Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Fred Singer a étudié les quotas de renouvelable. Ses conclusions aux USA sont aussi applicables en Europe.

Le GIEC ne recule devant aucune méthode pour contrer les sceptiques.

Quotas de renouvelable

      Traduction d'un résumé mis à jour d’un article. Original de Fred Singer (SEPP) 7 août 2010.

      On propose au sénat américain d’augmenter les quotas d’électricité renouvelables (RES : Renewable electricity standard) à 15% de la fourniture d’électricité (En Wallonie on les augmente à 30%). Pourtant il est devenu évident que le vent et le solaire ne sont pas rentables et probablement ne le seront jamais, même après une augmentation significative des combustibles fossiles. Cette augmentation de quotas signifie que les consommateurs devront supporter encore plus de promoteurs et de lobbyistes qui traient déjà la vache à lait des gouvernements pour obtenir des subsides et des réductions d’impôts pour leurs projets d’usines éoliennes et solaires.

      L’arnaque est que l’énergie propre est présentée comme une façon de sauver la Terre du sort funeste du réchauffement climatique du à l’homme. La fraude consiste à prétendre que l’énergie produite sans CO2 est propre. L’usage inapproprié du mot ‘propre’ est une partie du problème. Débarrasser les fumées des polluants comme les oxydes de souffre et d’azote et des métaux lourds comme le mercure est une dépollution réelle, exigée depuis longtemps par de nombreux règlements. Mais le CO2 n’est pas un polluant. Il n’est ni toxique, ni irritant. Il n’a pas d’effet de serre significatif quand il est combiné à la quantité variable de vapeur d’eau atmosphérique, bien plus abondante. Pour accepter cette version, il faudrait croire que le CO2 des énergies fossiles a un effet notoire sur le climat. Ce qui est sûr, c’est que le CO2 améliore les rendements agricoles.

       Le dérapage économique est le suivant. Le vent est intermittent. Quand son énergie dépasse quelques pourcents, il faut préparer de grandes centrales à gaz d’appoint pour qu’elles soient prêtes à remplacer immédiatement le vent quand il faiblit. La comptabilité écologique camoufle ce fait, d’une part, en ignorant le poids financier du réseau électrique renforcé et des centrales d’appoint en mode cyclique qui sont tous deux nécessaires aux projets éoliens et, d’autre part, en faussant le fort taux d’émission de CO2 des centrales d’appoint en régime cyclique.

      La plus vicieuse partie de l’arnaque est de justifier ces quotas par la création d’emplois verts, mais depuis quand le gaspillage crée-t-il des emplois réels ? Pourquoi ne pas laisser les consommateurs épargner pour créer de vrais emplois ? Une étude espagnole montre que chaque emploi vert supprime deux ou trois emplois réels. De toute façon, la fabrication d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques est maintenant délocalisée en Chine où la main d’œuvre est moins chère. Le Danemark a demandé l’aide européenne pour ses ouvriers mis au chômage par l’arrêt de l’industrie éolienne chez eux. Les seuls emplois verts locaux consistent à nettoyer la surface des panneaux solaires et, après installation, à remplacer les pales arrachées des éoliennes existantes.

      L’hypocrisie des quotas de renouvelable est déconcertante. On trouve normal que les consommateurs subsidient grassement les méthodes de réduction du CO2 qui ne fonctionnent pas (le vent et le solaire) mais chichement celles qui fonctionnent (l’hydraulique, la biomasse, la cogénération) ou négativement celles qui ont fait leur preuves (taxe spéciale sur le nucléaire). La rente nucléaire récupérée ne va cependant pas aux consommateurs qui avaient trop payé.

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