Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Résumé

Que faire si l'on a pas assez de renouvelable pour continuer à fournir du courant ?

Les réserves de combustibles fossiles ont plutôt tendance à augmenter qu'à s'épuiser.

Malgré les alertes intéressées sur le réchauffement climatique dû à l'homme, ce réchauffement semble minime après une critique scientifique des travaux du GIEC.

La disparition de l’urgence climatique

Quand les combustibles fossiles seront-ils épuisés ?

        Depuis des dizaines d’années, de nouvelles découvertes de combustibles fossiles font reculer la date d’épuisement annoncée. Il y a pour des centaines d’années de charbon. Depuis la mise au point de l’extraction par fracking, on a des réserves pour des centaines d’années de gaz naturel. Depuis qu’il est rentable d’exploiter les schistes bitumineux, les réserves de pétrole restent suffisantes pour une ou  plusieurs générations. Les réserves d’uranium augmentent avec un peu de prospection. En utilisant le thorium et l’uranium 238, le combustible nucléaire est tellement abondant qu’il a les propriétés d’une énergie renouvelable pour un économiste.

         La catastrophe annoncée de l’épuisement des combustibles fossiles est reportée à plus d’une centaine d’années.

La recherche d’autres raisons pour faire croire à une catastrophe nécessitant une action internationale

         L’organisation de Nations Unies a été privée de sa principale justification après la guerre froide. Mais, sous l’impulsion de son efficace numéro deux, Maurice Strong, elle s’est inventé une nouvelle justification en annonçant qu’elle devait lutter contre une autre catastrophe : le réchauffement climatique dû aux combustibles fossiles. L’astuce est la suivante : Les combustibles fossiles émettent du CO2, un gaz à effet de serre qui pourrait réchauffer la Terre. L’ONU a créé le GIEC pour donner un poids scientifique à cette alerte mais, quand les résultats du GIEC ont été évalués par des chercheurs indépendants, on a constaté que le réchauffement dû à l’augmentation du CO2 est minime, puisque la vapeur d’eau a un rôle prédominant et complexe.

      D’une part, on a constaté que quelques chercheurs du GIEC, chargés de mesurer les températures, avaient utilisé des méthodes frauduleuses (le Climategate), d’autre part, les modèles informatiques du GIEC ont plus mal prévu l’évolution du climat depuis 15 ans que des anciens modèles plus simples.

L’alerte climatique est-elle encore d’actualité ?

       La réponse est non ! La majorité des pays, réunis à Copenhague, à Cancun et au Mexique ont refusé de renouveler le Protocole de Kyoto, faute de justification. Les pays, pris dans une grave crise financière et économique, ne vont pas réduire leur faible potentiel économique pour des problèmes climatiques qui sont de portée secondaire, s’ils existent.

      Dans ces conditions nouvelles, pourquoi certains partis s’entêtent-ils à promouvoir les énergies renouvelables les plus chères ?

La vraie et la fausse écologie

       Des actions pour préserver la vie sauvage sur Terre existent depuis longtemps, bien avant que la politique s’en soit mêlée sous les noms d’environnementalisme ou d’écologie. Des réserves naturelles et des parcs nationaux avaient été créés depuis le XIXe siècle. L’accusation que l’industrie détruisait la nature vivante avait déjà été proclamée dans de grands manifestes (L’Homme et la Terre de Ludwig Klages en 1913). La lutte contre la pollution par les fumées de charbon et pour l’assainissement des villes et des lieux de travail était déjà un problème central de la révolution industrielle sans que la politique intervienne. 

     L’écologie, l’étude des conditions de vie de toutes les espèces et de leurs interactions, est devenue une discipline scientifique reconnue et mieux financée. Cette science est la vraie écologie. La vie sur Terre est régie par des systèmes de feedback complexe et l’on espère que ce système réglant le climat de la Terre est auto régulé (Théorie Gaïa par Lovelock en 1972).

