Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Vendre d'énormes quantités de gaz nécessite des campagnes de vente exceptionnelles.

Les promoteurs doivent lutter contre ceux qui occupent la place, le charbon et le nucléaire.

Comme le prix du gaz est d'abord fixé pour être concurrentiel, La phase suivante est de modifier les conditions du marché pour pouvoir augmenter le prix du gaz naturel.

Des techniques sont de rendre les clients captifs, un des buts de l'éolien et des accords de Kyoto.

D'autres techniques sont de manipuler les conditions de concurrence, telles que de nouvelles règles de libéralisation des marchés. 

La promotion du gaz naturel

Un problème posé aux gaziers russes.

      Les pétroliers russes ont un problème similaire à celui des gaziers américains en 1970 mais 15 ans plus tard, à la chute de l’empire soviétique. Mettons-nous à la place des oligarques russes en 1994 : Ils viennent de recevoir à titre privé des concessions d’hydrocarbures. Comment rentabiliser les concessions de gaz alors qu’ils n’ont pas de liquidités ?

       Les Soviétiques n’avaient pas l’habitude d’investir beaucoup dans l’industrie mais il étaient habitués à dépenser beaucoup pour la propagande communiste (ce genre de dépenses reste d'ailleurs très limité par rapport à l'industrie). C’est dans ce contexte que des manœuvres pour promouvoir indirectement le gaz naturel se sont développées. Une autre section montre pourquoi et comment l’argent pour la propagande des lobbies éoliens a aussi explosé plus tard.

Identification des clients potentiels

      La production de gaz naturel est des milliers de fois plus importante que celle de l'ancien gaz de ville (principalement du CO au lieu de CH4). Pour écouler cette énorme production, les gaziers ont dû tout faire pour que les plus gros clients potentiels, les producteurs d’électricité, s’y convertissent. Un grand nombre de  générateurs américains d'électricité ("Utilities") se sont convertis au gaz naturel depuis 1973.

      Les Russes ont peu de clients solvables chez eux mais ils ont prospecté dans d’autres pays qu'ils peuvent approvisionner par gazoducs : d’abord en Europe, puis, depuis 2003, en Chine et maintenant en Inde.

La concurrence au gaz naturel

      Le marché de la production d’électricité était occupé par le nucléaire en plein développement, un concurrent à éliminer. Cependant, l’électricité nucléaire revenait moins chère d'après les méthodes comptables habituelles. Cela n’a pas découragé les lobbies chargés  d'agrandir le marché du gaz. Le prix du gaz a été abaissé pour devenir concurrentiel. Ce contexte est, d'après l'hypothèse développée sur ce site, le point de départ d’une campagne médiatique d’un genre nouveau dans l’industrie, une saga contée dans des pages de ce site.

       La promotion du gaz naturel a nécessité de lancer de grandes campagnes médiatiques pour mettre en évidence l'avantage suivant du gaz naturel sur le charbon, son impact sur le problème du réchauffement climatique. C'est vers 1972 qu'un pétrolier canadien, Maurice Strong, devenu fonctionnaire à l'ONU, a commencé à en faire parler dans des conférences de l'ONU qu'il organisait, avec des moyens pour que cela soit répercuté dans les médias. Cette campagne médiatique a progressivement fait comprendre au public l’intérêt d’une réduction des émissions de CO2, un effet collatéral quand on passe du charbon au gaz naturel. La réduction de GES émis est de 100 % en passant du charbon au nucléaire et de 50 % en passant du charbon au gaz naturel. Pour préserver du réchauffement climatique de façon notable, il faudrait, d'après certaines simulations, une réduction de 70 % du GES émis pour empêcher l'augmentation de température de la planète. Le gaz naturel n'apparait presque jamais dans les documents bien qu'il soit bien plus concerné que le charbon et le nucléaire qui sont aux centres des productions à réglementer.

     Le lecteur qui nous a suivi jusqu'ici a déjà quelques éléments pour soupçonner les vraies motivations derrière les campagnes médiatiques pour sauver le climat et y voir plutôt des méthodes cachées pour vendre le gaz naturel excédentaire.

L'origine de la lutte contre le nucléaire civil et pour l'éolien

       La lutte contre le concurrent nucléaire a employé des méthodes assez discutables :

  • faire peur pour la santé future (les victimes du nucléaire civil sont en nombre infime par rapport aux morts dus à la pollution des combustibles fossiles),
  • exagérer l'incapacité de maîtriser les processus nucléaires industriels (des films de fiction ont été spécialement tournés pour faire croire à des gérants criminels),
  • accroître les taux d’intérêts pour décourager les investissements à long terme, tels que ceux requis pour le nucléaire.
  • rendre les producteurs responsables des accidents, qui étaient autrefois considérés comme un revers nécessaire du développement technologique, lequel avait sauvé tant de vies par ailleurs, jusqu'à provoquer une explosion de la population
  • obliger les industriels à prendre des assurances pour payer des compensations que les tribunaux américains accordaient sans limites, ce qui  a empêché de se lancer dans tout grand projet depuis 1980, arrêtant de ce fait l'élan pionnier  des Américains, lesquels avaient autrefois mis en œuvre les grandes nouveautés du monde moderne technologique (espace, communications, informatique, Internet, encyclopédies sur le Web, ingénierie génétique).

