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  Dossier sur le changement climatique 

 

Une explication de la politique énergétique

Les buts probables des dirigeants du parti de l'écologie politique, ignorés par les militants, sont décrits ici.

Qui finance ce parti? Une piste est de chercher à qui l'arnaque profite.

Comment vendre la production excédentaire de gaz naturel

L’éolien peut-il remplacer le nucléaire ?

      Le nucléaire fournit 55% de l’électricité en Belgique et 85% en France. En aucune région, l’éolien ne fournit  plus de 10 à 15% de l’électricité (Cela est vrai aussi pour l’éolien danois qui fournit 15% de l’électricité de la région venteuse où elle est distribuée, soit dans une région englobant une partie de la Norvège et de la Suède).

      L’éolien est loin de pouvoir remplacer le nucléaire. Il n’y a ni égalité de puissance, ni de disponibilité, ni de coût. Les différences sont énormes. 85%  >  15%. L’éolien ne peut pas remplacer le nucléaire.
Ce que suggère la manifestation de l’écologie politique au parlement européen est donc de la désinformation.

Manifestaion au parlement européen 

Détail d'une photo parue dans le magazine LOBBY (été 2011)

       Pour compenser les périodes sans vent (qui peuvent durer des semaines), l’éolien a besoin de centrales thermiques de backup qui fournissent pendant l’année au moins 4 fois plus d’électricité que ce qui est produit par les éoliennes onshore (cas de la Wallonie). Les centrales thermiques de backup consomment donc 4 fois plus d’énergie fossile que l’énergie que l’éolien peut remplacer. Un système éolien ne peut générer qu’un faible pourcentage d’énergie renouvelable puisqu’il consomme beaucoup de gaz naturel et produit donc beaucoup de CO2. L’effet principal de l’éolien est d’augmenter la consommation de gaz naturel, ce qui intéresse les pétroliers, qui sont aussi gaziers. Par contre, le nucléaire est une énergie disponible en permanence et sans émission de gaz à effet de serre.

L’écologie politique va faire régresser l’Europe.

        Un système de production d’électricité utilisant au mieux les ressources éoliennes revient au moins 3 fois plus cher que l’électricité produite par du gaz naturel ou du nucléaire. En plus, le réseau doit être renforcé. La sortie du nucléaire (30 % de l’électricité) en Allemagne et son remplacement par 15% d’éolien et 15% de charbon va augmenter le coût du kWh de 30%. En plus, les centrales thermiques de backup en mode cyclique ont alors un rendement bien moins élevé, ce qui annule la réduction de combustible fossile annoncée et rend les éoliennes inutiles dans les vents faibles terrestres.

       En Belgique, où il n’y a pas de charbon disponible, une sortie du nucléaire forcerait à utiliser du gaz naturel pour le backup. La Belgique n’a aucun moyen de faire baisser les prix du gaz naturel de Russie ou d’Algérie. La génération d’électricité à partir de gaz naturel pourrait être deux fois plus chère qu’à partir de nucléaire. Les plans wallons feraient baisser le pouvoir d'achat de 6%.

       Pourquoi le parti de l'écologie politique veut-il imposer une politique de promotion de l'éolien qui entraîne une réduction du pouvoir d'achat des Européens, sans aucun avantage pour l'évolution climatique ou pour la réduction des achats de combustibles fossiles? On est réduit aux suppositions suivantes.

Contraintes technologiques : trop de gaz naturel !

       Des progrès technologiques (forage à grande profondeur, puits multiples depuis un seul forage en surface, fracking) ont augmenté la proportion extraite de gaz naturel par rapport au pétrole. Comment les pétroliers vont-ils vendre cet excès de gaz naturel ? Leur alerte au CO2 fait préférer des centrales au gaz plutôt qu'au charbon, pourtant moins cher. Leur effort majeur est la lutte contre leur principal concurrent : le nucléaire. On décèle qu’une nouvelle organisation occulte remplit ces buts : son pouvoir (financier ?) dans les médias lui permet de ne pas rater une occasion de faire peur en critiquant le nucléaire.

Quelle est la production électrique la moins dangereuse

       Le nucléaire civil est la technologie qui a causé le moins d’accidents mortels par énergie produite. Le nucléaire est 3 fois moins dangereux que l’éolien (beaucoup d’ouvriers sont tués au cours du montage et de la maintenance). La catastrophe nucléaire de Fukushima n’a causé aucune mort. Un rapport du Wall Street Daily (provenant de nextbigfuture.com) cite le nombre de morts par TWh produit. Le nucléaire en a 0,04; L'éolien en a plus du triple: 0,15 (beaucoup d'ouvriers sont tués lors du montage et de l'entretien des éoliennes); Le solaire en a 0,44; L'hydraulique en a 1,4; Le gaz naturel en a 4; Le pétrole en a 36 et le charbon 161. La propagande sur les dangers du nucléaire, surtout axée sur la bombe, a déréglé la façon de penser. Des gens sont surpris d'apprendre que Hiroshima (et sa banlieue) est une ville prospère de 2 millions d’habitants.

