G€) et qui continue d'ailleurs à embrouiller l'étendue de la catastrophe financière du renouvelable.

 

Dernières nouvelles sur l'énergie (14 septembre 2012)

    Charbon en Allemagne. L'Allemagne sort du nucléaire et va construire près de 23 centrales au charbon (lignite). Le prix de l'électricité augmentera par rapport au nucléaire mais les émissions de CO2 vont exploser, ce qui n'émeut personne!

     Campagne médiatique antinucléaire en Belgique. Dans leur calendrier, la RTBF interviewe des antinucléaires écolos au lieu d'avoir un discussion technique.

     Poursuite de l'arnaque éolienne en Wallonie. Un lobby industriel belge du renouvelable, Tweed, prétend à nouveau que les éoliennes vont apporter beaucoup d'emplois en Belgique, alors qu'elles sont construites à l'étranger. (Tweed fait ses calculs en supposant un taux de charge de 2200 h (25%) alors que le taux expérimental observé en Allemagne n'est que de 16,3%. Le reste des affirmations de Tweed sont aussi fantaisistes). La presse donne écho à ce genre de lobbies et non aux riverains.

       Le ministre écolo de l'environnement emploie systématiquement des méthodes dictatoriales pour faire passer des projets refusés par sa propre administration ou accepte qu'on les soumette à nouveau. Il veut faire passer un nouveau cadre éolien où les promoteurs éoliens pourront faire presque n'importe quoi, comme installer des éoliennes très près des habitations (450m), alors que les riverains de tous les pays se plaignent déjà de leur bruit insupportable. Alors que les écolos prétendent protéger l'environnement,  ils militent pour réduire la distance entre les éoliennes et les habitations et à relever le niveau de bruit éolien légalement acceptable (de 40dB à 45dB,, presque un doublement de la pression sonore!)

       La destruction du patrimoine culturel continue. Des politiciens incultes ne comprennent pas que construire des éoliennes sur le champ de bataille de Ramillies est iconoclaste. Ils veulent maintenant en construire à côté du dolmen de Wéris.

      Cette politique énergétique fait augmenter le prix de l'électricité en Europe, ce qui renforce la crise économique et le chômage. La politique éolienne est payée à crédit sans que cela se voie dans les comptes, ce qui fait gagner du temps pour mieux être surendettés plus tard. Alors que la France a l'électricité la moins chère, la Belgique, similaire du point de vue production nucléaire, devient un des pays où l'électricité est la plus chère. Pourquoi ? Pour contrer l'avance des écologistes, les autres partis ont cru devoir se montrer plus écolos que les écolos. Cette politique a renchéri le prix de l'énergie (croissance d'un éolien hors de prix et menaces sur le nucléaire) et a entraîné la Belgique parmi les pays en crise économique.

    Qui est responsable du doublement du prix de l'électricité en Belgique. Qui a signé des contrats d'achat de gaz naturel à long terme et indexé sur le prix du pétrole? Quel gouvernement s'est laissé manipuler par les campagnes d'alarmisme antinucléaire concoctées par l'écologie politique? La Belgique accumule les gaffes et laisse le parti de l'écologie politique détruire notre économie pour des illusions dogmatiques.

      Le parti écolo recule dans tous les pays qui se rendent compte que leur obsession à propos de l'énergie renouvelable entraîne la destruction de l'économie et le chômage associé. Après des élections, des nouveaux gouvernements ont supprimé ou réduit les subsides à l'éolien onshore et au photovoltaïque. Par contre, la Wallonie semble être traitée comme un pays intellectuellement sous-développé et aisément manipulable par ceux qui ont de l'influence sur les médias officiels. 

         Les  politiciens wallons font semblant d'ignorer la catastrophe économique en cours, alors qu'il faudrait stopper aussi tôt que possible l'autorisation de parcs éoliens déficitaires, une politique qui n'est justifiée que par l'adoption préalable d'objectifs dogmatiques, injustifiés, non contraignants depuis que les contraintes de Kyoto vont sauter fin 2012 après le fiasco de Copenhague. Les objectifs avaient été présentés sans le volet financier qui aurait mis en évidence leur manque de rentabilité.

Projet de parc éolien à La Roche-en-Ardenne

15 mai 2012

Electrabel retire son projet éolien à La Roche en Ardenne

15 mars 2012

Victoire au Conseil d’État : Le permis d’Electrabel est refusé.

       Les habitants de La Roche en Ardenne ont réussi encore une fois à éloigner une menace pernicieuse sur leurs emplois : La ville vit principalement du tourisme. Il suffit de se promener un week-end d’hiver ou de demi-saison pour voir le nombre de touristes d'un jour venus respirer dans la nature préservée pour s’en convaincre. En été, la population de la Roche triple, donnant de l’emploi aux commerçants, aux restaurateurs et à tous ceux qui travaillent pour construire et entretenir des logements. On entretient des campings, des promenades en forêt et des lieux de jeux et de relaxation.

        Depuis plus de 10 ans, la région est menacée par des promoteurs voulant transformer les panoramas splendides sur le plateau entourant la Roche en usines éoliennes gigantesques. Les habitants, qui n’ont eu d’autres ressources que de s’adresser au Conseil d’État pour faire triompher la justice malgré le coût de cette procédure, viennent d’obtenir la victoire. Le permis d’Electrabel est refusé. La technique de harcèlement d’Electrabel risque de reprendre et les fonds de combat des promoteurs, des affairistes dépourvus d’éthique, sont bien supérieurs à ceux des riverains.

        Bien qu’il y ait beaucoup plus de vent en mer et sur la côte qu’en Ardenne, la région flamande a interdit toute construction éolienne sur son littoral, comprenant l’effet répulsif et désastreux qu’elles produisent sur les touristes. Les politiciens qui ont pris le contrôle de l’environnement dans la  région wallonne n’ont pas cette intelligence. Alors que les services de l’économie et du tourisme présentent des statistiques éloquentes  montrant  l’importance du tourisme pour l’économie de la Région wallonne, les partis Verts, obnubilés par leurs  les objectifs dogmatiques, veulent installer des éoliennes partout et à tout prix, y compris à La Roche et à Durbuy.

        Le député Eerdekens a montré quels bénéfices pharamineux, les promoteurs éoliens gagnaient pour chaque parc éolien autorisé. La région wallonne organise des séances spéciales pour les bourgmestres et les conseillers communaux pour leur expliquer quels avantages leur commune (et aussi eux-mêmes) peuvent retirer s’ils ne s’opposent pas aux éoliennes chez eux. On ne leur explique pas que les communes peuvent faire de l’obstruction pour empêcher en pratique toute usine éolienne sur leur territoire et celui des communes voisines. Les promoteurs ont des bénéfices tels qu’ils sont incités à convaincre les autorités locales. Les règlements modernes permettent des moyens innovants de pression. Les promoteurs ont des légistes ayant donné une forme légale aux avantages proposés (qui ne peuvent ainsi plus être qualifiés de corruption).

         Les éoliennes ont un effet nul ou négatif pour réduire les émissions de CO2 et donc ne réduisent pas la consommation de charbon et de gaz naturel. Un des trucs de l’arnaque éolienne consiste à faire payer les éoliennes à crédit par une augmentation (un doublement) de la facture d’électricité de tous les Wallons. Cette obligation de rembourser le surcoût des éoliennes est équivalente à l’obligation de rembourser une dette supplémentaire (de 5 milliards) de la Région Wallonne, dette qui deviendra, sous une forme camouflée, plus élevée que la dette belge à la suite de la régionalisation. Si on laisse faire les politiciens actuels, la Wallonie sera bientôt dans la situation de la Grèce, étouffée sous le poids d’une dette insupportable.

        Les Verts sont en difficulté dans le monde, suite à des articles dans les médias qui expliquent la réalité. Les politiciens ne peuvent plus faire semblant d’ignorer que l’éolien est une solution chère et inefficace pour un résultat négligeable. Après les États-Unis où les sceptiques sont nombreux, l’opinion publique s’inverse en Angleterre et en Allemagne. La crainte du réchauffement climatique dû à l’homme se révèle une énorme mystification qui empêche de s'occuper des problèmes plus graves et plus urgents d’adaptation au changements climatiques et à l’augmentation de la population en Asie.

Janvier 2012

       Le Conseil d'Etat se prépare à refuser le projet éolien de La Roche en Ardenne. Electrabel essaie d'imposer un parc éolien qui dévalorisera gravement la valeur touristique de La Roche en Ardenne et les emplois de ceux qui y vivent directement ou indirectement du tourisme. Dans notre combat contre ce projet aberrant, nous regrettons de n'avoir pas été mieux soutenu par les autorités politiques. Il est établi que l'éolien onshore, à cause des centrales de backup dont il a besoin, ne réduit pas la consommation de combustibles fossiles et les émission des gaz et qu'il réduit le pouvoir d'achat de tous les Wallons. Cela a été expliqué dans une conférence de presse citée.

            Nous craignons cependant qu'Electrabel ne continue son harcèlement (ininterrompu depuis 2001) et regrettons que les citoyens ne soient pas mieux protégés contre ces attaques à répétition.

Les étapes de la lutte

15 mai 2012 15 mars 2012   31 octobre 2008   15 décembre 2008    Opposition montante Voyage d'étude dans un pays d'éoliennes28 août 2009  17 septembre 2009  1 octobre 2010 17 juin 2011

      Depuis plusieurs années, les riverains d'une zone touristique et résidentielle, sont menacés par un projet qui veut la transformer en zone industrielle avec de gigantesques éoliennes (parc éolien de puissance). 

Le calendrier a été le suivant :

2001 : Premier projet de 4 éolienne de 1,5 MW, soit 6 MW. La puissance et les changements se sont succédés pour ce premier projet qui a bien avancé. La plupart des riverains ne se rendent pas compte de ce qu'on veut leur imposer et se laissent faire. Les habitants de la ville de La Roche, isolés dans une vallée d'où ils ne voient pas les éoliennes, ne se sentent pas concernés et croient ce que la campagne médiatique répand sur les chaînes de télévision, que c'est bon pour l'environnement.

2004 : Le projet est passé à 8 MW en 2004 mais a finalement été abandonné par Electrabel.

Janvier 2007. Un second projet est lancé et son étude d'incidence a été annoncée en décembre 2007, mais n'était pas disponible avant la demande de permis.

20 février 2008 : Date limite des réclamations contre la seconde version du permis unique de construire 6 éoliennes de 18 Mégawatts. De nombreux riverains ont introduit des réclamations.

   Passant outre aux réclamations, la firme Electrabel persiste dans son projet qui réduira le tourisme en Ardenne, qui va transformer en ghettos éoliens les villages de Beausaint, Halleux, Petit Halleux, Ronchamp, Rochampay et Vecmont, qui détruira les paysage d'une région étendue et qui diminuera le tourisme vert et la valeur des terrains et maisons.

