Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Flux globaux des énergies

Les flux globaux d'énergie sont  comptabilisés dans des feuilles de calcul. Le principe comptable est illustré ici par un diagramme des flux.

Une présentation chiffrée est utile pour mesurer les résultats d'une politique énergétique.

Les flux d'énergie sont facilement prévisibles. On en déduit les taux d'émissions de CO2  et la consommation d'énergie fossile

Flux global de l'énergie   

Flux globaux des énergies        

      Les moyens de production d'énergie (charbon, pétrole, renouvelables) génèrent un flux d'énergies vers les utilisations (transport, industrie, bâtiments). Une partie de ce flux est transformée en électricité avant d'être utilisée. Le GIEC a classé et évalué les flux.

       L'hydroélectricité englobe ici le géothermal. Les énergies durables (celles qui ne peuvent être épuisées sur la durée de l'espèce humaine) sont représentées au-dessus d'un fond vert. Les valeurs numériques attachées à chaque flux d'énergie se trouvent sur la page suivante.

Le graphique provenant de la page 12 de leur chapitre 4 (IPCC Fourth Assessment Report, Working Group III)a été examiné par des experts du GIEC. Ces experts étaient des climatologues et les environnementalistes qui n'avaient pas la formation nécessaire pour estimer la pertinence de moyens industriels pour produire de l'énergie.

       La plupart des désinformations des lobbies éoliens relevées sur notre site se retrouvent dans la section du vent de l'étude du GIEC (4.3.3.2, page 34). Les experts du GIEC de cette section confondent les écrits des lobbies avec des études sérieuses. Les souhaits de l'EWEA y deviennent des politiques officielles. Ou bien des experts en énergie n'ont pas été invités ou bien ceux qui ont donné leur opinion se sont déconsidérés malgré leur prix Nobel. Par exemple, on y écrit que l'énergie éolienne produit 18,5 % de l'électricité à l'Est du Danemark et 25 % à l'Ouest, alors qu'elle produit moins de 10% de l'énergie utilisée au Danemark et non exportée. Quelques experts doutent que l'éolien soit économiquement viable mais leur commentaire est enterré dans une prose optimiste, par exemple les experts s'attendent à ce que la résistance du public va diminuer.

     On craint que les experts de l'ONU soient sélectionnés par Greenpeace qui rejette l'autorité de tous ceux qui ont travaillé dans le nucléaire. Au moment où Maurice Strong était secrétaire général des Sommets de la Terre, l'ONU prenait conseil chez les ONG et avait même proposé qu'un représentant de Greenpeace soit invité à parler de la Science et technologie dans une Conférence du Sommet de la Terre.

Le diagramme illustre les décisions

    L'interprétation du diagramme permet quelques remarques intéressantes pour la politique énergétique.

     La biomasse produit facilement de la chaleur mais sa conversion en électricité est plus compliquée que par des combustibles fossiles. Il vaut donc mieux l'utiliser pour en faire des agro-carburants, des produits de base pour la chimie ou du chauffage domestique comme le bois.

     Un règlement qui imposerait un pourcentage donné de renouvelable pour fabriquer de l'électricité (comme ceux de beaucoup de pays européens dont la Belgique) ne pourrait être satisfait qu'en brûlant de la biomasse, une utilisation contre-productive, ce qui n'empêche pas des organismes réputés, telle la Commission européenne, d'avoir adopté cette politique.

       Ce genre de règlement doit être combattu puisque la nature (et donc l'évolution du climat) se trouve modifiée par le CO2 émis mais non par la façon dont il est produit. Ces règlements sont préconisés par des intérêts particuliers pour favoriser l'éolien mais risquent de favoriser la transformation de biomasse en électricité. La transformation du solaire en chauffage est efficace et insuffisamment utilisée mais n'est pas vraiment soutenue.

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