Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Traduction d’extraits d’un article de Matt Riddley dans le magazine « The Spectator » du 3 mars 2012.
(Ce journal passe pour être la source principale d’information de la classe politique anglaise)

Vents de changement en Angleterre

Le gouvernement a finalement vu au delà de la mystification des parcs éoliens

       Le pourcentage arrondi de l’énergie produite par l’éolien dans le monde aujourd’hui est : zéro. Malgré les subsides (pris sur des retraités qui ne peuvent plus se payer du chauffage), malgré le déchirement des communautés rurales, les jobs détruits, les vues gâchées, les pylônes érigés, les forêts abattues, les chauve-souris massacrées, les oiseaux de proie tués, les accidents industriels, les routes embouteillées, les lacs pollués en Mongolie par l’extraction des terres rares, toxiques et radioactives, qui fournissent le neodymium indispensable pour les éoliennes à vitesse variable (il en faut une tonne par éolienne), malgré tout cela, l’énergie totale générée chaque jour dans le monde par l’éolien n’a pas atteint le demi pourcent. Si l’éolien était utile, cela aurait été prouvé avant 20 ans d’essais. Les citoyens anglais le voient clairement, mais les politiciens sont souvent sourds quand ils le veulent.

Page de garde du Spectaor du 3 mars 2012 

       Les bonnes nouvelles sont, qu’en y regardant de près, le gouvernement de Cameron a repris ses esprits à propos de ce gigantesque fiasco. Les plus grands investisseurs en éolien offshore - Mitsubishi, Gamesa et Siemens - commencent à s’inquiéter de ce que le gouvernement ne soit plus avec eux. Vesta, qui avait des plans pour construire une usine dans le Kent, demande si le premier ministre a l’ambition de développer l’éolien avant de construire son usine. Cameron va-t-il rassurer les magnats de l’éolien en proclamant que ses plans sont de continuer à subsidier l’éolien ou va-t-il battre en retraite ? Le vent politique a certainement changé de direction. Georges Osborne s’est définitivement déclaré contre l’éolien parce qu’il est devenu incontournable que tout le mode sait combien elles coûtent. L’équipe du chancelier a encouragé les parlementaires à signer une lettre au premier ministre, il y a quelques semaines, disant que : «  En ces temps de contraintes financières, nous pensons qu’il est imprudent d’obliger les consommateurs à payer, sous la forme de subsides pris sur les factures, pour la production d’énergie intermittente et inefficace qui caractérise les parcs éoliens onshore ».

       Il est difficile de trouver quel avantage nous tirons de l’argent investi dans l’éolien. Le total des émissions de carbone évitées par l’éolien est probablement moins de 0,6%, parce qu’il faut garder des centrales brûlant des combustibles fossiles comme backup quand le vent ne souffle pas. Ce peut même être un nombre négatif.

        Donc, même si vous acceptez les prédictions les plus alarmistes sur le changement climatique, ces éoliennes qui ont dénaturé vos paysages favoris ne feront rien pour vous aider. La révolution des gaz de schistes n’a pas seulement contredit l’industrie éolienne en lui montrant comment réduire vraiment les émissions de carbone mais en balayant leur dernier petit argument : que les réserves diminuant de combustibles fossiles vont entraîner une augmentation de leur prix si élevée que l’éolien deviendra finalement compétitif même sans subsides. Même si le pétrole reste cher, le prix du gaz naturel va rester très bas pendant les prochaines décades.

       Bien qu’ils puissent ne pas l’admettre pour un temps, la plupart des ministres ont réalisé que les calculs pour justifier l’énergie éolienne ne sont pas encourageants et ne le seront jamais. La découverte de gaz de schistes prés de Blackpool a des implications profondes pour la sécurité d’approvisionnent de l’énergie britannique, bien que le gouvernement ait peur de les explorer. Il a préparé un programme de subsides massifs pour des parcs éoliens qui semblent dépassés, à la fois comme moyen de production et d’évitement d’émissions. Il est presque impossible de trouver à quoi elles servent, si ce n’est d’apporter une fortune à ceux qui profitent de la mystification.

       Même en période d’expansion, les parcs éoliens sont hors de prix car leurs justifications écologiques et économiques ont été balayées. Dans les périodes d’austérité, la politique éolienne est condamnée, même si des contrats signés trop tôt vont obliger à encore poursuivre l’expansion d’usines éoliennes inutiles. Mais la mystification est finie. Et si on examine les dommages économiques et environnementaux, la question actuelle est : "Comment de tels mensonges furent-ils entretenus pendant si longtemps". Ce n’était pas un mystère que l’éolien était une solution futile comme source abondante et rentable d’électricité. Aussi, comment l’arnaque a-t-elle trompé tant de gens chargés de la politique énergétique ?

        Une réponse est l’argent. Il y a eu trop de gens avec le museau dans la mangeoire. Pas seulement les constructeurs, exploitants, et propriétaires terriens des parcs éoliens, mais des financiers. Les sociétés amassant du capital pour les parcs éoliens étaient à la mode il y a quelque temps. Des revenus garantis sont ce que les capitalistes aiment. Les exploitants étaient même payés pour déconnecter leurs monstres quand un vent fort risquait de saturer le réseau.

       Jeremy Grantham, qui a fait fortune en créant des fonds toxiques, a payé 12 millions de livres pour fonder un département (portant son nom) à la ‘London School of Economics’ pour défendre les thèses des Verts. Dans la même veine, Greenpeace et WWF (Worldwide fund for nature) ont des fonds de près d’un milliard $/an. WWF a un budget de 68 million $/an rien que pour ce qui est appelé « public education » mais devrait s'appeler bourrage de crâne.) L'éthique de tous ces dons est jugée indiscutable : Ils servent à l’éducation, pas à la propagande.

       La fondation William and Flora Hewlett au capital de 7,2 Milliards de dollars a accordé en 2011 une subvention de 100 millions de dollars pour un lobby éolien, ‘Climate Works Foundation’, en plus de 481 millions accordés en 2008. Le « Sierra Club », une ONG environnementale a admis avoir reçu 26 millions de l’industrie du gaz pour dénigrer le charbon. Mais l’argent n’est pas la seule raison pour laquelle les politiques se sont mis à croire aux contes de fées éoliens. Des raisons plus nobles sont préférées. Les psychologues qualifient le fait de « prendre ses désirs pour des réalités » de « corruption pour une noble cause ». N’importe quel moyen peut ainsi être utilisé si le but semble vertueux.

        Les politiciens sont très adeptes d’exploiter cette motivation. Dans leur désir de paraitre modernes, ils embrassent toutes sortes de causes à la mode. Quand cela se produit, que la pensée de groupe s’empare des partis politiques et que les médias en concluent qu’il n’y a pas lieu de débattre, les erreurs les plus graves peuvent survenir. Le support financier pour de l’éolien inutile est né d’une profonde erreur intellectuelle, d’une erreur qui s’est développée parce que personne n’a osé discuter la pensée conventionnelle, la pensée unique.

        C’est précisément dans ce culte du consensus, dans cet environnement de chasse aux sorcières que les plus grandes erreurs surviennent. Il y a plus de 3500 éoliennes en Angleterre, et des centaines en plus en construction. Il serait dommage de les démonter toutes. Les plus grandes devraient subsister, comme une grue sur un quai abandonné, pour que les générations futures puissent s’en émerveiller. Elles n’auraient jamais été efficaces pour générer de l’électricité mais il ne pourrait y avoir de meilleur monument à la folie de l’humanité.  

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