      Les consommateurs d'électricité vont devoir payer l'électricité produite par ces engins 2 à 3 fois plus cher que de l'électricité normale. Le bénéfice environnemental sera minime et même empêchera d'autres solutions pour réduire suffisamment les émissions de CO2 pour freiner l'accroissement de température.

30 mai 2008: Permis Unique émis par l'administration Wallonne. Les riverains ont préparé et envoyé des recours puisque leurs objections n'ont pas été prises en compte. Electrabel persiste dans sa tentative de destruction de l'environnement paysager, sachant pertinemment qu'il n'y a aucun avantage notable des points de vue écologiques ou économiques et qu'il y aura une énorme facture pour les consommateurs d'électricité.

13 juin 2008 : Absence d'utilité publique

      L’article 127 §3 du CWATUP dispose que pour les seuls projets « qui soit respectent, soit structurent, soit recomposent les lignes de force du paysage, le permis peut être accordé en s’écartant du plan de secteur », pour autant qu’il s’agisse, « d’actes et travaux d’utilité publique». Or, depuis la déclaration du Ministre Antoine en date du 13 juin 2008, à l’occasion des « Winddays » européens, nous savons que les objectifs wallons en matière de renouvelables en général et en matière éolienne en particulier sont d’ores et déjà atteints avec les projets existants et approuvés. «En ce qui concerne plus particulièrement l’énergie éolienne, on relèvera qu’actuellement le Plan wallon pour la Maîtrise Durable de l’Énergie (horizon 2010) qui fixait un objectif de 200 mégawatts (MW) de puissance installée sur terre est actuellement atteint par l’octroi de permis d’exploiter ». On peut en inférer que les projets éoliens on-shore en Région wallonne ne constituent plus des actes et des travaux d’utilité publique et que l’octroi du permis est dès lors contraire à la base légale précitée.

       Un revirement de fait s’est opéré en matière de distance éolienne-habitation à la suite d'une prise de position du Ministre Antoine. Une nouvelle norme de 800 m invalide virtuellement celle des 350 m du Cadre de Référence mais elle n’est pas respectée dans le projet de Beausaint - Vecmont. Le ministre Antoine a déclaré : « des études d'enquêtes de proximité ont été réalisées auprès de 4 parcs en fonction, tant sur des aspects paysagers qu'acoustiques et il en résulte qu'il n'y a pratiquement plus de nuisances perçues au-delà de 800 mètres ». Cette prise de position est confirmée dans la réponse donnée par le ministre en séance publique de la Commission de l'Aménagement du Territoire, des Transports, de l'Énergie et du Logement, le lundi 20 février 2006. Il a dit : « En ce qui concerne le projet de la Montagne Saint-Pierre, les contraintes identifiées… … qui ont motivé l'avis de principe (négatif) remis par la DGATLP sont les suivantes : - une partie des sites pressentis est située à moins de 500 mètres de la zone d'habitat du plan de secteur. A cette distance, l'implantation d'une éolienne risque de conduire au dépassement de la norme d'émission sonore de 40 décibels en vigueur en Région wallonne. Il y a également un risque d'effet stroboscopique dans les directions de lever et de coucher, ce qui semble incompatible avec la nécessité de garantir la qualité du cadre de vie des habitants concernés».

1er octobre 2008. Contestation de la politique éolienne

        Les comptes-rendus d'une séance du Parlement wallon consacrée à l'énergie montrent que la politique éolienne du ministre de l'énergie Antoine a été très critiquée par tous les partis dans plusieurs interpellations. Aucun député n'ose plaider contre la poursuite du développement éolien mais ils demandent :«  d'évaluer la manière dont les certificats verts pèsent sur le consommateur.» Les critiques ne sont pas contre le renouvelable mais contre l'éolien terrestre décidé de façon anarchique. Voici des extraits des débats :

M. Dimitri Fourny (cdH). ... Il convient toutefois de noter que tout le monde ne partage pas cet engouement pour les éoliennes. Le collectif « Vent de Raison » regroupant une trentaine d'associations opposées à l'implantation anarchique d'éoliennes en Région wallonne, formule plusieurs constats et recommandations.

       Tout d'abord, le collectif indique que la contribution des éoliennes en matière de réduction de gaz à effets de serre serait négligeable, tandis que l'éolien industriel augmenterait indirectement la production de CO2.

       En outre, le collectif estime que le marché des certificats verts pose problème. Les promoteurs d'éoliennes se révéleraient être de véritables chasseurs de primes, financés par les contribuables. Les certificats verts sont un mécanisme d'aide à la production d'électricité verte. La Région wallonne garantit au producteur une valeur de rachat du certificat vert qui est de l'ordre de 65 euros. Ce montant serait intégralement refacturé par les distributeurs d'électricité aux consommateurs. Voici une opération financière qui pèse lourd dans les charges des plus pauvres. L'association plaide pour un audit de la politique des certificats verts...

       Parmi les promoteurs, certains se démarquent, à l'exemple de l'asbl « Vents d'Houyet ». Cette asbl propose aux citoyens de devenir propriétaires des éoliennes. Un tiers de l'investissement étant réservé aux communes, un tiers aux citoyens et un tiers aux privés. Les profits sont distribués en « avantage électricité » ou pour soutenir des projets décidés par les opérateurs et venant favoriser, à l'échelon local, des projets d'économie d'énergie.

       De plus, cette asbl entend contester par des recours tous les projets privés sans compensation pour les riverains.

        Monsieur le Ministre, pourrait-on s'assurer et garantir que tous les projets éoliens aient une retombée significative pour la population ?

         Le collectif estime que la production des éoliennes est négligeable en Région wallonne, alors qu'elle est beaucoup plus importante en mer et sur les côtes. Il remet en cause l'intérêt d'implanter des parcs à éoliennes en Région wallonne car la part de production offshore suffirait à couvrir la totalité des obligations belges vis-à-vis de l'Europe.

       Quel est votre point de vue à ce sujet, Monsieur le Ministre ? L'implantation d'éoliennes dans le paysage wallon se justifie-t-elle vraiment ?

        Le cadre de référence wallon autorise l'implantation d'éoliennes à proximité immédiate de l'habitat, alors que l'Académie française de médecine recommande 1,5 kilomètre de distance minimum des habitations. La DPR avait prévu qu'un plan régional d'implantation destiné au développement des énergies renouvelables, notamment éoliennes, soit mis en place par le Gouvernement. Où en est-on dans l'élaboration de ce plan ? Allez-vous remplacer le cadre de référence par une qualification éolienne qui serait approuvée par le Parlement wallon ?

       Pour conclure, je vous informe que « Vent de Raison » réclame un moratoire immédiat sur l'implantation des parcs industriels à éoliennes à l'intérieur des terres. Allez-vous répondre à cette demande ? [Le ministre ne pourra plus nier la contestation presque unanime des ceux qui sont ou risquent de devenir des riverais d'une usine éolienne. Il sera responsable devant les électeurs, ainsi que son gouvernement, s'il n'étudie pas les critiques et n'en tient pas compte.]

M. Edmund Stoffels (PS). J’adhère au mécanisme des certificats verts. Je note toutefois que le coût est répercuté sur la facture du client. C’est le client final qui devra payer les certificats verts à travers le tarif qui lui sera demandé. Le certificat vert est donc un mécanisme de transfert d’argent : le consommateur, qui n’a pas les moyens d’investir pour devenir autosuffisant, paiera, à travers son tarif, les investissements de production d’électricité verte réalisés par les sociétés ou les particuliers qui disposent du capital nécessaire pour le faire. N'étant pas opposé sur le principe, je me demandais quand même jusqu’où nous pouvions aller. Je souhaitais connaître l'impact du CV sur la facture du client final, tel qu'estimé à l'heure actuelle.

        M. Wacquier (PS) : « En 2006, la production d'électricité éolienne est montée à 126 MWh... Elle a atteint 130 MWh à la fin 2007. Au regard des permis que vous avez déjà accordés, les objectifs fixés dans le contrat sont déjà largement dépassés... Pour 2008, les chiffres en ma possession évoquent une production de 140 MWh ainsi que 84 éoliennes en exploitation. Je reste toutefois convaincu qu'il ne faut pas l'utiliser à outrance et au détriment des aspects paysagers, humains et environnementaux, qui représentent trois concepts fondamentaux en matière de développement durable. Les efforts consentis en matière d'énergies renouvelables sont importants. Faut-il aller encore plus loin ? Dans l'espace, notre territoire est limité. Dans le temps, et comme je le disais auparavant, les objectifs sont atteints, voire dépassés. Privilégier les énergies renouvelables, j'en suis partisan. Je reste néanmoins convaincu qu'il faut éviter toute surexploitation du territoire. » [C'est clair : Les députés veulent un moratoire et non une course folle et ruineuse en tête de peloton.]

      « En mai dernier, vous m'indiquiez que ces chiffres démontraient que l'adoption d'un plan éolien n'était pas indispensable pour atteindre les objectifs que le Gouvernement s'était fixés. Le secteur est maintenant bien en place. Devons-nous, dès lors, nous obstiner à vouloir aller plus loin et laisser ainsi la place à la spéculation et à l'opportunisme de certains promoteurs privés dont le seul objectif est la rentabilité financière ? [Autre message clair et important: ne faisons pas le jeu des affairistes qui ne cherchent qu'à gagner de l'argent au détriment du cadre de vie wallon]. Doucement et insidieusement, il faut admettre que certains certificats verts sont devenus des incitants financiers... Je suis d'avis qu'on fixe une base légale dans la législation wallonne qui justifierait d'exclure ou de conditionner des actes et travaux qui seraient situés dans des périmètres qui présentent un intérêt paysager majeur et méritent d'être protégés... Le concept de préservation des paysages a déjà été pris en compte par le Gouvernement via, notamment, les parcs naturels à qui le Ministre Lutgen a donné la clef du paysage. »  .

      « L'effort éolien est déjà suffisant. Je ne suis pas opposé aux énergies renouvelables et à l'électricité verte. Je crains simplement une croissance démesurée de ce genre de projets. Il me semble que l'on doit pouvoir envisager le développement de ces zones dans une approche globale rationnelle. Je suis de votre avis sur le fait que les dossiers doivent être examinés au cas par cas. Je pense enfin que, dans ce type de dossier, un moratoire devrait pouvoir être accordé. Quelle est votre position à ce sujet ? » [Au cours de la séance, le ministre n'a pas réagi à ce message ni cherché à savoir s'il était partagé. Espérons qu'il y réfléchisse.]

