Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Le lobby des énergies renouvelables de Wallonie, Edora, vient de publier un sondage : Perception de l’énergie éolienne en Wallonie. Résultats d’enquête (Octobre 2010, Edora, SPW, Ipsos).

L'analyse de la méthode fait apparaître des truquages instructifs pour les étudiants en communication publiques.

Comment truquer les sondages (2010)

      La première obligation pour un sondage correct est de ne pas influencer le sondé. Le nouveau sondage du lobby éolien Edora ne satisfait pas à cette règle scientifique primordiale, comme le montre une analyse du sondage : Perception de l’énergie éolienne en Wallonie. Résultats d’enquête (Octobre 2010, Edora, SPW, Ipsos).

       Le précédent sondage de la Région wallonne (2005) se caractérisait par des manipulations qui en faisaient un bon exemple pour expliquer aux étudiants comment on truque un sondage. Les lobbies éoliens, auxquels le gouvernement wallon semble toujours acquis, ont un peu amélioré leurs façons de truquer leurs sondages avec cette nouvelle mouture d’octobre 2010.

      Une enquête précédente par « Vers l’Avenir » en mai 2010, publiait un sondage réalisé à l’échelle de la Wallonie par l’Institut Dedicated Research. Les résultats de ce sondage préalable indiquaient un soutien de 93% de la population wallonne à l’égard de la technologie éolienne. Ces résultats avaient été invalidés pour deux raisons principales : 1) Ils portaient sur tous les Wallons, dont près de 80% sont des citadins non concernés par l’éolien près de chez eux. 2) Aucun rapport détaillé décrivant le sondage n’avait été publié.

         Le nouveau sondage (octobre 2010) porte sur une population composée de 50% des wallons, ceux qui habitent dans de petites communautés et des communes rurales (dont 30% sont encore des citadins plutôt que des ruraux). Les petites localités sont par exemple : Bastogne, Fleurus, Jodoigne, Leuze, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Rixensart, Spa, Visé (page 74) qui sont de petites villes. 

      Un rapport détaillé est publié sur le site Edora de même qu’un résume exécutif (qui, comme le résumé pour décideurs du GIEC sur le changement climatique, est légèrement différent du rapport détaillé).

Comment influencer les sondés

      L’étude du formulaire de l'enquêteur, du questionnaire (annexe 3, page 77 et suivantes), montre comment le sondage est truqué.  L'enquêteur se présenté par téléphone : « Je travaille pour l’institut de sondage Ipsos. A la demande de la Région wallonne, nous menons actuellement une enquête sur l’énergie éolienne. »

      Après des questions pour identifier dans quelle catégorie ranger la personne qui répond,  L'enquêteur continue (nos commentaires sont sur fond rouge) :

« Parlons maintenant de l’énergie éolienne. »  « Il s’agit d’une énergie dite « renouvelable », car elle se renouvelle assez rapidement pour être considérée comme inépuisable à l'échelle de l'homme et aussi de l'humanité. »

     [C’est faux car l’énergie éolienne a besoin de centrales thermiques en backup qui consomment beaucoup de combustibles fossiles non renouvelables.]

      « 1) L’Union européenne impose, qu’en 2020, au moins 13% de l’énergie consommée en Belgique provienne des énergies renouvelables.

      [Cela n’a pas été imposé : à la suite de négociations entre l’UE et la Belgique, celle-ci a accepté qu’en 2020, 13% de son énergie totale consommée (chauffage, industrie, transport, et électricité) provienne d’énergies renouvelables, ce qui augmenterait principalement l’usage du bois et de la biomasse pour le chauffage. Pour l’électricité, le mot ‘renouvelable’ est une expression codée écologiquement correcte qui ne concerne en pratique que l’éolien et la biomasse].

      « Par ailleurs, l’Union européenne s’est fixé comme objectif une réduction de 20 à 30% de ses émissions de gaz à effet de serre dans les 10 ans à venir. »

      [Si l’Union européenne se fixe des objectifs, ceux-ci ne lient pas la Belgique tant qu’elle ne les a pas acceptés. Les objectifs fixés pour après 2020 n’ont plus de valeur après le fiasco de Copenhague. Plus aucun objectif n’est actuellement fixé après 2020. Le commentaire ci-dessus, émis en 2010 pour les 10 ans à venir, soit concerne l’année 2020, auquel cas il est contradictoire avec le précédent qui donnait 13% au lieu de 20 à 30%, soit la phrase ambigüe signale que l’UE, en bon serviteur des lobbies éoliens, désirerait que le quota augmente pour les années 2020-2030.]

