Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Toute discussion sérieuse sur les énergies renouvelables se bloque quand on s'aperçoit que l'on ne peut s'appuyer sur aucune donnée réelle.

Comment ceux qui doivent prendre des décisions importantes pour l'économie tolèrent-ils ce manque flagrant d'informations.

Peut-être le souhaitent-ils? Des données réelles montreraient-elles l'absence de justification de la politique du renouvelable? Ceux qui profitent de l'éolien comptent-ils sur leur ignorance pour justifier  les profits qu'ils ont tiré de leur politique non rentable pour l'intérêt général et ainsi ne pas devoir rendre compte d'avoir escroqué les consommateurs par des factures d'électricité gonflées ?

La situation actuelle (leur refus de faire quoi que ce soit qui leur aurait permis de connaître la réalité de la situation énergétique) leur permettra-t-elle de prétendre n'avoir pas su qu'ils étaient impliqués dans un détournement frauduleux par des factures injustifiées exigées aux consommateurs d'électricité.

Pourquoi tenir secrètes les performances de l’éolien ?

      Toute discussion sérieuse sur les énergies renouvelables arrive à sa fin quand on se rend compte de l’absence de données réelles. Des subsides sont versés à cette industrie par les consommateurs d’électricité (contre leur gré). On aurait du s’attendre que les énergies renouvelables, comme tout organisme subsidié, aient une comptabilité précise et vérifiée. Or il semble qu’il n’y a même pas de compteurs électriques officiels sur les parcs éoliens belges. Les disjoncteurs du compteur électrique de n’importe quel client résidentiel sautent si celui-ci utilise plus de courant que ce à quoi son installation l’autorise (cela n'arrive que quand les disjoncteurs internes à l'habitation ont été trafiqués pour les empêcher de sauter en premier). Par contre, il n’y a aucun dispositif officiel qui mesure quel est, à tout moment, la production instantanée d’une éolienne et qui indique tout dépassement, ce qui devrait entrainer la déconnection des éoliennes.

     Que se passe-t-il si une éolienne capable de produire jusqu’à 8 MW a été installée au lieu d'une éolienne autorisée de 6 MW sans qu’il soit possible de distinguer des différences entre ces deux modèles par des signes extérieurs ? Des appareils de constructeurs réputés cultivent cette ambigüité.

       Pour contrôler la puissance instantanée, il faudrait un compteur d’énergie enregistreur ou un compteur à maximum qui devrait être relevé chez chaque producteur comme il l’est chez chaque client. Il faudrait une procédure transparente pour vérifier son exactitude et repérer un éventuel détraquement frauduleux. Cela fausse aussi les coefficients de charge et la surcharge risque de faire sauter le réseau public. On ne peut pas expliquer les résultats d’Estinnes avec des éoliennes conformes aux autorisations.

      On a appris qu’Electrabel avait fourni à l’Apere des listes de relevés de puissance quart horaire développée par quatre centrales TGV belges ainsi que leur consommation de carburant (gaz naturel) par quart d’heure. (Ces données ont été révélées par des étudiants qui avaient inclus innocemment  les résumés de ces mesures dans leurs travaux non confidentiels). Cela confirme que ces relevés existent. On suppose aussi que des données électriques doivent exister dans tous les postes de contrôle à distance des éoliennes. Ces données permettraient de mesurer exactement les émissions de CO2 des systèmes constitués d'une part d’éoliennes et d'autre part de centrales thermiques de backup. Cela permettrait de vérifier si les subsides (certificats verts, primes et défiscalisation) sont justifiés par leur efficacité à réduire les GES suivant le protocole de Kyoto. Cela permettrait d’émettre un avis « utilisable » dès que des chercheurs sont confrontés à des chiffres présumés réels.
 
      L’absence de ces informations cruciales dans les discussions à propos des performances des systèmes éoliens semble donc délibérée. Il y a d’énormes écarts dans les  chiffres de productibles (qui ne peuvent donc être connus que par des rumeurs). Cela explique, en partie au moins, la pagaille juridico-légale de l’éolien … en ce compris l’aberrante notion de substituabilité d’un MWh(e) TGV par un MW(e) éolien. Bien entendu, l’industrie éolienne n’a jamais parlé de tout cela.

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