M. Borsus (MR) : « ... Ce choix sociétal en faveur de l'énergie renouvelable ne doit surtout pas se traduire en un surcoût pour des consommateurs qui doivent déjà faire face à une baisse de leur pouvoir d'achat. [Une façon diplomatique de demander d'arrêter les frais pour le consommateurs, c'est à dire d'arrêter l'engouement pour des éoliennes placées là où elles gênent et ont un mauvais rendement.]

M. Philippe Bracaval (MR). – « Il y a deux semaines, j'interpellais M. le Ministre sur l'implantation des éoliennes et la multiplication des projets. Cette multiplication est parfois perçue comme anarchique par certains citoyens qui utilisent cet argument dans le but de combattre et de déforcer le secteur de l'énergie éolienne. Face à l'engouement, M. le Ministre concédait volontiers que la Région wallonne est largement au-delà des objectifs fixés en 2004 et que, grosso modo, les choses se passaient plutôt bien, malgré des oppositions locales d'inspirations diverses. La Ministre fédérale de la Santé va d'ailleurs investiguer le volet « santé » qui est, lui aussi, parfois invoqué, à tort ou à raison, pour s'opposer à l'énergie éolienne. [Le minimum serait d'arrêter les implantations tant qu'on n'a pas vérifié si c'est avec raison.]

      La réponse que le Ministre m'a adressée n'est cependant pas suffisante. En effet, poser ce constat ne peut suffire, surtout, dès lors que cette situation sert les opposants et dessert les porteurs de projets. Un atelier informel a été envisagé au sein du Comité de concertation pour l'Énergie. Un sous-groupe de travail y est actif depuis un an pour établir la position belge sur la directive « Renouvelables ». Cet atelier doit permettre de comparer les approches et les outils de programmation pour les zones continentales, mais aussi le plateau continental belge en mer du Nord, d'échanger savoirs et expériences ou de présenter diverses initiatives prometteuses, comme la recherche de zones optimales d'implantation des éoliennes. Voilà qui pourra rassurer la population quant à la « bonne » occupation du territoire par des éoliennes... [Les groupes contre l'anarchie éolienne essaient d'expliquer que la politique des éoliennes onshore est une aberration économique. Espérons que le gouvernement wallon soit sensible aussi aux demandes des députés.]

     En quoi la Région wallonne contribue-t-elle à développer une approche globale de l'implantation d'éoliennes sur son territoire ? Se contentera-t-elle simplement d'analyser au cas par cas les dossiers qui lui sont soumis, sans vision globale à l'échelle de la Wallonie ?

      Au contraire, veillera-t-elle à une bonne intégration de ces projets, pour éviter que le succès de ces derniers ne se traduise, en fait, par une menace pour l'accueil réservé aux futurs projets éoliens ?

Mme Eliane Tillieux (PS). ... La question du « qui fait quoi ? » entre Régions, se pose d'emblée dans notre Pays. En avril dernier, vous m'indiquiez qu'il y avait là le risque d'un conflit régional et communautaire larvé, tout en annonçant un débat extrêmement difficile. Comment les engagements sont-ils répartis entre les différentes entités ? [Notre site montre les situations anormales ou franchement délirantes que le manque d'échange de Certificats Verts entraîne. Les sources de conflit doivent être connues au lieu de laisser des affairistes profiter du flou de la situation pour pousser de mauvais choix comme d'implanter des éoliennes là où elles sont moins efficaces et de partager les quotas à leur avantage et au détriment des consommateurs.]

      Indépendamment de cela, la politique wallonne comporte certaines carences au niveau d'un plan régional d'aménagement des éoliennes, du financement, de la maintenance et du démantèlement des éoliennes, et de l'alimentation d'un fonds d'indemnité pour les dégâts ou nuisances provoqués par l'exploitation de l'énergie du vent.  Il y a déjà une carte d'exclusion, mais qu'en est-il de la carte d'implantation ?

M. Charles Petitjean (FN). – Nous tenions à intervenir sur le problème du développement des parcs éoliens. Ne faut-il pas insister, au risque de mécontenter les promoteurs de cette énergie verte, sur le fait que l'électricité produite par l'éolien ne coûtera pas moins cher au consommateur ? Pour l'opinion publique, l'éolien, qui vit du vent et qui ne coûte rien, devrait normalement faire chuter le prix du kilowatt, bien que les producteurs actuels engrangent quelques bénéfices. [Il est anormal que la région wallonne finance des lobbies éoliens (Apere) qui véhiculent le message opposé que l'éolien est gratuit]

     Une autre préoccupation m'interpelle : ce n'est pas la périphérie immédiate qui est alimentée par le parc éolien, alors qu'il bouscule le paysage et les habitudes des riverains. Somme toutes, c'est l'anarchie qui semble s'établir autour de ces parcs qui nous inquiète. Nous avons l'impression qu'un système laxiste est mis en place par le pouvoir local ou les investisseurs, dès qu'ils ont repéré un endroit venteux exploitable. De plus, nous aimerions savoir s'il est tenu compte des couloirs de transhumance des oiseaux migrateurs au moment d'octroyer les permis d'installation des parcs éoliens. N'est-il pas temps d'établir un programme d'installation de ces parcs et d'appeler un rapport circonstancié qui couvre l'ensemble du territoire wallon afin d'en limiter le nombre ? 

M. André Antoine, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial. – Je tiens à remercier l'ensemble des orateurs qui ont défendu les énergies renouvelables, tout en circonscrivant leurs limites.

       Les différentes interventions ont suscité en moi une certaine perplexité. Nous allons, j'en ai bien peur, devoir faire face aux contradictions générées à tous les niveaux de ce débat. [Espérons que cette perplexité aidera la région wallonne à s'apercevoir qu'elle a fait fausse route.]

      Le succès du « renouvelable » repose sur les certificats verts et les investissements. Nous avons pris toute une série de mesures en la matière. Nous avons, par exemple, en 2008, déduit l'aide aux installations préexistantes. C'était une erreur qu'avait commise M. Daras, la seule, d'ailleurs. On en arrivait à des situations où les barrages bénéficiaient de certificats verts alors qu'on n'investissait plus dans ce domaine. C'était incohérent. Nous avons également diminué l'impact des certificats verts sur les factures et nous avons pris des mesures à l'égard des grandes entreprises énergivores. Nous avons modifié le dispositif Daras-Kubla afin d'obliger les entreprises, même les plus petites, à conclure un accord de branche pour bénéficier de certificats verts. [Les responsables devraient comprendre que le système des quotas d'électricité est une autre aberration voulue par des intérêts spéciaux, ceux qui vendraient ainsi encore plus de gaz naturel en remplaçant le nucléaire par du gaz naturel fossile] Nous avons aussi pris une disposition pour retenir le juste prix du certificat vert. Ce dernier est garanti dix ans et, pour la période de 10 à 15 ans, on peut le moduler. ["Vent de Raison" et les manifestants du 4 octobre à Paris recommandent la suppression du subside ou, au moins sa réduction par deux.] Je peux vous citer encore comme autre mesure le fait que nous ayons limité le soutien à la production d'électricité à partir de la biomasse à 20 MW.

      Parmi tous ces instruments de notre politique énergétique, la filière éolienne a un impact important à l'heure actuelle. [Cela provient d'un manque de compétence technique qui fait admettre les erreurs intentionnelles des lobbies éoliens sur les caractéristiques environnementales et les coûts réels (nuisance comprise) de l'éolien terrestre.] On m' a interrogé à propos de l'offshore. Je peux répondre que l'offshore coûte beaucoup plus cher que l'on-shore. Le certificat vert pour l'offshore est garanti 20 ans à plein prix, soit 107 euros et non pas 60 euros. De plus, Elia finance, via les factures de chaque consommateur, à hauteur d'un tiers le coût du câble sous-marin, et ce pour un montant de 25 millions d'euros pour un projet de 216 MW ou supérieur. Le prix final de l'électricité éolienne produite en mer est donc beaucoup plus important. Cela impliquerait un coût plus élevé pour le consommateur. [Cela n'est pas exact : Le ministre devrait tenir compte d'une part des fonds d'indemnité pour les pertes immobilières et d'autre part  faire des calculs tenant compte du coefficient de charge offshore presque double de l'on-shore comme expliqué sur ce site.]  Mais nous avons besoin des deux, du offshore et du on-shore. Le potentiel offshore est impressionnant et son coût pourrait diminuer dans le futur. [Le réseau ne peut accepter qu'une quantité limitée d'énergie intermittente. L'éolien on-shore, le moins rentable, sera refusé quand il y aura saturation, ce qui arrivera d'autant plus vite que la cogénération se développe et que le nucléaire continue son rôle majeur. Nous n'avons donc aucun besoin d'un éolien on-shore qui ne pourra pas être utilisé.]

       Y a-t-il un développement anarchique des éoliennes ? [oui !] L'installation d'éoliennes suscite des inquiétudes et des contestations. Depuis que « Vent de Raison » a fédéré l'ensemble de ces contestations, chaque projet est remis en cause. Ce n'est pas raisonnable. [Il serait au contraire raisonnable d'écouter les contestations car les nuisances sont telles qu'aucun projet on-shore ne devrait être admis s'il n'est pas à plus de 1,5 km des habitations. Ces endroits existent dans les friches industrielles sans habitation et en offshore].

       Fallait-il un WIN plan ? Je ne le pense pas. Avec ce plan, les terrains destinés aux éoliennes se monnaieraient encore plus cher. On assiste déjà à ce phénomène en Wallonie. Argument archi-nul » répliquera M. Willy Borsus (MR) d'après le journaliste de La Libre Belgique (2 octobre) commentant cette séance (Le Vent tournerait-il sur les éoliennes ?)]

         L'implantation d'éoliennes répond point par point à la circulaire prise par Michel Foret. Chaque parc éolien a fait l'objet d'une étude d'incidence et il m'arrive d'en refuser pour des raisons paysagères. J'invite à ce que l'on renforce la participation des citoyens et des Communes dans les projets éoliens. [Nous invitons le ministre à ajouter qu'il tiendra compte des arguments de ces citoyens].

        Il n'est pas simple de porter le message des économies d'énergie. Cela a des conséquences en matière de permis de bâtir. Nous devons faire des arbitrages. M. Wesphael a raison, le développement durable n'est pas l'affaire d'un seul parti, mais de toute une société. Nous devons combler notre retard en la matière [à d'autres endroits, le ministre se vante d'avoir de l'avance. C'est une course où le premier arrivé doit payer le plus de subsides] et je suis ouvert à toute suggestion pour progresser. Nous devons concilier le développement durable et les conséquences financières pour nos concitoyens. [Le ministre pourrait s'inspirer des systèmes autres que ses chères éoliennes terrestres : cogénération, off-shore, nucléaire ]

      On constate que le ministre Antoine a brillamment survolé la problématique et a répondu poliment n'importe quoi, laissant les interpellants sur leur faim. Il insiste sur sa position intenable dans sa préface d'une brochure d'un lobby éolien où il se montre acquis à l'idéologie éolienne. Un bel exemple de simulacre démocratique pour protéger les opérations intéressées qui ont affaibli la Wallonie par rapport à ses voisins du Nord.