       Depuis 30 ans, l’écologie vraie a fait d’énormes progrès et des problèmes cruciaux ont été identifiés pour faire survivre une humanité croissante sur une Terre fragile. L’écologie (ou les sciences de l'environnement aux USA) n’a donné naissance à des développements médiatiques que vers 1990, ce dont les militants d'un parti politique essaient de profiter en faisant croire qu’eux seuls s’en préoccupent alors que presque tout a été lancé avant qu’ils n’existent. Les préoccupations pour un environnement sain existaient avant que l’écologie politique en ait fait la capture médiatique.

      Depuis que les relations publiques du parti écologiste essaient de faire croire que celui-ci a le monopole de l’initiative des améliorations environnementales, les dérapages politiques infligés à la science écologique l’ont transformée en « fausse écologie », d’après Allègre.

       L’écologie ne se préoccupait par des problèmes de l’énergie avant 1990 mais c’est dans de domaine, dont le chiffre d’affaire est énorme (5% du PNB mondial), que se trouvent les énormes profits potentiels. C’est ce domaine que l’écologie politique a placé au centre de ses actions sous le prétexte de lutte contre le réchauffement climatique.

Comment a-t-on saboté l’industrie de l’énergie ?

      Au lieu de gérer la production de l’énergie de façon rentable, les Etats-Unis et l’Europe ont imposé un système libéralisé de marché de l’électricité. Cependant l’électricité n’est pas une commodité qui peut se stocker. Les acrobaties pour que l’électricité puisse se vendre comme les pommes, les poires et les litres d’essence ont créé un remarquable chameau qui n’avance qu’en consommant en pure perte. Le résultat le plus dommageable, observé aux États-Unis et en Europe, est que  le prix de l’électricité a explosé. On camoufle ce fait en l’attribuant à l’augmentation du prix de charbon et des hydrocarbures mais cela n’explique qu’une fraction minime de l’augmentation de l’électricité. Ces pertes économiques (quelques pourcents du PNB) ont plongé le monde occidental dans une récession inutile. Les problèmes se sont multipliés quand des politiciens ont voulu en plus promouvoir les renouvelables en faussant le marché par des incitants et des subsides.

       Quand une mafia prend le contrôle d’une région, elle prélève sa part sur toutes les transactions. Cela ne constitue pas un jeu économique à somme nulle. Ce que perdent les citoyens n’est pas égal à ce que gagnent les gens de la mafia. La productivité est réduite, les capitaux émigrent dans des régions plus sûres et le chômage augmente. C’est ce qui se passe avec la libéralisation de l’électricité : quelques intermédiaires et politiciens s’enrichissent mais ils ne prélèvent qu’une petite partie de l’augmentation du prix de l’électricité. Les citoyens perdent leur pouvoir d’achat en payant des factures plus élevées sans que les producteurs récoltent autant que cet argent dilapidé. Le pays entier s’appauvrit par cette crise provoquée.

Un GIEC déconnecté de la réalité

       Le GIEC est toujours aussi déconnecté de la réalité. Il continue à donner des informations faussées sur le coût réel des renouvelables  (hors taxes et subsides). En 2011, il prétend toujours (pages 13) que le coefficient de charge des éoliennes (moyenne dans le monde) varie entre 20 et 40% en onshore (moyenne 30%) et que celui de l’offshore varie entre 30 et 45 (moyenne 37,5%).  En fait, il est de l’ordre de 19% en Wallonie et de 26% en mer du nord. Par des chiffres optimistes, le GIEC fait croire à des productions 50% plus fortes que la réalité et donc à un prix au kWh 67% plus faible. L’expérience des éoliennes expérimentales d’Estinnes a montré que la hauteur du mat des éoliennes onshore ne peut pas dépasser 100 m pour ne pas émettre un bruit insupportable à plusieurs km mais le GIEC imperturbable prévoit partout des mats de 250 m.

Un Climategate belge

   L'histoire complète est disponible sur la page suivante. 

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