     « Dans ce contexte, la production d’électricité à partir de l’énergie éolienne représentera une contribution importante à ce double objectif.

      [Si ce contexte était applicable (ce qui n’est pas le cas), l’énergie éolienne serait la façon la plus chère d’approcher de cet objectif. Comme la Belgique peut profiter de son plateau maritime propice à l’éolien offshore en mer du Nord, l'éolien onshore, moins efficace, ne lui est nullement utile ou indispensable].

    [Le sondé est influencé en devant écouter d'abord un éloge de l’éolien. Il est ainsi conduit à comprendre qu’il serait un mauvais citoyen s’il doutait de ce que les autorités (Union européenne et Belgique) lui prescrivent et qu’il doit soutenir des objectifs incompréhensibles mais qui sont une contribution importante. Comme les bons patriotes en 1914, il comprend qu'il doit soutenir la guerre. »

      L'enquêteur lui demande alors : « Globalement quelle est votre opinion par rapport à l’énergie éolienne ? Vous êtes …

   [La question porte sur l’énergie éolienne et pas sur l’installation d’éoliennes terrestres en Wallonie. Quelqu’un qui serait favorable aux éoliennes offshore, mais pas onshore, risque ainsi d’être jugé favorable aux parcs éoliens en Wallonie comme le proclament les résumés exécutifs qui dénaturent le sens des questions, changeant ‘énergie éolienne’ en ‘parc éolien.’ Dans le résumé exécutif, cette confusion est effectivement malicieusement exploitée : « En d’autres mots, la population wallonne rurale directement concernée par l’implantation de parcs éoliens a une opinion favorable à l’éolien » (Conclusion du Résumé exécutif)].

       Après sa question,  l'enquêteur lit lentement les réponses suggérées et note si le sondé approuve la première réponse : « Très favorable ».

[35% des sondés ont approuvé dés la première réponse « Très favorable ». Il est possible que 50% veulent approuver l’alternative en s’attendant à ce qu’elle soit « défavorable » mais  l'enquêteur suggère une autre réponse : « Plutôt favorable » !]

    Pour les 15% de sondés qui n’ont pas encore répondu (page 38),  l'enquêteur continue : « Ni favorable-Ni défavorable, Plutôt défavorable, Très défavorable. »

    Il y a déjà beaucoup à reprocher à la méthode de ce sondage guidé dès la première question. Pour la suite, nous ne signalons que quelques exemples les plus frappants de méthodologie faussée.

Des riverains qui n’en sont pas

     La définition du ‘riverain’ est destinée à provoquer une confusion. Normalement, c’est un habitant proche d’un parc éolien, disons à moins de 3 à 5 km. Une question du sondage permettrait de mesurer cette distance pour les 500 riverains qui ont répondu puisqu’ils ont donné leur adresse : rue et numéro. Mais ce travail simple qui aurait permis de trouver les quelques vrais riverains n’a pas été fait. Très peu de riverains ainsi sélectionnés ont été forcés comme les vrais riverains à s'intéresser à la problématique de l'éolien et de ses conséquences pour ceux-ci.

     Ipsos, une firme de sondage plus sérieuse que celles qui étaient assez dociles pour avoir été choisies jusqu’ici par la Région wallonne, se prémunit contre des critiques par la phrase suivante qui montre en termes diplomatiques qu’Ipsos a subi des pressions de ses clients. « Avec l’aide d’Edora et du Service Public de Wallonie, nous avons défini comme riverains, les personnes qui résident dans une commune sur le territoire de laquelle est implanté un parc éolien. »

      Les communes sont très vastes en Belgique, les parcs sont généralement établis entre deux communes, ce qui fait que la plupart des habitants sont à plus de 5km du parc éolien tandis qu’il y a souvent plus de vrais riverains dans les communes voisines que sur celle où les éoliennes sont installées. D’ailleurs moins de la moitié des ‘riverains’ ainsi définis voient le parc éolien de chez eux (page 40). A la question posée aux « riverains » d’un parc éolien : « Connaissez-vous le nom du parc éolien situé sur votre commune ? », seulement 30% ont pu répondre (page 34). La définition de riverain est donc loin d’avoir une correspondance précise sur le terrain.