      Aucun parti ne s'est opposé aux riches lobbies éoliens pour affirmer que l'on-shore éolien est inutile quand on a de l'offshore. Les électeurs ont besoin de candidats capables de gérer intelligemment la crise de l'épuisement des énergies et du réchauffement du climat. Nous suggérons à ces candidats d'étudier les arguments de « Vent de Raison » au lieu des affirmations des lobbies éoliens. Ces arguments sont aussi proclamés par des associations de tous les pays (Voir Liens).

       M. Borsus exprime le chaos actuel et le besoin d'un moratoire jusqu'à clarification de la situation actuelle. Comme les fabricants d'éoliennes ne peuvent les fournir qu'avec un délai de 2 ans, sauf pour des éoliennes dépassées que seuls les Belges acceptent, il faut de toute façon attendre la mise au point de nouveau générateurs pour qu'on puisse les connecter sans risques à un réseau proche de la saturation. Les anciens modèles d'éoliennes devront être jetés dès que la production intermittente totale de la Belgique aura atteint 4 %.

M. Willy Borsus (MR). – Je remercie M. le Ministre pour ces différents éléments d'information. J'axerai mon propos autour de deux aspects. Tout d'abord, j'aborderai l'articulation entre la volonté de développer l'énergie renouvelable et l'impact de celle-ci sur la politique d'Aménagement du Territoire. Force est de constater qu'en la matière, il n'existe ni plan, ni aucune programmation. J'entends souvent l'argument selon lequel la surimpression de cette politique au plan de secteur reviendrait à laisser la porte ouverte à la spéculation. Or, je pense que cette surimpression existe d'ores et déjà. Nous sommes aujourd'hui confrontés à un développement anarchique où on apprécie des situations au cas par cas. Il n'y a pas de vision structurée des perspectives de développement. C'est un fait !

     Nous devons continuer à travailler la relation qui existe entre les investissements dans l'énergie verte et le coût que cela entraîne pour le consommateur. Vous avez mentionné que l'énergie verte entraînait un surcoût de 6 euros par MW. Un tel surcoût demande inévitablement un débat.

31 octobre 2008 : autorisation non exécutoire du parc éolien

      Un arrêté du ministre de l'énergie et de l'environnement autorise le parc éolien mais contient les curieuses clauses suivantes pour  un dossier de permis unique incomplet. On y a oublié (?) le raccordement au réseau électrique :

   - le caractère incomplet du dossier car ne reprenant pas en compte le raccordement au réseau électrique (centrale de Marcouray) ;

    - le dossier ne comporte aucune précision quant aux travaux de raccordement entre la cabine de tête et le poste de MARCOURAY ; la demande de permis est dès lors partielle et l'évaluation des incidences sur l'environnement n'est pas appropriée ;

     - si le permis est octroy���� pour les éoliennes seules, sans couvrir le câblage électrique jusqu'au poste de raccordement, il n'est pas immédiatement exécutoire, au mépris de la jurisprudence du Conseil d'État ;

   Cet étrange arrêté autodestructeur est analysé sur une page séparée. Il est étrange que ce soit aux riverains de signaler ces anomalies au Conseil d'État.

     Une clause signale avec franchise ou cynisme la façon dont ont été traités les recours : 

      - la décision des fonctionnaires technique et délégué ne répond pas aux réclamations des requérants ;

      En résumant l'histoire de cette demande de permis, le promoteur Electrabel essaie d’obtenir un permis isolé pour la connexion au réseau (qui se fait sur la commune de Rendeux) et d'avoir ainsi deux permis au lieu d’un seul "permis unique" sans que personne ne puisse faire d'objection sur l’ensemble du système à la fois à Rendeux et à La Roche.

      Il n'est pas impossible que cette procédure inattendue ait été voulue pour introduire des changements majeurs au projet en dernière minute, changements qui ne pourraient plus être contestés puisqu'ils interviennent après les possibilités de recours sur les questions techniques.

Changement majeur de la technologie du projet

      Des nouvelles données, connues depuis cet arrêté du 31 octobre 2008, annoncent que le parc éolien produira seulement de 16 GW à 21 GWh d’électricité intermittente alors que l'étude d’incidence annonçait fournir 24 GWh.

        Les nouveaux types d'éoliennes que le promoteur désire installer, comme il l'a communiqué récemment à l'administration wallonne sans que les riverains le sachent avant l'arrêté d'autorisation et donc sans qu'ils puissent réagir, changent la portée de l'ensemble du projet. Ces aérogénérateurs, bien qu'ils soient toujours appelées Enercon E82, sont complètement différents. Le rotor et la génération électrique sont changés. Ces nouveaux prototypes, dont la solidité et le bruit n'ont jamais été testés sur de longues périodes, seront essayés en les plaçant dangereusement proches de maisons.

       On déduit des performances nouvelles que les aérogénérateurs géants de 150 m de haut ne pourraient pas produire plus de 2 MW dans le conditions de vent de la Wallonie, même quand ils sont optimisés pour la production la plus forte. La Région wallonne n'a publié aucun résultat concernant les éoliennes géantes déjà installées, ce qui semble confirmer leurs piètres performances.

       Avec de pareilles éoliennes de 2 MW, il faudrait 8000 éoliennes sur les sites wallons pour fournir l'énergie de la centrale de Tihange (24 TWh). Il aurait suffi de 4615 éoliennes de 3 MW du premier projet (5,2 GWh à 20 % d'utilisation) pour le même résultat. Il faut ainsi ajouter 3385 éoliennes supplémentaires pour que l'éolien imposé aux riverains puisse remplacer le nucléaire comme le prétend Greenpeace (en supposant que le problème de l'intermittence soit résolu). 1000 parcs auxquels s'opposeront des centaines de riverains électeurs ne concerneraient encore que 20 % de électeurs belges, les autres n'étant pas informés jusqu'ici par les médias, y compris ceux qui dépendent de l'Etat.

         En supposant que les 2 aérogénérateurs aux deux bouts du parc soient éliminés du projet de La Roche parce qu’ils sont anormalement et dangereusement proches d'habitations (à partir de 315 m), la production ne serait plus que de 10 GWh à 14 GWh, inférieure à celle du projet de 2004 qui ne tenait pas compte de la faiblesse des vents sur la crête Beausaint-Vecmont. Si les riverains avaient été prévenus, ils auraient pu demander d'éliminer un parc éolien aussi inefficient dés le départ.

       Si ce permis signé était valable, qui serait responsable d'avoir, non seulement oublié le câble de connexion au réseau mais d'avoir demandé un accord en omettant de dire qu'il fallait près de deux fois plus d'éoliennes pour ce qu'on promettait au début ?

Un projet contesté par les administrations wallonnes 

       L'arrêté signale que le projet n’a reçu un avis favorable que de 3 organismes sur les 11 consultés. Un organisme indispensable, le gestionnaire du réseau, n’a même pas été consulté. Un avis obtenu par défaut est jugé favorable par l'administration.

       Les 6 autres avis sont sous conditions, ce qui est équivalent à un refus poli car ces organismes ne peuvent pas être trop négatifs vis-à-vis de leur ministre de tutelle (qui cumule l'environnement et l'énergie). Un autre accord par défaut de l’aéronautique a depuis lors été envoyé mais assorti de sérieuses conditions négatives car les éoliennes brouillent les radars aériens de St Hubert et ceux des avions qui survolent ce centre important de guidage aérien.

1er décembre 2008.

        Un article de Ph. Law, paru dans La Libre Belgique du 01/12/08, et concernant une conférence de presse que le sénateur Alain Destexhe a organisée avec Vent de Raison,  nous apprend que le ministre Antoine estime que la distance minimale éolienne-habitation « tourne plutôt autour de 600m  ».

      Vent de Raison ajoute les commentaires suivants : La distance de 350m du Cadre de Référence de 2002 est donc clairement dépassée. C’est pourtant cette distance qui prévaut, aussi bien dans les études d’incidence que dans le processus de décision. Si Monsieur le Ministre estime que la réalité est telle que les 600 m précités sont devenus la nouvelle norme, pourquoi ne pas adapter le Cadre de Référence dans ce sens ? Je suppose que Monsieur le Ministre n’ignore pas que cette distance minimale n’est pas respectée pour plus de 80% des demandes de permis en cours.

       Lors du colloque sur les éoliennes au Condroz organisé à Ciney en date du 11 octobre dernier, et auquel participait le Prof .Feltz, nous avons appris que la cartographie pro-active comportait 41 sites éoliens « possibles », mais que pour des raisons de spéculation immobilière cette information environnementale n’était pas divulguée. Or, parmi les critères de détermination de cette approche pro-active figure une valeur minimale de 700m pour la distance éolienne-habitation. Si les cartographies Feltz constituent véritablement une aide à la décision en matière de traitement des dossiers éoliens, comme l’a confirmé Monsieur le Ministre lors de la séance parlementaire du 1er octobre dernier, on peut raisonnablement s’étonner du fait que la procédure de demande de permis éolien n’a toujours pas intégré cette obligation.
 
     Dans une lettre datée du 20 décembre 2006, Monsieur le Ministre a répondu à G. Van Velthoven, qui avait attiré son attention sur le caractère obsolète de la norme de 350m,  que « Des études d'enquêtes de proximité ont été réalisées auprès de 4 parcs en fonction, tant sur des aspects paysagers qu'acoustiques et il en résulte qu'il n'y a pratiquement plus de nuisances perçues au-delà de 800 mètres ». Or, il s’agissait là de petites éoliennes dont les nuisances sonores sont négligeables par rapport aux aérogénérateurs d’aujourd’hui. (800 m pour des éoliennes de 120 m de haut correspond à 1000 m avec des éoliennes de 150 m de haut). Les médecins recommandent des distances bien plus grandes

      Bien que le ministre Antoine considère qu'il faut au moins 800 m, il signe cependant presque simultanément un arrêté autorisant de placer des éoliennes à 315 m de maisons à La Roche en Ardenne. Nous comprenons que le ministre ait pris trop de responsabilités (cumulant l'énergie et l'environnement) et ne remarque plus que ses propos sont contradictoires mais il ne devrait ni persister ni se faire entourer de lobbies qui sont aussi brouillons et techniquement incompétents comme montré dans ce qui suit.

      La position  de Vent de Raison est maintenant dominante et plusieurs organisations et partis tentent de s'approprier cette révolte des citoyens contre l'implantation anarchique de parcs éoliens. 

