Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Pour ceux qui doutent que les lobbies éoliens et le parti écologiste peuvent promouvoir leurs agendas sans que les parlementaires belges ne s'en rendent compte, voici ce qui a été décidé pour doubler le prix de l'électricité sans qu'aucun responsable belge ne s'y oppose.

Plan belge pour le renouvelable (2012)

     La production éolienne du graphique suivant est extraite du Plan d’action national en matière d'énergies renouvelables pour la Commission européenne (édition de novembre 2010). Ces données sont utilisées ici pour les exemples quantifiés.

Plan belge 2012 pour le renouvelable 

      La puissance éolienne en Belgique est de 733 MW en 2010, principalement en onshore. La production d’énergie éolienne est alors de 1 TWh, correspondant à un coefficient de charge (‘load factor’) de 15,4%. La puissance éolienne utile est en moyenne de 112 MW et varie entre 0 et 733 MW.

      En 2020, le plan prévoit que la production des usines éoliennes sera 10 fois plus importante qu’en 2010 ! Les fluctuations de production éolienne seront aussi multipliées par 10. Cela est inscrit dans ce Plan que la Commission européenne considère comme une obligation légale de la Belgique, bien qu’aucun parlement n’ait été consulté sur ce plan établi par des fonctionnaires belges, conformément aux plans des lobbies éoliens. L’échec des conférences de Copenhague et de Cancun a mis en évidence que les Nations Unies n’ont plus de mandat pour prolonger les obligations du protocole de Kyoto après 2011. On n'attend pas de résultats différents pour la prochaine conférence à Johannesburg. Pour les mêmes raisons, les plans environnementaux de la Commission européenne n’ont plus de raisons d’être, bien qu’on constate que les médias ignorent ces derniers développements et que la population est ainsi faussement informée.

      Depuis 2009, les fluctuations imprévisibles de la production éolienne (8% de la puissance maximum disponible) ont dépassé les fluctuations imprévisibles de la demande (7%). Les centrales thermiques d’appoint devront donc fonctionner de plus en plus souvent en mode cyclique quand les fluctuations de la production éolienne augmenteront et leur rendement va empirer.

      En 2020, le plan belge prévoit que la production par l’éolien sera en moyenne de 11% (ou de 25% de celle du thermique), c'est-à-dire variera de 0 à 125 % par vent fort, or il est impossible de dépasser la demande et il sera nécessaire de déconnecter très souvent les éoliennes du réseau, surtout de nuit (Ce ‘Curtailment’ est déjà souvent nécessaire au Texas comme l’a révélé l’étude Bentek). Ces productions inutilisables expliquent que le prix de l’électricité éolienne intermittente sur les marchés est fréquemment négatif (jusqu’à moins 100€/MWh, compensé par les CV que des irresponsables ont promis aux producteurs éoliens). La politique de développement éolien à tout prix devient rapidement ruineuse et irréaliste.  

Le surcoût est reporté sur le consommateur final.

       Le surcoût de l’éolien est reporté sur les factures des consommateurs d’électricité. Le surcoût pour les clients publics est reporté sur les impôts. Le surcoût pour les industries est reporté sur ce qu'elles produisent, c'est-à-dire sur le coût des produits exportés et sur le coût de la vie. Ces cumuls entraînent que le choix de l’option éolienne, au lieu de l’option nucléaire (deux fois moins chère), fait varier le coût de l’énergie primaire pour l’électricité entre 1,83% et 3,6% du PIB belge (235 G€), une différence annuelle de l’ordre de 5 G€ au niveau de la Belgique. Si l’éolien était généralisé, il diminuerait le pouvoir d’achat des Belges de près de 2 % et augmenterait de 2 % les prix à l’exportation des produits belges. On devrait ajouter le coût énorme de l’amélioration requise du réseau si l’éolien était développé suivant les plans européens, plans portés par l'entreprise chargée du monopole du réseau belge, Elia.

       «Il ne faudra pas s'étonner que le public se rebiffe. C'est la conséquence inévitable et inexorable  d'une politique coûteuse, impopulaire et dépourvue de but qui désosse les paysages sans avoir aucun effet sur le climat.» (traduction d'un article anglais)

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