Les questions dont a réponse n'a pas été publiée et les coopératives citoyennes

      Une question du sondage est : « Je vais vous lire une liste de nouvelles zones d’implantation possibles des éoliennes. Selon vous, quelles sont celles qui conviennent pour l’installation d’éoliennes ? » (page 82). L’adjectif « nouvelles » serait une excuse pour que cette liste, qui comprend beaucoup de localisations qui ne sont  en rien nouvelles, n'inclue pas aussi les 4 localisations traditionnelles suivantes : « dans les espaces étendus laissés libres entre les zones habitées », « dans les zones vertes où la construction de maisons est interdite », « en Flandre, où le vent souffle plus fort », « en mer ».

       Bien que les sondés aient suggéré : « dans les zone industrielles », ce désidérata usuel n’est pris en compte que par les Flamands mais pas par les politiciens wallons qui installent très peu de parcs dans les zones industrielles ou seulement après avoir déclassé une zone verte en zone industrielle.

      L’agencement du rapport rend assez difficile de trouver la réponse aux questions parmi des groupes de résultats où tout est mélangé pour établir les conclusions désirées par le lobby éolien et le Service Public de Wallonie (SPW) qui l’aide malgré qu’on lise sur le portail du SPW, c'est à dire celui de l’administration de la Région wallonne. « Le citoyen est au cœur du processus de changement. La dimension "services de qualité aux citoyens et aux usagers tels que les entreprises, associations..." est réaffirmée. » Cela ne va pas jusqu'à l'informer de ce qui est vrai.

      Un autre exemple d'anomalie tendancieuse est qu'on ne trouve nulle part les résultats de la question 2f (page 80) : « Les éoliennes représentent une technologie plus coûteuse que les sources d’énergie classiques comme le charbon, le fuel, le gaz ou le nucléaire. » Les enquêteurs ne doivent pas informer les sondés que la technologie de l’éolien (avec les améliorations du réseau qu’elle implique), est de l’ordre de 4 fois plus cher que le nucléaire. La réponse n’a-t-elle pas été publiée car cela aurait montré que les sondés savent ce qu’ils ne devraient pas savoir ? Ne faudrait-il pas commencer par dire aux sondés que l’éolien n’est pas rentable sans subsides pris aux autres ?

     En effet, des règlements européens sur les énergies renouvelables impliquent que les gestionnaires du réseau ont le droit de faire payer à tous les consommateurs d’électricité de quoi rembourser les subsides qui profitent seulement aux quelques promoteurs et exploitants éoliens et à ceux qui les aident.

      Les questions font miroiter aux riverains qu’ils peuvent gagner de l’argent grâce à l’éolien. Par exemple, l'enquêteur commence par la mise en condition suivante : « Aujourd’hui, de plus en plus de citoyens investissent ensemble pour devenir copropriétaires d’une éolienne notamment via des coopératives citoyennes. Le principe consiste à participer à l’achat d’une éolienne dans le but d’être associé aux bénéfices liés à l’exploitation éolienne ». Puis l'enquêteur demande : « Seriez-vous intéressé de faire partie d’un tel mouvement et donc, avec les habitants de votre région, de contribuer à l’achat d’une éolienne dans le but d’être associé aux bénéfices liés à l’exploitation éolienne ? »

      Toutes les questions visant à montrer que la population est favorable aux coopératives citoyennes et à la participation des communes aux investissements éoliens auraient des réponses complètement modifiées si, alors que les questions font croire que les riverains vont profiter de bénéfices, la question indiquait aussi que les subsides sont extorqués à tout le monde au profit de quelques-uns. L'absence d'une information essentielle sur le coût réel de l’éolien rend sans valeur la partie du sondage consacrée aux coopératives.