15 décembre 2008

        Les comptes-rendus du Parlement wallon n'ont pas encore paru sur Internet mais des versions non vérifiées permettent d'allonger la liste des déclarations du ministre Antoine (réponse aux interpellations de M. Borsus, MR). Le ministre continue à affirmer qu'un plan de secteur favorise la spéculation et à nier qu'il n'y a que son bon vouloir pour choisir où mettre des éoliennes. Voici des extraits provisoires de ses déclarations :

      « De nombreuses instances concernées sont consultées pour l'obtention du permis unique : le Collège communal, la CRAT, la CATM, la CWEDD, la DGA, la DGTRE, le MET, la Cellule bruit, la DNF, la Défense nationale, la DGTA, etc. Toutes sont systématiquement consultées. Cela prend environ deux ans. » Il ne semble pas que la cellule bruit se soit préoccupée des dépassements de bruit du projet de La Roche. L'administration  du ministre juge que les avis manquants sont favorables, de même que ceux sous condition.

        « D'autre part, la Convention de Florence est également respectée puisqu'une étude est menée à chaque fois incidences paysagères. Les aspects paysagers sont minutieusement analysés, tant au stade de la réalisation de l'étude d'incidence sur l'environnement qu'au stade de l'instruction de la demande de permis unique. En cas de recours contre la décision prise en première instance, une seconde instruction complète est réalisée par les services centraux des administrations (DGO3 et DGO4) et m'est ensuite soumise pour décision. » L'exemple de La Roche montre que les atteintes au paysage sont jugées minimes par décision dictatoriale et que les recours ne sont pas pris en considération au cours des deux "instructions complètes".

       « J'ajoute que notre règle est également de 450 à 600 mètres par rapport à l'habitat. »  Mais peu de temps auparavant, le ministre a signé un arrêté autorisant 315 m à La Roche !

       « Aujourd'hui, une ère nouvelle s'annonce, et pas seulement en termes d'éolien. Je crois beaucoup au développement de la biométhanisation et de la biomasse. Dans ces matières, les communes devront également prendre un rôle important. » Le ministre semble être au courant de Kyoto 2 mais, comme il n'imagine pas que ce changement des règles devrait aussi changer sa politique, nous devrons le lui rappeler, de même que lui signaler que les directives de l'Europe ne sont pas encore approuvées et qu'un responsable a le devoir de négocier pour que ces règles appauvrissent le moins possible les citoyens wallons. Il y a d'autres moyens plus efficaces de réduire l'émission de CO2. Aucun argument ne justifie l'éolien par rapport à l'éolien offshore, la cogénération et l'exploitation du bois renouvelable que la Wallonie produit en quantité mais ne valorise pas suffisament.

   Les informations du ministre lui font croire que les propriétaires du terrain peuvent demander jusqu'à 12 000 €/an par pied d'éolienne. Le ministre trouve normal, dans ses réponses aux interpellations de M. Stoffels, que les promoteurs puissent faire d'énormes bénéfices et il ne s'oppose pas à ce que les communes ou des coopératives puissent profiter de ces cadeaux somptueux que les consommateurs d'électricité devront payer malgré eux. La solution normale serait pourtant de réduire les subsides et les pernicieuses règles spéciales wallonnes concernant les quotas d'électricité.

Comment la Région Wallonne est désinformée

Des lobbies éoliens influencent le gouvernement

      Des brochures rédigées par des lobbies éoliens sont primaires (ou sciemment faussées) au point de vue scientifique. Quelques brochures sont analysées sur ce site (Sondage sur l'éolien, Éolien : rumeurs et réalités). Les dirigeants politiques wallons non seulement ne se rendent pas compte de la qualité déplorable de ces brochures mais même les financent.

     Acquérir une vision réaliste de ce qui se passe est cependant difficile car des médias belges (et de nombreux médias internationaux) publient des articles de propagande pour l'éolien terrestre. Des articles caractéristiques sont critiqués sur notre site.

Contestation dans les partis wallons

    Quelques parlementaires wallons se rendent compte que des groupes profitent du besoin d'agir pour l'environnement pour détourner des subsides vers leurs propres affaires juteuses mais peu efficaces pour le climat.

       La publication du moniteur relève la liste des intervenants qui, dans le grand silence qui entoure la problématique énergétique, ont fait une bonne analyse et ont posé les bonnes questions, souvent sur base d'arguments construits et répétés par Vent De Raison. Chaque électeur sait maintenant pour qui voter : Éliane Tillieux PS, Willy Borsu MR, Edmund Stoffels PS, Philippe Bracaval MR, Pierre Wacquier PS, Dimitri Fourny CdH. Les écologistes ont pris une option dogmatique qui les prive un moyen de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et de se procurer une quantité suffisante d'énergie électrique propre et d'approvisionnement sûr.

       D'autres personnalités devraient étudier la problématique de l'environnement, écarter les idées fausses propagées par des intérêts spéciaux et se joindre à la lutte contre le saccage de la Wallonie et contre l'endettement imposé aux  consommateurs belges au profit de quelques opportunistes. Les dirigeants des partis belges ne semblent pas avoir compris ou vouloir comprendre que le problème climatique et celui de l'épuisement des réserves fossiles est trop sérieux pour laisser des affairistes les régler à leur convenance.

     Des organisations supportées par le gouvernement changent de position pour profiter du changement de politique que Vent de Raison a réussi à imposer. Même  le parti écolo pense qu'on ne doit pas mettre des éoliennes partout mais le parti organise des meeting (par exemple, à Ciney en 2008) pour en installer en des lieux inadéquats.

Contestation internationale

Le seul élément vert dans l'éolien (D'après John Droz Jr.).    Les pays anglo-saxons ont beaucoup de libertés pour expliquer pourquoi des mauvaises décisions économiques ou environnementales sont prises. L'éolien est parfois justifié mais pas n'importe comment.

   Les dessins des journaux expliquent les origines de la maladie internationale de l'addiction éolienne. Ils l'illustrent de façon percutante et efficace.

  Ci-joint une Caricature d'après Lynda Barry sur une idée de John Droz Jr., publiée dans un pays où les billets de banque (les dollars) sont imprimés sur fond vert. "La seule chose Verte dans l'éolien".

      Une rumeur reprise par une brochure supportée par la Région wallonne suppose que les malversations internationales ont aussi cours en Belgique.

        La contestation internationale se renforce, la France menant la fronde, avec l'aide de grandes personnalités. Des manifestations internationales ont eu lieu à Paris. Les élus belges devraient réfléchir et agir comme Valéry Giscard d'Estaing avant de soutenir des entreprises douteuses. Le véritable coût de l'éolien est mieux expliqué aujourd'hui.

Petites manœuvres

Scission sociale de la commune de La Roche

       Dans le journal local de La Roche, le bourgmestre fait croire qu'il n'y a que les résidents temporaires qui sont contre les éoliennes, une habile manipulation de l'opinion. Les résidents temporaires avaient été plus rapides pour introduire leurs recours. Les riverains résidents, bien plus concernés mais moins préparés à ce combat sans l'aide du conseil communal actuel, ont introduit des recours plus tard au nom de nombreux signataires.

      Le projet éolien divise les habitants de la commune de La Roche. Ceux des villages concernés voudraient faire sécession contre la Ville de la Roche qui ne les défend pas ou se rattacher à Rendeux qui se défend mieux contre les porcheries, qui a compris la valeur économique du tourisme et des résidences secondaires et qui préserve ainsi la valeur de l'immobilier (maisons et terrains) de ses habitants. 

      Le bourgmestre, au lieu de rester neutre ou protecteur de tous, divise ainsi la Commune de la Roche en deux clans, ceux de la ville qui ne se sentent pas concernés et les minoritaires des villages menacés par les éoliennes qui cherchent comment se défendre. La scission des communes belges a amené la situation anormale où une ville dans une vallée, ne voyant pas le parc éolien construit à la périphérie du territoire communal, est cependant majoritaire contre l'opposition concentrée dans les villages autour des éoliennes. Les habitants unilingues de la périphérie de la Belgique ont aussi la possibilité d'imposer leurs points de vue sur Bruxelles.

Une anomalie du permis

      Parmi les nombreuses anomalies de ce permis, relevons la suivante : Dans le Permis unique en discussion, une importante information est faussée, information qui induit en erreur pour juger de l’adéquation du site (page 11). « Considérant que, dans un rayon de un kilomètre autour du projet, une seule habitation isolée est répertoriée (ferme de Monsieur Renard), soit à 315 m de l’éolienne n° 1. »  L’étude d’incidence du 26 septembre 2007 signale, page 30, qu’il y a 455 habitants à moins d’un kilomètre du projet. Cette erreur est d’autant plus dommageable qu’elle a été reproduite, par exemple dans l’avis du CWEDD, page 3 de l’annexe du Permis Unique. Cette erreur fausse complètement le sens des réclamations sur « l’inadéquation du site proposé car à proximité de villages typiquement ardennais et à proximité de milieux habités. » Contrairement à ce que peut penser le lecteur de cette phrase erronée, l’endroit n’est pas désert mais densément habité (2675 habitants à moins de 5 km des éoliennes).

     L'erreur risque d'être corrigée comme suit dans un document résumant les recours, document non diffusé chez les riverains : « L'habitation isolée n'est pas à 315 m mais à 350 m. Comme l'erreur va dans dans le sens d'une distance plus grande et autorisée, il n'y a pas lieu d'en tenir compte. » Les escrocs connaissent ce truc de la double erreur pour faire passer des désinformations intentionnelles. Un document officiel véhiculant ce genre de méthodes frauduleuses devrait être considéré comme nul.

       La lecture du Permis ne permet pas de deviner qu'il s'agit d'une zone très calme, touristique, aux paysages remarquables, habitée par de nombreux résidents ou par des résidences secondaires de gens venus chercher le calme à la campagne. Le parc industriel éolien projeté est entouré de belles promenades dans un cadre sauvage préservé. La plupart des gens y vivent, directement ou indirectement, du tourisme vert qu'un parc éolien va transformer en zone sinistrée.

Petites histoires d'autres manœuvres

      De nombreuses autres manœuvres ont été observées, dont le but semble d'éviter que les riverains ne se rebellent trop.

    La semaine du 21 au 25 janvier 2008, une grande campagne pour l'éolien a eu lieu dans les médias belges (journaux et télévisions), en profitant de la publication d'un projet de Directive par la Communauté européenne. C'est la date choisie pour débuter l'enquête à La Roche, laquelle a commencé sans que les riverains aient été prévenus à l'avance, devant lire les affichages pour être prévenus que les dates de l'enquête étaient déjà en cours. Bien des riverains ont ignoré qu'ils pouvaient s'opposer au projet et que les chances de protéger son cadre de vie diminuaient si on ne faisait rien. L'enquête publique s'est terminée le 20 février 2008.

