Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Méthodes de publicité occulte des lobbies éoliens

Publicité éolienne à la télévision

     Remarques sur une Émission RTL+ du MERCREDI 4 FÉVRIER, 12h40 : ÉOLIENNES : POUR OU CONTRE ?

      RTL a invité deux représentants des bénéficiaires de l’éolien, Madame Annabelle Jacquet, Secrétaire Générale d’EDORA. (Elle a signé des prospectus vantant les placements financiers dans l’éolien) et Monsieur Fernand Grifnée, directeur de la communication chez Electrabel. Electrabel installe des parcs éoliens et est donc le principal bénéficiaire de la manne éolienne, d’autant plus énorme que la procédure de marché public, qui assurait les prix concurrentiels les plus bas, a été supprimée pour l’éolien.

     Il s’agit d’une publicité commerciale étonnante pour une télévision qui fait en général uniquement de la publicité officielle.

      Les deux invités ont vanté la politique énergétique de la Région wallonne qui accorde des bénéfices extraordinaires à l’éolien grâce au quota d’électricité provenant de sources d’énergie renouvelable (E-SER), un quota de 9 % en Wallonie, probablement le plus élevé du monde, un quota assorti d’amendes qui reviennent jusqu’à 134 €/MWh tenu compte de la non déductibilité dans les impôts).

       Les invités ont prétendu que la Belgique était avant-dernière pour l’éolien. Cela veut plutôt dire qu’elle est numéro deux pour la résistance à l’arnaque éolienne. Cette bonne note pour la Belgique ne s’applique pas à la Wallonie qui a déjà trop d’éoliennes, lesquelles sont d’ailleurs installées à des endroits où le vent est peu propice et où le nombre de riverains dont le cadre de vie est détruit est maximum du fait de la densité d’habitation.

       Les messages des invités sont les suivants.

      La représentante des promoteurs a affirmé qu’une distance limite entre les maisons et les éoliennes n’est pas souhaitable car il y a des circonstances où cela ne gêne pas. Elle prétend qu’on n’entend plus les éoliennes à 400 m. Par vent faible, quand les éoliennes tournent au moteur, elles font effectivement peu de bruit mais cela n’est plus le cas dès que le vent augmente, ce que ne remarquent pas ceux qui visitent des éoliennes par beau temps mais dont souffrent les riverains toujours présents. Des médecins spécialistes demandent plus de 1500 m pour éviter des symptômes dangereux.

       Le choix des sujets montrait déjà comment la discussion allait être biaisée. Quel est le bruit exact produit par les éoliennes en décibels ? Le bruit des éoliennes est un flop-flop répétitif et énervant qui dépend de la force du vent et qui envoie des sons graves qui se propagent plus loin que les bruits ordinaires. Les décibels sont une mesure inadéquate de la nuisance du bruit des éoliennes. Les décibels mesurent surtout les fréquences moyennes, pas les sons graves. Les décibels sont mesurés par vent moyen alors que le flop-flop est maximum quand l’éolienne produit à sa puissance nominale, soit à partir de 12 m/s (43 km/h). Le bruit dépend de la force du vent, de sa fréquence dominante (dans les sons graves) et de sa signature qui permet de distinguer le flop-flop lancinant même avec un fort bruit ambiant. La mesure par des décibels est un truc astucieux des lobbies éoliens pour évacuer le problème mais ne mesure en aucune façon la nuisance.

       Les invités ont prétendu que des enquêtes avant permis d'urbanisme permettent d’empêcher l’installation d’éoliennes là où cela est préjudiciable au paysage ou à la faune. Le représentant d’Electrabel ferait bien de vérifier comment cela s’est passé dans leur tentative de forcer un permis de bâtir à La Roche-en-Ardennes. Le ministre Wallon de l'énergie n’a tenu compte ni des protestations des riverains, ni des avis réservés des principaux services consultés. Comme il est (ou était) aussi ministre de l'environnement, il peut juger que tout est acceptable. Par exemple, Electrabel voulait installer ses éoliennes sur le parcours des cigognes noires entre deux réserves identifiées par Natagora.

      Le comble de l’impudence est l’explication par Edora de la perte de valeur des maisons. C’est à cause des mouvements anti éoliens qui se multiplient partout dans le monde que les acheteurs prennent peur et ne veulent pas des biens proches d’un parc éolien.

      Les invités ont fait un compliment involontaire aux organismes qui luttent contre les installations éoliennes anarchiques. Ils les traitent d’égaux en disant qu’il s’agit de professionnels de l’information ou plutôt de la désinformation. Les invités leur ont prêtés leurs propres méthodes : ils assènent leurs slogans et les répètent jusqu’à ce que les gens les croient. Il suffit de lire les assertions de l’Apere pour être convaincu que cela décrit leurs propres méthodes. Par contre, les opposants prennent soin d’expliquer et de justifier leurs assertions.

      Les lobbies éoliens ne veulent pas admettre que les centrales d’appoint sont un complément indispensable aux énergies intermittentes et doivent être prises en compte dans le bilan carbone. Cette attitude dogmatique rend toute discussion scientifique impossible. Quand il s’agit d’un débat où les opposants n’ont pas été invités, les slogans sur le rôle écologique des éoliennes peuvent alors être assenés librement pour devenir crédibles grâce à la répétition.

      D’après Edora, des études scientifiques (lesquelles ?) auraient une vue nuancée sur l’éolien. Tout ce qui n’est pas slogan doit leur paraître nuancé. Quand on examine les enquêtes d’opinion de l’Apere, on ne peut qu’être édifié par le manque de sérieux d’un organisme subsidié mais brouillé avec la science. C’est sur ce sondage inepte (pour ne pas dire truqué) que les lobbies se basent pour faire croire que les riverains acceptent les éoliennes et préservent leur patrimoine immobilier.

      En répondant à une question concernant le moment où le bilan CO2 et la rentabilité des éoliennes était atteint, les invités ont oublié la seconde partie de la question pour ne pas devoir avouer qu’elles ne deviennent jamais rentables sans subsides.

Information utiles à tirer de l’émission

      Les organismes qui profitent de façon anormale de l’éolien ont ainsi signalé ce qu’ils craignent le plus, une indication précieuse des moyens efficaces pour faire cesser leur action destructrice sur le cadre de vie wallon et l'endettement de la Belgique.

Les conclusions sont donc :

  1. Le quota d’E-SER est le règlement que les politiciens, soucieux de la qualité de vie de leurs concitoyens, doivent faire supprimer en priorité pour préserver le pouvoir d’achat des Belges, pouvoir d’achat  qui sera réduit si les installations éoliennes en Wallonie continuent à endetter la Belgique.
  2. Il faut imposer une limite raisonnable entre les éoliennes et les habitations, disons 10 fois la hauteur de ces engins (1500 m pour 150 m de haut).
  3. Les promoteurs d’un parc éolien doivent être contraints d’exproprier toute habitation ou terrain à bâtir situé à moins de 1500 m d’une éolienne et de compenser financièrement la perte de valeur des autres biens immobiliers (disons, jusqu’à 3 km quand le parc éolien se situe dans le paysage).   

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