Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Ipsos maintient sa tradition de fabriquer des sondages truqués. La nature faussée de leurs précédents sondages a été établie dés qu’ils publiaient leur rapport. Ils choisissent maintenant de publier ce rapport longtemps après que le communiqué de presse ait été diffusé et de réduire ce rapport à quelques panneaux.

Sondage éolien truqué en 2014

Un sondage IPSOS. Énergies renouvelables :

      Bruxelles, le 2 avril 2014 - Un sondage IPSOS a été réalisé à la demande des fédérations des énergies renouvelables (EDORA, ODE et BOP) à la veille des élections. Avec du retard, Ipsos a publié un rapport de sondage (Une présentation Powerpont de 5 panneaux).

       L’échantillon de population est formé de gens qui acceptent d’être sondés moyennent des gains de points donnant lieu à des avantages divers. Voici comment IPSOS les recrute : « Vous pouvez nous rejoindre directement depuis notre site Web. Il vous suffit de cliquer sur le lien S'INSCRIRE dans le menu. Pour le moment, vous ne pouvez rejoindre Ipsos Access Panels que sur invitation ou sur recommandation de personnes déjà inscrites. Le formulaire d'inscription regroupe des questions sur vous et votre foyer. Ces informations nous permettent de déterminer les enquêtes les plus adaptées à votre profil. Nous ne vous enverrons par exemple pas une enquête consacrée aux aliments pour chiens si vous n'avez pas de chien chez vous. »

      Ipsos a donc une description de chaque candidat au sondage et ces informations leur permettent de sélectionner ceux qui répondront de la façon voulue à un sondage.

      Parmi les gens devant répondre à des questions sur l’éolien, 25% habitent dans des zones moins peuplées que de petites villes, dont 32% de wallons, soit 8% de wallons en zone rurale, soit 80 personnes concernées sur 1003.

      A la question : « La Belgique s’est engagée à fermer pour 2025 ses centrales nucléaires existantes. Quelles sont les trois sources d’énergie qui ont votre préférence pour produire notre électricité après 2025 » ? 16% ont persisté à choisir du nucléaire (nouvelles centrales), un résultat surprenant et intéressant car il signifie que la « Sortie du nucléaire » n’est pas acceptée par une grande partie des Belges, plus préoccupés de leur pouvoir d’achat.  Seuls, 2% ont choisi le charbon, contre 11% qui choisissaient le gaz, alors que les autorités allemandes ont choisi le charbon plutôt que le gaz car il est deux fois moins cher, ce dont les sondés belges n’ont pas été informés. 69% n’avaient donc que le choix restant des renouvelables mais la présentation du sondage ne leur demandait pas s’ils étaient d’accord que l’exclusion du charbon allait doubler ou tripler leur facture d’électricité.

       A la question : « Selon vous, quels sont les 3 critères auxquels devrait répondre la production d’électricité en Belgique ? » 39% ont choisi : « une énergie à moindre coût pour le consommateur », ce qui devrait éliminer le renouvelable, beaucoup plus cher, un résultat qui n’apparait pas dans le communiqué médiatique de ce sondage.
Les autres réponses : « 19% pour une réduction des gaz à effets de serre » ne favorisent pas le renouvelable qui, à cause de son backup, n’a pas démontré qu’il réduisait le CO2. 8% des sondés favorisent la création d'emploi en Belgique, mais le renouvelable avec des éoliennes importées et d’énormes capitaux ainsi immobilisés, diminue plutôt les emplois.    
D’autres propositions de réponse : « une production n'engendrant pas de risque d'accidents majeurs » ou « ne générant pas de déchets dangereux » exploitent la peur du nucléaire mais il n’y a plus que 34% des sondés qui donnent priorité à cet aspect plutôt qu’au pouvoir d’achat.

     Une dernière question est ambigüe : « Pensez-vous que l’énergie éolienne devrait contribuer pour une grande part à l’approvisionnement en électricité de la Belgique ? » Que veut dire « une grande part » ? Est-ce plus de 3% ? Il faut répondre à cette question par oui ou non ou refuser de répondre à ce genre de question sans signification réelle. Il semble que 15% de l’échantillon sondé n’ont pas répondu « oui » et seraient donc contre l’éolien, ce qui correspond au pourcentage de sondés qui risquent d’être incommodés par l’éolien (habitants des campagnes). 

       Le communiqué de presse conclut : « ces résultats devraient inciter les mandataires politiques à poursuivre un développement continu de la filière éolienne… Les fédérations des énergies renouvelables (EDORA, ODE et BOP) appellent ainsi les futurs gouvernements fédéral et régionaux à apporter rapidement un cadre règlementaire stable et sécurisant pour les investissements réalisés et futurs dans le renouvelable. En effet, afin de répondre à la volonté d’une large majorité des Belges, il est capital de préparer dès maintenant l’après nucléaire par un plan réfléchi de développement renouvelable. Il en va du maintien de milliers d’emplois locaux générés grâce aux technologies renouvelables. »

     Le communiqué de presse explique clairement pourquoi les industriels éoliens ont besoin des nouveaux décrets préparés par les ministres écolos pour leurs affaires et comment faire payer cette politique par les factures d’électricité des consommateurs. C’est ce qui explique ce sondage boiteux fait dans l’urgence. Ce sondage montre que l’information concernant le prix des renouvelables, leur efficacité et leur effet nocif sur l’emploi et l’économie n’est pas connue et comprise des sondés et donc des Belges. Cela est peut-être le but des lobbies qui ont commandité ce sondage, lequel montre que leur travail de désinformation médiatique a été efficace.

     Comment les résultats du sondage entraînent-ils la conclusion énoncée dans le communiqué de presse ? La Belgique pourrait avoir bien plus d’emplois avec une politique énergétique saine, qui diminuerai le prix de l’électricité pour les industries, qui libèrerait du capital pour la création d’emplois, qui augmenterait le pouvoir d’achat des Belges et qui favoriserait ainsi le développement économique et l’emploi.

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