     Le second projet de parc amené par surprise et presque sans publicité est bien plus vaste (50 % plus vaste) que le précédent et que les rumeurs propagées sur le Web. En février 2007, le projet a été une première fois changé au cours d'une réunion d'information, transformant des éoliennes disposées en hexagone en éoliennes disposées en ligne et annonçant d'autres modifications sans que la plupart des riverains s'aperçoivent que le projet augmentait de puissance.

Accroissement (plus de 3 fois) de la puissance

     En janvier 2008, la puissance du parc est passée de 4 MW (2001) puis à 6MW (projet de 4 éoliennes de 1,5 puis de 2 MW en 2004, 8 MW au total) puis de 6 éoliennes de 2 MW (12 MW). Le projet 2008 passe à 18 MW. Le projet comprend 6 éoliennes gigantesques de 150 m de haut (3 MW). Le rotor peut avoir un diamètre jusqu'à 100 mètres. Les mats en béton ont environ 100 m de haut. Des cercles sont tracés autour des maisons pour trouver où implanter des éoliennes à plus de 350 m.

     Une signalisation lumineuse avec des feux rouges à éclats de 2000 candelas devra fonctionner toute la nuit sur chaque mat. Des feux très puissants (20000 candelas) doivent être utilisés de jour en cas d'exercice militaire.

      La demande de permis a été probablement vérifiée par des juristes qui se sont assurés qu'elle n'en disait pas trop. Résultat : elle ne précise ni quels types d'éoliennes seront installées, ni quelle puissance elles auront. Elle ne peut donc rien dire de sérieux sur le bruit qu'elles feront mais, reconnaissant cette faiblesse, elle propose de faire des mesures après installation. Electrabel n'a pas fait ou ne rapporte pas ses mesures de vent, ce qui fait qu'il suppose suivant les pages de l'étude que le facteur de charge est de 15 % ou bien de 26 % ou n'importe quoi. Les plans de connections au réseau datent toujours de 2001 et se rapportent à une étude différente. On trouve plusieurs passages de l'étude d'incidence montrant que les rédacteurs ne sont pas neutres.

     Une présentation de projet aussi indéfinie ne serait jamais acceptée dans le privé où l'on doit au moins fournir des plans précis mais l'éolien semble bénéficier de règles favorables spéciales.

455 riverains serviront de cobayes du projet Electrabel

    Le promoteur Electrabel compte installer un nouveau type de turbine jamais utilisé nulle part et dont il ne connaît pas encore les caractéristiques. Il demande donc un chèque en blanc. Après la construction du parc, il va installer des microphones pour mesurer le bruit et prendra des mesures correctives (?) si ces microphones observent un bruit au dessus de normes déjà très favorables aux promoteurs, par exemple en ignorant que les riverains se plaignent surtout d'un bruit sourd et répétitif dans les fréquences basses qui se transmettent mieux à distance. Les petites éoliennes qui lui servent de modèle font déjà trop de bruit la nuit (45 dB alors que le bruit de fond nocturne dans la région est en dessous de 30 décibels).

    455 riverains se trouvent dans un rayon de 1 km des éoliennes. Ces riverains de Beausaint, Vecmont, Ronchamp et Rochampay pourraient donc servir de cobayes pour de nouvelles éoliennes.

     Les éoliennes sont d'un type non précisé et le permis permettrait donc des systèmes expérimentaux qui n'auraient pas été testés sur de longues périodes. Les prototypes ont souvent eu des ennuis (bruits d'origine inconnue, bris de pales). Ce risque est évalué en analysant les accidents précédents (98 bris de pales déjà recensés depuis novembre 2006 ; près de 120 actuellement). Les jours de tempête, les riverains devront dormir avec le risque qu'une pale brisée (plusieurs tonnes) soit projetée sur leur maison comme un avion en perdition. 100 accidents sur 25.000 éoliennes dans le monde correspond pour 6 éoliennes à 2,4% de chances d'un accident similaire, et plus puisque les statistiques sont incomplètes et ne portent que sur des courtes vies d'éoliennes (5 ans au lieu de 15 ans ou plus). Les dégâts et les distances parcourues augmentent avec le poids des pales. Les mises au point servent à changer la forme des pales expérimentales jusqu'à ce qu'elles ne vibrent plus dangereusement et que le bruit soit atténué tout en conservant leur puissance. Une amélioration du projet dans un document acceptant le permis est d'installer des câbles dans l'armature des pales. Ainsi l'éolienne sera transformée en fronde et sera capable de projeter des morceaux de pales brisées à plusieurs kilomètres.

      Une pratique normale est d'installer des machines non suffisamment testées de préférence dans des lieux peu fréquentés comme au voisinage d'anciennes usines où le bruit ambiant est plus élevé. Les promoteurs s'y opposent car les bâtiments industriels couperaient le vent mais la forte densité d'habitation en Belgique entraîne qu'il n'y a plus de zones presque désertes comme en Espagne ou aux États-Unis.

       Les petites éoliennes proposées auparavant ne pouvaient pas être placées à moins de 350 m des maisons. La même limite est utilisée pour les éoliennes de hauteur maximum (150 m car au delà les contraintes de l'aviation sont plus sévères) et 50% plus puissantes. Un pays voisin (le Luxembourg) impose une limite de 600 à 1200 m. Des rumeurs disent que les affairistes ne vont pas pouvoir empêcher la suppression de la limite délirante de 350 m car des maisons si proches de monstres animés de 150 m de haut sont une preuve flagrante et indélébile qu'un gouvernement a imposé des décisions dictatoriales et inhumaines aux habitants.

       Il n'y a manifestement pas la place pour mettre 6 grandes éoliennes sur le plateau de Vecmont. Ces éoliennes sont installées au sommet de mats qui sont aussi large que des clochers d'église au départ (7 à 8 m de diamètre s'ils sont construits en béton) et montent à 100 m. Pour supporter ces éoliennes de 1000 tonnes, il faut des fondations solides (normalement 1000 tonnes qui resteront de façon permanente dans le sol). Comme les études préliminaires ont montré que le terrain n'était pas de bonne qualité, Electrabel se propose de faire une étude géotechnique et de couler des dalles de béton plus importantes si nécessaire. Electrabel n'a même pas fait de sondage au pied des nouveaux emplacements proposés.

La situation des vents sur le site éolien.

       Le permis de construire demandé indique que les éoliennes auront une puissance de 2 à 3 MW et que le parc produira au moins 24 GWh. On peut en déduire le nombre d'heures de fonctionnement qui est de 24/18 = 1330 heures et le coefficient de charge. (Sur 375 jours et 24 heures, le facteur de charge est de 15,2 %, ce qui correspond aux valeurs trouvées en Allemagne).

     L'étude d'incidence ne cite que les statistiques du vent à St Hubert (vent moyen de 3,6 m/s ou 13 km/h.), ce qui donne l'impression que l'Ardenne n'est pas propice pour de parcs éoliens.

     Dans d'autres endroits de l'étude, on écrit que le parc travaillerait 2300 heures par an. Des recommandations wallonnes non contraignantes ne permettent d'installer des éoliennes que si elles peuvent fonctionner 2200 heures.

     Une autre partie de l'étude cite la Commission Ampere qui estime qu'un parc terrestre ne travaille que pendant 1000 heures/an. Le spécialiste Jancovici [1] cite pour la Belgique un facteur de charge de 1361 heures.

   Ce n'est pas pour ennuyer que nous relevons les contradictions dans les passages sur le facteur de charge mais pour qu'on n'oublie pas que cette valeur est très importante. Par exemple, ce facteur de charge explique que les centrales de backup des éoliennes (33%) en mer évitent deux fois plus de CO2 que celles qui servent de backup aux éoliennes terrestres (17,5%), ce qui explique que les dirigeants raisonnables construisent plutôt des éoliennes en mer ou le vent est en plus plus soutenu et régulier.

      Electrabel écrit que le site dispose d'un potentiel venteux de niveau moyen, mais sans expliquer ce que cela veut dire. Faut-il chercher un meilleur site ? Ce n'est pas un secret que les sites plus proche du littoral (dont certains sont en zones industrielles) sont bien mieux ventés et ont des vents plus réguliers et avec moins de rafales dangereuses pour les pales. L'éolien en Wallonie est bien moins efficace que dans d'autres régions (Irlande, Angleterre, France ou plateau continental belge en mer du Nord).

      Des règlements de la Commission européenne sont invoqués pour que chaque région ait autant d'éoliennes que les autres même si la situation des vents y est défavorable. Ou bien ces règlements sont stupides au départ ou bien leur interprétation par les régions vise à satisfaire des intérêts particuliers (Une rumeur (sur un site anglais) dit :"Le rôle principal de l'éolien est de transférer de l'argent de la poche des consommateurs dans celles d'opportunistes "). Il est indécent d'interpréter un règlement européen comme une obligation de saccager notre environnement là où l'éolien n'a que des avantages minimes.

      Les Ardennes génèrent plus d'énergie renouvelable en exploitant leur bois que ce qu'ils pourraient générer avec des milliers d'éoliennes.  