Le déclin de l’écologie politique

        L’écologie politique va-t-elle survivre à la révélation qu’elle a systématiquement déformé la vérité ? Le nucléaire est l’énergie la moins dangereuse. Si les écologistes croyaient vraiment que les gaz à effet de serre vont modifier de façon notable le climat, ils devraient favoriser le nucléaire plutôt que l’éolien.

       Des découvertes récentes ont montré que les combustibles fossiles (charbon, gaz naturel) ne seront pas épuisés avant une centaine d’années. Si, pendant cette période, la technologie progresse autant que de 1910 à 2010, la crise énergétique sera un souvenir rangé avec les peurs moyenâgeuses.

       La force de l’écologie politique est son pouvoir sur les médias pour diffuser des peurs injustifiées et pour désinformer sur ce qui contredit sa politique. Cette propagande ne fonctionne plus aux États-Unis, en Russie, en Chine et en Inde. Seule l’Europe, où les médias ont plus d’autorité que les vrais scientifiques, reste influencée par les marchands de dogmes.

Moyens pour lutter contre la concurrence

       Bien que le nucléaire soit la meilleure façon de s'assurer d'une énergie économique, durable et respectueuse de l'environnement,  un dogme des Verts les oblige à ne pouvoir participer à un gouvernement que si le programme prévoit la sortie du nucléaire, une catastrophé économique pour les pays sans charbon, ni pétrole, ni gaz naturel, ni hydraulique. La croyance inconditionnelle au dogme antinucléaire est exigée par ceux qui organisent et financent les campagnes médiatiques des candidats de l’écologie politique. Cela est aussi nécessaire pour avoir du pouvoir au GIEC.

       Comme l'éolien ne peut pas utiliser le nucléaire comme backup, un autre but des pétroliers est d'installer trop d'éoliennes pour que le nucléaire ne puisse plus écouler sa production nocturne car le manque de demande l'obligerait à arrêter ses réacteurs quand l'éolien produit, ce que garantit d’astucieux règlements européens obligeant le réseau à accepter en priorité l’énergie éolienne. Suite à ce piège conçu il y a longtemps, le gestionnaire doit payer très cher pour contraindre les parcs éoliens à se déconnecter. Le gestionnaire écossais a ainsi négocié des périodes de déconnection des parcs éoliens en payant ce que ces parcs éoliens auraient pu produire jusqu’à 900 €/MWh. Cette dépense est transférée aux consommateurs.

Propagande de l’écologie politique

       L'écologie politique relaye la propagande éolienne. Elle prétend que l'éolien est propre et limite le réchauffement climatique, des slogans sans justifications scientifiques mais distillés avec machiavélisme à des militants idéalistes, peu critiques par manque de connaissances techniques et donc aisément manipulables. Les fondateurs de ce parti étaient d’anciens communistes, privés de raison d’être depuis l’effondrement de l’URSS mais bien au courant des méthodes d’endoctrinement.

Financement secret de la propagande

       Qui fournit les énormes moyens financiers pour les campagnes de promotion (fort efficaces d'ailleurs) qui mettent en valeur le parti écologique comme s’il était constitué de politiciens désintéressés défendant de hauts buts humanitaires dont le moindre est de sauver la planète ? Après le scandale des emprunts russes en 1929, le nouveau pouvoir soviétique avait publié, pour justifier leur refus de rembourser les obligations russes, des preuves que des journaux avaient été financés pour vanter ces emprunts russes sans valeur. Un tiers de l'épargne française et belge avait disparu dans cette arnaque. Aucune occasion similaire n’a expliqué pourquoi les médias promeuvent avec enthousiasme et sans réflexion les thèses stupides des écologistes politiques.

       S'il est facile de trouver à qui les combines de l'écologie politique profitent, il est difficile de prouver que le principal bénéficiaire, l’industrie du pétrole, la plus grosse industrie du monde, est impliquée car personne ne peut observer les transactions financières internationales de quelques responsables de cette organisation aux moyens financiers illimités. Le parti de l’écologie politique et ses organisations associées ont beau jeu de prétendre vivre de dons anonymes. Ils se disent opposés aux pétroliers alors que leurs actions servent les buts des gaziers avec efficacité et détermination. Aucune révélation de Wikileaks n'a montré comment l'écologie politique est financée.

        La rumeur que les gaziers financent de façon cachée l’écologie politique est ridicule et risible d'après une autre rumeur. Cela montre que l'écologie politique n’a pas d’arguments convaincants pour nier cette explication.

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