Cette page montre les buts récents de l’écologie politique (d’après un article du SEPP, Science et Environment Project) et quelles organisations industrielles ont intérêt à soutenir de tels buts.

Une explication du mouvement écologique

Buts du mouvement écologique pour 2013

      Traduction d’un article du SEPP [Et commentaires entre parenthèses carrées.]

      « Le mouvement écologique pourrait être le groupe d’intérêts particuliers aux USA qui est le mieux financé et le plus mieux supporté par les médias. Les écologistes collectent et dépensent des milliards de dollars par an, une bonne partie provenant du gouvernement et de donneurs mal identifiés.

       « Leurs cinq priorités pour l’énergie et l’environnement semblent être les suivantes :

1. Régulation pour limiter l’exploitation du gaz de schiste (par fracking).
2. Quotas de renouvelables.
3. Subsides pour le renouvelable, les ONG écologiques et d’autres copinages.
4. Taxes carbone et règlements pour éliminer la génération d’électricité par le charbon (avec l’aide de l’EPA, Environment Policy Agency).
5. [L'élimination du nucléaire. Comme les écologistes considèrent l'avoir déjà éliminé, cette revendication n’est plus mentionnée en 2013 (Pourtant, hors USA et Europe, les réacteurs nucléaires en étude et en construction n’ont jamais été aussi utiles et nombreux).]

      « Pour les arrêter, nous devons montrer leur usage abusif de la science (y compris leur exploitation de l’alarmisme sur un prétendu réchauffement climatique catastrophique), leurs abus pour faire adopter des législations protégeant leurs entreprises, et leurs alliances avec la gauche extrémiste.

      « En 2013, un grand nombre de règlements sont préparés par l’EPA qui ne modifieront que marginalement l’environnement mais qui vont certainement retarder ou même arrêter la croissance économique (aux USA, par rapport aux pays émergents : Chine, Inde, Brésil). La SEPP s’est donné comme tâche de montrer que la plupart de ces règlements sont destructeurs, non scientifiques et non nécessaires. » [L’Europe est dans la même galère que les USA pour lutter contre le dogmatisme écologique].

Les bénéficiaires de l’écologie politique

       Qui seraient les gagnants si les écologistes arrivaient à leurs buts ? Tous ceux qui absorbent sans esprit critique la propagande des médias européens et américains ont une réponse toute prête. Des buts nobles sont suggérés pour les manœuvres écologistes, comme de sauver la planète et de la rendre plus saine.

       Pour rendre ces annonces plus crédibles. Ils proclament qu’il y a un consensus de savants pour garantir l’aspect scientifique de ce qu’ils veulent faire avaler. Pourtant, un examen des opinions contraires (de ceux qui sont disqualifiés sous le nom de sceptiques ou même de négationnistes) montre que les bénéficiaires en termes monétaires bien concrets ne sont pas les populations, dites menacées, mais des industriels bien identifiés.

        Celui qui s’interroge sur la crise économique et le rôle de la gestion de l’énergie en vient vite à se demander si la population n’est pas manipulée.  L’exercice est difficile car la propagande moderne ne propage pas seulement ses idées (le danger du CO2) mais aussi des façons de penser (l’ennemi est le vendeur d’énergies fossiles qui produisent du CO2), rumeur qui prépare subtilement à ne pas approfondir l’opinion contraire (La suppression de la concurrence du charbon et du nucléaire prépare le marché à accepter plus de gaz naturel, lequel est produit en excédent par les pétroliers).

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