Quelles énergies pour sauver le climat ?

Les problèmes de l'environnement ont été portés sur la scène publique, présentés avec des arguments émotifs et sont devenus passionnels.

Quelles énergies peuvent elles sauver le climat ?

Énergies qui ne servent qu'à fabriquer de l'électricité

Le nucléaire, l'éolien et le photovoltaïque ne servent qu'à fabriquer de l'électricité. Chacune de ces énergies a ses spécificités. L'éolien et le solaire sont des énergies intermittentes, une caractéristique gênante sous-estimée par ceux qui n'ont pas une formation technique.

La chaleur résiduelle des centrales thermiques (au gaz ou nucléaire) peut être récupérée pour le chauffage. La cogénération nucléaire peut servir à des industries ayant besoin de beaucoup de calories et qui puissent être installées à proximité des centrales nucléaires.

Les énergies fossiles devraient être réservées là où elle sont le plus utile : le transport. La voiture électrique n'a pas des performances comparables, devant transporter aussi de lourdes batteries.

Caractéristiques des énergies et propagande

Les militants antinucléaires proclament que le nucléaire n'est pas une solution aux problèmes d'environnement parce que l'atome ne sert à rien contre le manque de pétrole pour les automobiles. L'éolien ne sert aussi qu'à fabriquer de l'électricité et ne sert donc à rien contre le manque de pétrole. Les militants écologistes ne sont pas sensibles à ce problème logique. On peut constater que des militants sont sous influence (c'est à dire incapable d'être sensibles aux raisonnements logiques) au fait qu'il ne s'occupent pas du caractère intermittent des énergies (ou font semblant de pas en comprendre l'importance).

Corriger les idées fausses sur l'énergie en mesurant les solutions comparées

Les ingénieurs refusent de juger un système sans connaître les quantités en jeu. Les données quantitatives suivantes sont indispensables pour comprendre les problèmes de l'énergie.

Le transport routier actuel ne consomme que 15 à 20 % de l'énergie.
L'électricité représente maintenant 21 % de l'énergie consommée. De l'énergie (nucléaire) indépendante du potentiel actuel pourrait remplacer une bonne partie des besoins de l'industrie et du bâtiment. Des scénarios prévoient que 50 % de l'énergie consommée sera sous forme électrique d'origine nucléaire, réduisant le risque de l'épuisement des réserves fossiles.
L'éolien (avec un coefficient de charge réel de 20 %) ne peut pas fournir à un réseau (de technologie actuelle) plus de 50 % de sa demande sans le déstabiliser. Il ne peut donc pas délivrer plus de 10 % de l'énergie électrique mais le reste de l'électricité doit alors provenir du gaz naturel. Dans les réseaux stabilisés par une puissance de base fixe (nucléaire), les énergies intermittentes ne peuvent fournir au réseau que 10 % de la demande restante, soit 5 % de l'énergie électrique totale si 50 % est d'origine nucléaire.
L'éolien, pendant les périodes de grand vent, ne peut pas produire plus que le backup disponible, c'est à dire, plus que le total de toutes les centrales à gaz prêtes à démarrer, après avoir soustrait la cogénération pour le chauffage urbain.

Tant que l'on ne peut pas stocker l'énergie intermittente pendant les semaines improductives, l'application des ces règles montrent qu'il y a une limite aux énergies intermittentes qu'un réseau électrique peut accepter et que les contraintes de la physique des réseaux obligent celui-ci de refuser la connexions d'éoliennes quand cette limite est atteinte, ce qui est déjà le cas en Allemagne.

Les énergies éoliennes sont intéressantes là où elles sont efficaces, c'est à dire, là où il y a du vent (en offshore) et là où elles ne détruisent pas les richesses naturelles du cadre de vie des zones résidentielles ou touristiques. Le potentiel éolien est déjà dépassé dans plusieurs pays d'Europe. Il faut prévoir d'urgence de démolir, sans frais pour la population, les éoliennes qui sont mal situées et deviennent inutiles, puisqu'elles ne peuvent plus diffuser leur énergie inutilisable.

Les vrais problèmes d'environnement et de réserves d'énergie

Les problèmes futurs de l'épuisement des réserves fossiles et du réchauffement climatique doivent être résolus, non pas par les élucubrations de gaziers préoccupes de trouver des clients pour leur gaz naturel temporairement excédentaire, mais par des solutions validées scientifiquement et économiquement.

Comment le problème est résolu en pratique

Les opération de secours climatique ont été prises en main par des affairistes qui sentent des bonnes affaires dès qu'il s'agit de recevoir des subsides et des quotas.

Les raids surprises des Vikings, des Mongols ou des Colonisateurs sont ainsi remplacés au XXIe siècle par des raids plus sophistiqués. Les habitants d'un village peuvent voir surgir des prédateurs, armés de paperasses et soutenus par des règlements, prêts à détruire leur cadre de vie en y installant, à 350 m de leurs habitations, des engins tournants de 150 m de haut. Chaque attaquant prend des bénéfices énormes sans se préoccuper du sort des locaux. Les nouveaux occupants ne pillent pas le pays en terrorisant les populations mais en ajoutant simplement des suppléments aux factures d'électricité pour soutirer des subsides pendant 15 ans, à payer non pas sous peine de violences mais sous peine de coupure de courant.

Comme les anciens conquérants et colonisateurs, les promoteurs éoliens d'aujourd'hui sont persuadés qu'ils apportent le progrès ou, du moins, le font proclamer par les médias qui acceptent des campagnes de propagande rémunérées.

Comment faire comprendre aux citoyens qu'il ne faut pas croire aux campagnes médiatiques que des gaziers, bailleurs de fonds, financent secrètement pour soutenir leurs manœuvres ? Comment revenir au bon sens et désamorcer ce qui est appelé La grande Arnaque de l'Écologie [69] ?. La gestion de l'énergie et du réchauffement climatique est trop sérieuse pour la laisser aux politiciens et aux idéalistes.

Recommandations

pour combattre le réchauffement climatique et

se préparer à l’épuisement des combustibles fossiles

Employer le gaz naturel en priorité pour le transport

(Favoriser les voitures au gaz naturel)

(Installer partout des stations services

distribuant du gaz naturel et de l’électricité)

Supprimer le gaz naturel pour générer de l’électricité

(Produire le maximum d’électricité comme les 55%

du courant belge aujourd’hui)

Isoler les maisons et les chauffer au solaire

L’éolien va devenir inutile quand il n'y aura plus

de gaz naturel à prix abordable pour les centrales d’appoint.

Ne pas dépenser pour cette impasse.

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