L'industrie médiatique de la peur

       Par exemple, un des auteurs du Rapport sur la Terre de 1988 [158] analyse complaisamment chaque catastrophe qu'entraînerait une explosion équivalente à celle de Tchernobyl dans chaque centrale nucléaire américaine ou européenne. (Ce livre collectif contient aussi un article de Lovelock qui, par ailleurs, n'imagine pas qu'on puisse sauver la planète en se passant de nucléaire).

      La source de financement de la campagne devait être gardée secrète. On a fait croire qu'elle venait des lobbies de la lignite. Les méthodes de ces nouvelles campagnes médiatiques sont très innovantes, en finançant de façon cachée des ONG comme porte-parole des messages qui convenaient aux gaziers.

       Cette campagne antinucléaire a été financée avec succès aux États-Unis vers 1974. Elle a été amplifiée après la catastrophe de Tchernobyl.

La campagne médiatique pour l'éolien

      Vers 2000, des émissions diffusées en TV et dans les journaux et magazines ont présentée l'éolien comme devant diminuer l'effet de serre mais l'effet est en pratique trop peu efficace pour son prix pour avoir un impact sensible sur l’environnement. La raison de promouvoir l'éolien est autre.

Quelle est la relation entre l'éolien et le gaz ?

     L'installation d'éolien semble réduire la consommation de gaz naturel mais cet effet est limité car il rend indispensable les turbines à gaz de backup. Globalement, l'éolien et son backup est beaucoup plus polluant que le nucléaire. Pour quel but caché vaudrait-il la peine de perdre 20 % de vente de gaz ?

    Qui profite de l'éolien ? Les bénéficiaires visibles de l'arnaque éolienne sont des affairistes indépendants des manipulations qui ont fait voter des subsides à l'éolien. Les promoteurs éoliens sont des opportunistes qui ont découvert une source de profits faciles. Il suffit qu'ils ne soient pas dégoûtés par les méthodes les plus antisociales pour convaincre les médias, les ONG, les politiciens, les propriétaires du terrain au pied de l'éolienne et les fonctionnaires et pour détruire le cadre de vie paysager et social. 

Qui profite de l'éolien?

      Une relation entre le lancement de la campagne et ceux qui en bénéficient ne se trouve que chez des constructeurs d'éoliennes et leurs lobbies mais ceux-ci auraient pu inventer une meilleure méthode pour en bénéficier. Tout ce passe comme si une autre organisation profitait d'une campagne agressive pour multiplier le plus vite possible le nombre d'éoliennes, en balayant toutes les autres considérations, morales ou économiques. Un cas similaire s'est produit dans les années 1970 à propos du pétrole.

Les pétrodollars

      L'Arabie Saoudite et les Émirats étaient menacés par leur voisins appâtés par la manne pétrolière. Ils avaient besoin de l'armée la plus forte pour les défendre, c'est à dire, celle des États-Unis. L'accord semble avoir été le suivant : Tous collaboreraient à augmenter (quadrupler) le prix du pétrole. Le pétrole devrait être payé en dollars. Les bénéfices des producteurs seraient principalement placés, en pétrodollars, dans les banques d'Amérique et de Londres

       L'argent émis par un pays est équivalent à une rentrée pour son trésor pour autant que cette monnaie reste en rapport avec son commerce interne et international. C'est une somme réduite surtout si on doit la garantir par des réserves d'or. Juste avant la crise de 1973, la convertibilité du dollar en or avait été supprimée (Fin des accords de Bretton-Woods) [112]. Comme tous les pays devaient acheter leur pétrole en dollars et donc employer leur monnaie pour acheter des dollars, les besoins de monnaie américaine ont été considérables.

      L'inflation est équivalente à une taxe profitant à l'état, taxe proportionnelle d'une part au taux d'inflation et d'autre part à la quantité de monnaie en circulation (billets, crédits, bons du trésor, obligations en dollars). On s'est demandé pourquoi les Arabes ne vendaient pas leur pétrole en monnaies européennes plutôt qu'en dollars, une opération qui aurait été très rentable mais contraire aux accords. L'État américain a ainsi été payé indirectement pour maintenir une armée forte et pour protéger les Saoudiens contre toute menace même potentielle. Personne n'est corrompu dans ce schéma car le paiement est fait à la nation et non à des intermédiaires. Les Arabes peuvent nier qu'ils paient pour leur protection contre les Irakiens, les Iraniens ou les Russes.

Le développement de l'éolien et les clients captifs

      Les développements de l'industrie éolienne n'ont pas résulté de technologies rentables mais ont été artificiellement poussés par des techniques innovantes de vente par subsides différés et par des offres que les politiciens ne peuvent pas refuser. Le but supposé est de contraindre les décideurs (qui perdraient autrement les investissements dans le gaz et l'éolien et devraient reconnaître leurs erreurs) à devoir continuer à utiliser du gaz naturel pour fabriquer de l’électricité, laquelle pourrait être produite entièrement de façon non intermittente sans combustibles fossiles. Le gaz naturel devrait être préservé pour servir uniquement au transport, un domaine où les énergies renouvelables sont peu utilisables.

       Le piège éolien qui consistait à rendre le client captif continue à profiter à tant d'affairistes (et de partis politiques) qu'aucun politicien n'ose plus arrêter le processus infernal qui saccage le paysage et empêche de produire l'électricité sans réchauffer la terre et sans épuiser ses ressources fossiles.

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