Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Alors que les défenseurs de la nature et des paysage se voient comme des écologistes, les membre d'un parti écologique ont d'autres notions et sont manipulés par les vendeurs de gaz et d'éoliennes.

Expliquer l’éolien aux écolos ? Une tâche ardue

   De même qu’un intégriste est incapable de penser à ce qui est satanique, un écologiste sérieux ne peut pas imaginer des centrales nucléaires et est donc incapable de concevoir cette solution à la crise climatique et à l’épuisement des ressources fossiles. Ce préjugé est entretenu par les lectures écologiques qui rendent horrible et incontrôlable tout ce qui est radioactif.

       L’univers de ce fondamentalisme est aussi limité par des lectures ayant une vue superficielle et dédaigneuse sur les techniques industrielles. Le jeune écologiste idéaliste apprend que l’électricité est produite par des centrales à gaz naturel. Il apprend aussi que l’éolien peut les remplacer quand il y a du vent et faire ainsi économiser du gaz naturel et émettre moins de CO2. Cet intégriste est donc convaincu que l’éolien est utile et ne se préoccupe pas des aspects quantitatifs, même s'il sait que leur effet climatique presque négligeable.

      Les dogmes de la secte écologique proclament que le gaz naturel est une énergie propre. Il est donc difficile de faire comprendre que les éoliennes terrestres, pour produire du courant sans pannes quand il n’y a pas un vent suffisant, obligent à utiliser du gaz naturel qui s’épuise, qui va devenir rare et cher et qui produit des quantités notables de CO2. L’intermittence du vent terrestre force l’emploi de 80 % du gaz consommé avant l’éolien et ne réduit donc les émissions de CO2 que de 20 %. Si on employait uniquement des éoliennes offshore, on pourrait supprimer 50 % de CO2 en plus et économiser 12 % de carburant en plus (70 % au lieu de 80 %).

      L'éolien empêchera toujours d'atteindre le résultat recommandé par des climatologues de réduire par deux les émission de GES puisqu'il ne peut les réduire que de 70 %. Cette réduction ne porte que sur les 20 % (Belgique et France) à 80 % (Pologne, Inde et Chine) produits par la génération de l'électricité.

       Comment expliquer que la cogénération est plus efficace que l’éolien, du point de la consommation de carburant et de l’émission de GES, alors que cela ne peut se comprendre qu’en faisant des bilans comparatifs, une technique qui ne semble pas mieux enseignée que les fondamentaux des comptes financiers.

       Le gaz naturel a d’autres applications que le chauffage et la génération d’électricité. Il est déjà employé en ville dans des bus au gaz comprimé qui émettent peu de particules. Il sert à des camions au gaz comprimé qui assurent les livraisons dans les centres urbains à partir des quais de péniches ou des gares. Des autos nouvelles incluent des réservoirs à gaz comprimé sous leur châssis. Cela est efficace tant qu’on fait le plein de méthane comprimé tous les 200 km. Ces réservoirs sont plus légers et efficaces que des batteries.

       Le gaz naturel s’épuisera bien avant les matières fissiles. Son emploi pour des centrales n’est pas une solution durable car elle laissera nos descendants sans autres choix que le charbon pour les centrales d’appoint pour l’électricité et sans solutions pratiques pour le transport loin des voies ferrées, sauf par de la biomasse qui réduit l’espace agricole pour l’alimentation des futurs 9 milliards d’hommes.

Les environnementalistes

      La lutte contre la pollution des poussières du charbon, des émissions de moteurs et de chaudières, des émissions chimiques et des rejets de métaux lourds a été une grande révolution réussie des années 1970-1990. Les techniciens instruits et efficaces qui ont mené ce combat souffrent d’être comparés aux écologistes actuels, tels qu'on les présente dans les médias.

      Sur le continent européen, les « écologistes » sont d'abord les membres d’un parti. Certains de leurs partisans ont une mentalité dogmatique qui nuit à leur crédibilité. En réaction, ceux qui sont soucieux de conserver une nature durable et préservée se présentent comme « environnementalistes » pour se distinguer des « écologistes », une secte brouillée avec les notions scientifiques.

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