Opposition internationale aux éoliennes

     Un rapport des parlementaires anglais montre que l'éolien n'est qu'une solution à court terme, inférieure à celles à long terme. Dans leurs conclusions, les auteurs (les Lords) disent en termes mesurés que la Commission européenne a eu tort de se focaliser sur le renouvelable (au lieu de se préoccuper seulement de la réduction d’émissions) et que le gouvernement anglais a eu tort de souscrire aux directives EU sans réfléchir. Le quota anglais est de 15 % de renouvelable (contre 13 % en Belgique). L’Angleterre a ses « Renewable Obligations Certificates » (9,1%) qui correspondent aux quotas de E-SER wallons (9%). L’étude montre que ces ROC ajoutent un coût de 50£/an/MWh à la facture de chaque ménages anglais (appendix 9) en plus des 30£/an pour les coûts d’intégration au réseau électrique, coûts qui sont nécessaires pour le développement de l’éolien. Un rapport néerlandais et nos études arrivent aux mêmes conclusions. Voici quelques extraits intéressants de l'étude anglaise :

      « Quoi qu’il en soit, les efforts pour atteindre les objectifs de l’UE auront un énorme prix et, s’ils ne sont pas bien gérés, risquent de distraire l’attention d’autres moyens de réduire les émissions de GES. ... Nous n’étudions pas ici si ces réductions sont justifiées en tant que contribution à un effort au niveau mondial. Cependant nous notons les points suivants :  - L’Union européenne s’est focalisée sur les renouvelables plutôt que sur d’autres méthodes pour réduire les émissions telles que l’efficacité énergétique ou une plus grande utilisation des centrales nucléaires. »

       « L’éolien doit être vu grosso modo comme une capacité additionnelle à celle qui devra être fournie de toute façon par des moyens plus sûrs ; et l’évidence suggère que son coût total, bien que déclinant dans le temps, reste significativement plus élevé que ceux de la génération électrique par des centrales thermiques ou nucléaires. »

        « La nature intermittente de l’éolien entraîne qu’il ne peut remplacer qu’une petite partie de la capacité des centrales à combustible fossile ou des centrales nucléaires si on doit maintenir une fourniture sans pannes de courant. (6% à 4% d’après une étude E.On). »

      « Le Gouvernement a établi … que la chaleur de la biomasse était une des sources potentielles de chaleur renouvelable qui sont les plus efficaces pour leur coût, tandis que les « Scientists for Global Responsibility » disent que « la Biomasse peut être utilisée directement pour fournir de la chaleur, par exemple des chaudières pour des plaquettes de bois ou des poêles à bois domestiques, et cela à bas prix. » 

      « L’utilisation de sources renouvelables de chaleur revient souvent moins chère que l’utilisation  de la génération d’électricité, et cela offre un domaine plus vaste puisque la chaleur compte pour deux fois la demande finale d’électricité. Il n’y a pas de problème d’intermittence avec la chaleur renouvelable. Nous recommandons que le gouvernement donne au moins autant d’emphase à encourager le développement et l’utilisation de la chaleur renouvelable qu’à la génération d’électricité renouvelable. »

      « Nous sommes préoccupés que la détermination à satisfaire les objectifs puisse conduire à une surenchère pour choisir des options à court-terme, simplement parce qu’elles sont disponibles, plutôt que parce qu’elles offrent la plus efficace et la plus économique façon de réduire les émissions de dioxyde de carbone sur le long terme. »

Coût du parc de La Roche pour le consommateur belge

      Le réseau électrique est légalement obligé d'acheter l'énergie renouvelable éolienne à 86,5 €/MWh aussitôt qu'elle est fournie (Ces règles s'expliquent par le lobbying de gaziers). Il ne peut revendre l'énergie intermittente qu'à environ moitié prix des fournitures garanties, soit 14,5 €, ce qui correspond à peu près à des certificats verts de 70 € (variable suivant les cours du pétrole). Un parc de 18 MW coûterait en subsides versés au promoteur de l'ordre de 44 M€ (en croyant le facteur de charge de 26% avancé par Electrabel).

     Avec une puissance produite de 24 GWh et un facteur de charge de 15,2%, les subsides seraient de 25 M€. Les subsides sont tels que les éoliennes restent artificiellement rentables pour les promoteurs même avec des durées actives de 1000 h.

      Les consommateurs belges (wallons, bruxellois et flamands) seront obligés de payer plus cher leur électricité pendant 15 ans pour un total de l'ordre de 100 millions d'euros pour ce seul parc. On essaie d'empêcher que des gens s'endettent sans en mesurer les conséquences mais la dette de l'éolien est de ce genre. (Ceci a été confirmé depuis par la crise financière récente). Les distributeurs d'électricité feraient mieux d'utiliser leurs capitaux pour créer des emplois locaux ou d'employer des méthodes plus efficaces pour réduire l'effet de serre et ne pas épuiser les combustibles fossiles. De nombreux projets tentent d'augmenter le nombre de parcs éoliens. S'il y avait 70 parcs comme celui de La Roche, la dette belge augmenterait de 7 G€, soit 3 % du PIB belge.

      Le coût de la dette serait encore plus élevé pour les consommateurs car le réseau électrique devra être modifié pour accepter de fortes surcharges intermittentes loin des zones d'utilisation.

Risque d'agrandissement du parc

      L'histoire de l'évolution des parcs existants montre les risques d'une autorisation de départ. Dans les premiers parcs en Europe, on a constaté que les anciennes éoliennes ont été remplacées par de nouvelles éoliennes de plus en plus gigantesques et de plus en plus nombreuses. Comme il semble que la procédure pour l'extension des parcs et l'agrandissement des turbines soit facilitée, La Roche-en-Ardenne pourrait se retrouver avec un immense parc d'éoliennes gigantesques et en croissance incontrôlable. On a déjà vu qu'entre des projets initiaux, (4 éoliennes de 1,5 MW) et aujourd'hui, l'inflation des dimensions a déjà triplé la puissance du parc et donc, à peu près, de ses nuisances.

        Il n’y a plus de zones purement agricoles en Belgique, toutes les campagnes étant en fait devenues des zones résidentielles. Le site choisi entre les villages est majoritairement un site résidentiel et touristique bien qu'il y ait aussi des activités agricoles.

      Le projet actuel de La-Roche-en-Ardenne prévoit implicitement un gonflement de la dette belge de 40 millions € et cela sans compter le coût des nuisances, telle que la perte de valeur de l'immobilier et la réduction des recettes du tourisme dans la région. Il n'est pas prévu de dédommagement pour le saccage touristique et paysager. Le site est particulièrement mal choisi, en zone touristique et avec un forte densité de population (455 riverains à moins de 1 km d'une éolienne).

    Une réduction de la production gazière de 24 GWh permet d'éviter l'émission de 9.200 tonnes de CO2, tandis que la même quantité d'électricité délivrée par des centrales nucléaires permettrait d'éviter 53.800 tonnes de CO2 et à un prix bien plus réduit. Les éoliennes terrestres ne remédient donc pas sensiblement au réchauffement climatique et n'ont pas d'avantages environnementaux notables comme le fait croire la propagande éolienne. Elle ne font que réduire la proportion de GES émis par unité d'énergie consommée mais d'une façon qui ne peut plus être améliorée.

    Un problème majeur est que la politique de l'éolien subsidié affaiblit la sécurité d'approvisionnement énergétique de la Belgique.

    Des emplacements alternatifs ont été proposés pour éviter que les éoliennes de La Roche soient installées à proximité des villages et des hameaux, dans les paysages où ils détonnent toujours malgré l'auto-admiration des paysagistes qui défendent l'indéfendable dans l'étude d'incidence.

     Il semble qu'un lieu de remplacement n'est valable que s'il est sur le territoire de La Roche. Si l'on veut poursuivre cette politique ("in the backyards controlled by our politicians"), il y a de bonnes opportunités de sites pour installer des éoliennes en coupant des surfaces de forêts, forêts que l'on peut replanter sur une surface équivalente à l'endroit où l'on comptait fixer des éoliennes (solution non préconisée ici). On se préoccupe plus du cadre de vie des arbres que des riverains. 

Nuisances jugées mineures par l'étude

     Des maisons proches des éoliennes vont subir des effets stroboscopiques pendant 25 heures par an (maximum de 16 minutes par jour). Comme la largeur des pales n'est ni précisée, ni connue, on se demande quelles sont les variations (clair, ombré) prises en compte pour décider quand cet effet commence à être insupportable.

     Au pied des éoliennes, on entendrait 60 dB par vent moyen (estimation Electrabel sans garantie que ce ne soit pas plus fort), ce qui est beaucoup plus que les valeurs habituellement citées (45 dB).

      Le bout des pales aurait une vitesse élevé (311 km/h  pour un tour en 21 secondes). Les essais pour mesurer si le bruit est tolérable ne sont pratiqués que pour des vitesses de vent de 7 m/s (25 km/h, force 4) quand l'éolienne ne produit encore que très peu. La vitesse nominale où l'éolienne produit de l'électricité de façon significative est de 12 à 15 m/s (43 à 45 km/h; de force 5 à 6). Des sites hollandais pensent que l'on a mesuré le bruit d'une éolienne alors que le vent augmentait et que ces résultats ont servi à définir la norme limitant les bruits tolérables en fonction du vent. Une limite tolérable devient ainsi 60 dB pour 43 km/h (force 5), limite où l'on peut encore converser en élevant la voix. Dans ces conditions de vent moyen (appelé nominal dans l'étude), le bruit des éoliennes est très marqué dans le silence de la nuit campagnarde à 350 m.

      Les éoliennes ne produisent pas en dessous de force 4 (limite de 3 à 4 : 6 m/s, 15 km/h). mais elles commencent à tourner dès force 2. Elles doivent être synchronisées (si elles ont de vieux alternateurs) avant de produire et elles ont besoin d'une minute avant de faire tourner leur rotor de 30 tonnes jusqu'à cette vitesse. Elles fonctionnent mal avec des vents variables mais essaient ainsi de profiter de toute rafale de vent.

       Le site éolien englobe à Beausaint un périmètre d'intérêt culturel, historique et esthétique (PICHE) à 600 m d'une éolienne. L'étude cite 800 m du 'noyau' d'habitat protégé (page 110). Cela n'a pas arrêté les vandales éoliens. Des routes et chemins classées comme "Vues remarquables" (entre Halleux et Petit Halleux) seront gâchés par des rangées d'éoliennes en face d'eux (à 1,8 km). Des deux côtés de la ligne d'éoliennes (ruisseau di Bronze et ruisseau de Halleux), les vallées sont de merveilleux lieux de promenade dans une nature préservée, riche et sauvage. Les promenades dans le Parc des deux Ourthe sont ponctuées de passages avec des vues panoramiques qui seront gâchées par les éoliennes.

     La principale ressource des habitants de La Roche-en-Ardenne est le tourisme et ses retombées sur l'emploi et l'immobilier : augmentation de la valeur des maisons et services aux résidents et aux visiteurs de passage. 

     Des promoteurs osent prendre le risque de diminuer l'attrait touristique de la région en détruisant le trésor d'un environnement naturel en y installant des engins industriels gigantesques et en mouvement constant.

Les éoliennes et l'environnement

    Des campagnes médiatiques ont fait croire que les éoliennes ont d'énormes bénéfices pour l'environnement. Les éoliennes en mer évitent d'émettre deux fois plus de gaz à effet de serre que les éoliennes terrestres en Belgique. Le pourcentage d'énergie renouvelable généré par les éoliennes comparé au pourcentage d'énergie fossile brûlée est mesuré par le facteur de charge. On ne peut donc pas dépasser 20% de renouvelable si le facteur de charge est de 20%, tandis que 80% de l'énergie génère des gaz à effet de serre. Pour vraiment réduire l'effet de serre, il faudrait avoir plus de 50% de renouvelable, ce qui est impossible avec un système éolien.

    Des affairistes ont faite croire qu'accepter des éoliennes est une bonne action. Il vaut mieux se mettre au courant des nuisances des parcs d'éoliennes parce qu'on ne peut avoir confiance en ceux qui sont impliqués dans l'affairisme de l'éolien [120]. À La Roche, la politique a été de fournir très peu d'informations. Ceux qui ne sont pas informés se plaignent moins que des gens au courant des nuisances. Les protestations viennent plus tard. Ce site Internet est destiné à les prévenir de ce qui les attend tant qu'ils peuvent réagir.