        Les échevins et des conseillers communaux gagnent des jetons de présence aux réunions des intercommunales. Les lobbies éoliens tentent de rendre légales des activités où ces intercommunales pourraient aussi participer à la gestion de parcs éoliens, tout en rémunérant  les instances communales qui y siègent, comme cela se passe dans des pays voisins. Ce ne serait plus une corruption si cela devenait légal. La question pour montrer que les riverains sont d’accord est : « Si un parc éolien devait s’implanter sur le territoire de votre commune, pensez-vous que celle-ci devrait investir dans ce parc éolien dans le but d’en tirer un profit financier qui pourrait être utilisé pour les habitants de la commune ? »

Le choix des communes de riverains

      La question 4 est la suivante (page 81) : « Il existe plusieurs sortes de parcs éoliens : des parcs éoliens de petites tailles avec 3 à 5 éoliennes et des parcs éoliens de grande taille avec 8 à 10 éoliennes ou plus. Que préféreriez-vous voir s’implanter en Région wallonne ? ».  L'enquêteur doit ensuite lire 3 réponses :  « Plus de parcs éoliens de petite taille, avec 3 à 5 éoliennes. » « Moins de parcs éoliens de grande taille, avec 8 à 10 éoliennes ou plus ». « Un nombre égal de parcs éoliens de petite et de grande taille ». Le formulaire de l'enquêteur comporte une case réponse qu’il ne doit pas lire (Pourquoi ?) mais où il pourrait noter la réponse spontanée suivante : « Ni l’un ni l’autre. Je ne souhaite pas voir s’implanter d’éoliennes en Région wallonne ». Pour s'opposer à tout parc terrestre, le sondé doit refuser les réponses proposées et en donner une autre. Seuls 4% des personnes pensent à le faire. Le plus grand nombre veut moins d’éoliennes et choisissent « moins de parcs ». Les réponses possibles ne comprennent pas celles qui seraient comparables en nombre total d’éoliennes : « Moins de parcs avec beaucoup d’éoliennes » ou « plus de petits parcs avec peu d’éoliennes. »

      Le rapport n’explique pas comment on a choisi les localités avec des parcs éoliens dans lesquels sont sélectionnés ceux qui sont appelés riverains (page 14). Par exemple, Saint Ode (où il y a un des premiers parcs et des agrandissements récents) a été sélectionnée, ce qui améliore les résultats car il est notoire que la population y avait été conditionnée avec succès.

      Les enquêteurs ont trouvé beaucoup de personnes qui ont immigré dans des communes où il y avait déjà un parc éolien (rappelons que 30% des habitants ne connaissent pas le nom du parc éolien de leur commune). Ils sont 13% sur les 500 riverains sélectionnés, soit 65 personnes. Cela semble un fort taux de migration (7 %/an) de 2003 à 2008 (page 10) pour 20 parcs ayant un âge moyen de 3,7 années en 2010. Un échantillon de 65 personnes, sélectionnées par le fait qu’elles n’étaient pas réticentes pour emménager dans une commune éolienne, n’est pas significatif. Pourtant, l’étude tire beaucoup de conclusions de leurs réponses et de celles d’autres personnes classées ainsi parmi les riverains théoriques, dont beaucoup ne savent pas quel est le parc concerné. Les conclusions concernant ce genre de riverains devraient être écartées comme non significatives.

Les taux de participation et de réponse

      Les enquêteurs ont effectué 8799 appels téléphoniques (page 24) qui n’ont donné que 3557 contacts, lesquels n’ont donné lieu qu’à 1000 réponses sélectionnées. Le rapport ne donne que peu de détails sur « les 1403 personnes qui ont refusé de prendre part à l’enquête, soit un taux de refus de 39,44% et sur les 1154 personnes qui ont interrompu l’enquête avant sa fin, étaient hors cibles et n’ont donc pas pu prendre part à l’enquête ou ont demandé à être recontactées ultérieurement sans que cela ne s’avère finalement nécessaire, soit un taux d’abandon et de non-pertinence de 32,4 ».

      En fait, les enquêteurs ont arbitrairement éliminé 2557 personnes, soit 2557/3557 = 71% des sondés qui étaient prêts à participer. Est-ce que ces personnes ont refusé de répondre quand on leur a exposé ce qu’ils avaient à penser sur la caution que l’autorité donnait à l’énergie éolienne ? Ont-ils abandonné quand ils ont compris que les questions étaient orientées ? Des enquêteurs ont-t-ils abandonné les feuilles de réponse de ceux qui ne satisfaisaient pas aux désirs des sponsors de l’enquête ? Ce manque d’information sur un phénomène essentiel rend le sondage douteux.

Les questions à réponses téléguidées

       Après la première question, les questions du groupe 2 montrent comment les spécialistes des communications publiques arrivent à téléguider des réponses attendues :

      L’explication introductive a orienté la réponse à la question : « Les éoliennes contribuent significativement à la lutte contre les changements climatiques ».

       Si l’on n'informe pas les sondés, combien savent que les centrales thermiques d’appoint, qui émettent beaucoup de monoxyde de carbone et d’oxydes de souffre lorsque leur marche est irrégulière, font partie intégrante de l’énergie éolienne. Sans cette information paradoxale et essentielle, la réponse à la question suivante sera celle attendue : « Les éoliennes polluent moins que les sources d’énergie classiques comme le charbon, le fuel, le gaz ou le nucléaire », mais elle n'aura aucune valeur.

       Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler du syndrome éolien, comment donner un avis informé sur les alternatives suivantes : « Les éoliennes sont sans danger pour l’homme. » ou « Les éoliennes peuvent entraîner des problèmes de santé chez les humains. »

      Le sondé aurait pu croire que la question suivante signifiait : Croyez-vous que le mot ‘détériorer’ s’applique bien à la phrase suivante ? « Les éoliennes détériorent le paysage. » D’après le dictionnaire Larousse : « détériorer » veut dire : Mettre en mauvais état. L’humidité a détérioré la peinture.

      Est-ce que le mot « freine » est approprié dans « Les éoliennes freinent le tourisme » ou préférez-vous : « Les éoliennes participent à l’attrait touristique d’une région » ?

       Que veut dire « peu » dans la phrase suivante ? : « Les éoliennes n’occasionnent que peu de nuisance sonore pour les riverains. »

      Quand la vérité se situe entre deux formulations, les sondés ont tendance à prendre la moins excessive : « L’implantation des éoliennes est bien réglementée. » ou « Les éoliennes sont implantées n’importe où et n’importe comment. »

       Quand la question n’est pas manipulée : « L’implantation d’éoliennes dans une région a pour conséquence une dévaluation immobilière des propriétés riveraines, » 45% des sondés croient à cette perte contre 40% qui n’y croient pas. Les commentaires de cette réponse qui gêne les lobbies éoliens montrent que ce sondage est orienté. Ils montrent de la partialité en concluant (page 52) que « le Service Public de Wallonie devrait communiquer dans un souci de clarification et de rassurance : l’impact de l’implantation d’un parc éolien sur la valeur immobilière des maisons des riverains. » Les lobbies éoliens sont tellement intoxiqués par leur propre désinformation qu’ils ne veulent pas comprendre que le phénomène est réel et qu’ils continuent à ignorer les opinions non manipulées des sondés et des études sérieuses montrant la réalité de la perte de valeur immobilière et, au lieu d'une campagne pour rétablir la vérité, le rapport préconise d'augmenter les campagnes de désinformation.

      Ceux qui jugent que l’information sur les parcs éoliens est insuffisante (page 87), ont répondu à la question : « Quel type d’information souhaiteriez-vous recevoir sur les parcs éoliens ? » (page 66). Plus de 30% des sondés souhaiteraient avoir plus d’informations sur la production d’électricité, les dangers pour la santé, les nuisances sonores et les bénéfices financiers. Ils se plaignent ainsi d’être mal informés sur des questions auxquelles ils viennent de répondre. réponses qui ont été ajoutées aux résultats du sondage.  

      On ne peut que suggérer aux lobbies éoliens et à la Région wallonne d’assurer un service de qualité où la vérité aurait sa place, comme le SPW prétend désirer le faire. La Région wallonne devrait faire de la publicité aux opposants anti-éoliens au lieu de ne financer que les lobbies pro-éoliens qui détruisent les paysages ardennais et ruinent les consommateurs d’électricité de la Wallonie, sans aucun avantage écologique.

       Le nombre de personnes protestants après chaque demande de permis pour un parc éolien (plus de mille) est une preuve que ce sondage est scandaleusement manipulé. La situation récente est suivie sur le site de Vent de Raison.

Vers le premier sondage (2005)

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