     Il n’y a pas de raisons de construire un parc éolien là où tellement de conditions défavorables sont réunies : endroit mal venté ; emplacement au milieu d’un site très peuplé (455 riverains à moins d’un kilomètre) ; concurrence avec la valeur touristique des lieux : menaces sur les emplois dépendant du tourisme ; frein au développement immobilier des hébergements de vacanciers et de touristes, des résidences secondaires et des lieux de repos ; perte de valeur des terrains.

      Une citation d'Adam Smith est toujours d'actualité: « Le lobby éolien résolut de prendre possession d’un pays dont les habitants étaient hors d’état de se défendre. Le pieux dessein de le convertir à l’Écologie sanctifia l’injustice du projet. Mais l’espoir d’y puiser des certificats verts fut le vrai motif qui décida l’entreprise. Toutes les entreprises des promoteurs éoliens paraissent avoir eu le même motif. Ce fut la soif sacrilège de l’or.»  La phrase originale d'Adam Smith est la suivante : « D’après le rapport de Colomb, le Conseil de Castille résolut de prendre possession d’un pays dont les habitants étaient hors d’état de se défendre. Le pieux dessein de le convertir au Christianisme sanctifia l’injustice du projet. Mais l’espoir d’y puiser des trésors fut le vrai motif qui décida l’entreprise (...). Toutes les autres entreprises des Espagnols dans le Nouveau Monde postérieures à celles de Colomb paraissent avoir eu le même motif. Ce fut la soif sacrilège de l’or (…). »

Opposition montante aux parcs éoliens wallons      

        Malgré la forte opposition des riverains partout en Wallonie, le ministre Antoine ignore les mises en garde transmises par le Parlement wallon et donne l'impression qu'il veut autoriser d'urgence le plus grand nombre de parcs éoliens avant d'être balayé par les prochaines élections.

       Son parti, comme d'autres, a pris la décision, électoralement risquée, d'abandonner l'opposition à la "Sortie du nucléaire". Cette décision économiquement justifiée entraîne que l'éolien wallon sera encore moins rentable parce qu'il ne sera plus accepté par un réseau saturé par la production de base. La priorité d'accès au réseau dépend de la rentabilité du demandeur et l'éolien est situé après les plus rentables, c.à.d. après la cogénération et l'éolien offshore. Cette situation entraîne que l'éolien terrestre inutilisable sera encore moins rentable pour les consommateurs belges (ou seulement pour les Wallons si la distribution électrique est scindée comme d'autres services belges).

       On se demande quels impératifs poussent le ministre wallon à cette politique suicidaire car c'est lui qui sera rendu responsable d'une conséquence de la crise économique, du nombre de ménages wallons en difficulté qui ne pourront plus payer leur facture d'électricité et seront raccordés par un compteur ne fournissant plus que le courant nécessaire à quelques lampes et à une petite télévision.

        Les mises en garde ne manquent pourtant pas sur les sites de défense des riverains. qui représentent une masse de plus en plus importante d'électeurs connaissant les candidats et les partis qui  défendent une politique énergétique efficace et respectueuse de l'environnement.

Les voyages forment-ils les parlementaires ?

    Le bourgmestre de La Roche (et député wallon) a fait un voyage controversé en Californie. On lui reproche d'avoir dépensé les 10 000 € du voyage. Il s'en est excusé. A-t-il appris quelque chose ? S'est-il rendu compte que l'Amérique est un pays désertique en comparaison de la Belgique, qu'on peut y construire des parcs éoliens sans être à plus de 3 km d'une habitation. C'est là qu'il faut ériger des éoliennes, pas dans l'Ardenne touristique, peu venteuse et densément habitée. Il ne semble pas se rendre compte que ce montant d'un voyage d'étude n'est rien par rapport aux autres dépenses qu'il impose à sa commune et à la Belgique. Un des buts d'un voyage d'étude pour des dirigeants qui brassent des millions  d'euros (comme les bourgmestres des vastes communes belges) est de se rendre compte du coût et de l'utilité (ou de l'inutilité) des grandes dépenses mais nous n'avons pas entendu de "mea culpa" sur sa politique éolienne, seulement sur une dépense 1000 fois plus faible. Il devrait employer  toute son énergie à contrecarrer le parc éolien. Cette aberration va confisquer de l'ordre de 34 million d'euros de valeur immobilière aux propriétaires des villages autour de Beausaint et Ronchamps (perte de valeur immobilière des maisons et des terrains au voisinage du parc éolien). Ce parc va obliger les Belges (ceux qui ont un compteur d'électricité) a payer un montant estimé de subsides de 118 million d'euros. Comme cela produit de l'électricité 3 fois plus chère, l'augmentation des facture sera donc de 78 million sur 15 ans.

       Il semble que les parcs éoliens établis là où le coefficient de charge est de 20 % ou moins ne compensent pas les suppléments de gaz nécessaires pour faire tourner des centrales d'appoint en régime complémentaire à celui du vent, c'est à dire en régime très variable. Leur rendement est presque divisé par deux (de 58 % à 38%) en cas de production variable par des TGV fonctionnant comme des turbines à gaz au lieu de leur mode en cycles combinés. C’est à cause de cette contrainte technique que surgit le paradoxe suivant : Un système éolien avec backup consomme parfois plus de gaz que le même sans éolien. Le problème est similaire à celui d’une voiture prise dans des embouteillages qui consomme deux fois plus qu’en roulant régulièrement sur autoroute. Ce backup éolien accroît la consommation totale de combustibles fossiles et donc les émissions de CO2. Ce paradoxe complexe était soupçonné par plusieurs chercheurs. Des statistiques récentes sur la fourniture d’énergie en Angleterre permettent de corroborer le sérieux de ces préoccupations.

     Les promoteurs et les lobbies ne devraient pas pouvoir raconter n'importe quoi à ceux qui n'ont pas appris à calculer le prix des choses. Il faut conserver à tout prix la valeur résidentielle et touristique du patrimoine de La Roche et la préserver de promoteurs avides et sans scrupules.

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Manœuvres médiatiques pour manipuler les scientifiques

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Réchauffement climatique

Notes de lecture: Carbon Democracy

Le réchauffement climatique (20 pages pdf)

Emplois éoliens en Chine

Les quotas sectoriels sont contre-productifs

Contestation au parlement wallon

Une étrange autorisation invalide

Rumeurs et désinformations des lobbies éoliens

Le truc de la doubles erreur mal corrigée à moitié

Suppression de l'autorisation d'implanter à 350 m des maisons.

Prix des subsides pour les consommateurs

La responsabilité sociale des entreprises

Copenhague en question

deDuve et les OGM

Opposition montante

Claude Allègre et Jacques Attali à propos de l'éolien

English translations

Province du Luxembourg, Gapper

L’éolien: Comment ça marche financièrement

Méthode de publicité - propagande du lobby Apere

Rendement du backup éolien

L'expérience ratée à Estinnes

Pourquoi l'offshore est-il moins cher et meilleur que l'on-shore ?

Emplois éoliens en Chine

Liens vers des études du changement de climat 

Coûts des énergies d'après la CE

Le plan gazier et éolien du pétrolier T. Boone Pickens

Expropriations

Réunion d'information ou d'intimidation

Marché de l'électricité

Les éoliennes peuvent-elles remplacer le nucléaire ? C'est le gaz qui remplace ainsi le nucléaire.

Élections 2009 et politique énergétique

Évaluation des Directives européennes sur les renouvelables

Évaluation des Directives européennes sur les renouvelables (dossier imprimé)

English version of the evaluation of EC Directives

Les milliards des éoliennes

Voyage de parlementaires

Cogénération

Les quotas sectoriels sont contre-productifs

Directives européennes sur l'énergie

Politique énergétique et rendements

Publicité éolienne à la télévision

Délestage de la production

Écologie et  environnement

Scénarios de mix énergétique en Belgique

Données économiques

Politique éolienne de la Région wallonne

Position  de l'IEW pour 2009

Lampes basse consommation

Pour ou contre l'éolien ?

Un prétendu foisonnement

Le CO2 évité par l'éolien comparé au CO2 émis pour le transport

Négocier ce qui suivra  Kyoto

Éoliennes ou nucléaire ?

Autorisation non valable de l'éolien

Comparaison des coûts de transport des énergies primaires

Critique de "Éolien : rumeurs et réalités"

Enseignement du coefficient de charge

Gestion d'un réseau libéralisé

Politique de l'éolien au Parlement wallon

Crise financière et arnaques

Voitures et énergies alternatives

Parcs offshore

Investissements

Sons graves propagés au loin

Subsides pour l'énergie

Coûts faussés de l'électricité

Prospectus

Réunions pour vendre l'éolien

Droit à polluer

Problèmes techniques de l'éolien

Énergies pour sauver le climat

Épuisement des combustibles fossiles

Coûts actuels et futurs des énergies

Transport de l'électricité

Gestion du réseau

Éoliennes et réseau en Angleterre

Pipelines et gazoducs

Lignes HT et Parc des deux Ourthe

Gestion wallonne de l'énergie

Idées fausses sur l'énergie

Les gazoducs de la Caspienne

Coût du courant pour le client

Lignes HT supplémentaires pour pour l'éolien

Foisonnement

Anomalies concernant l'électricité belge

Surabondance du gaz naturel comprimé

Coût de l'éolien et des subsides

Le bois, énergie renouvelable

Revendications des lobbies éoliens

Le lobby nucléaire

Le financement de la recherche

Les climatologues en désaccord avec les ingénieurs

Promotion du gaz naturel

L'éolien pour vendre le gaz

Petit cours sur le prix des énergies

Technologie de la cogénération

Cogénération

Scénarios du futur

Les revendications des éoliens

Les trucages des sondages

Dossier sur le coût des éoliennes (32 pages)

Flux globaux d'énergies

Menace éolienne sur le  réseau allemand 

Limites à l'installation de l'éolien

Éolien au Danemark

Les conseillers intéressés

Experts paysagistes

Catastrophisme

Origine  de l'obsession éolienne

Justification des chiffres cités

Tours urbaines et éoliennes campagnardes

Conférence EWEC

Subsides à l'éolien

Accidents

98 cas de bris de pales

Photos des turbines

Affichage

Coût du projet de parc éolien à La Roche

Méthodes de vente

Responsabilité sociétale des entreprises et environnement

Histoire des campagnes pour l'environnement

Oiseaux exterminés

Perturbation de  téléphones mobile

Réserves d'uranium

Critique d'études sur les réacteurs nucléaires

Tchernobyl

Kyoto

Procédures de décision

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