Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

400 combattants américains échappent à l’encerclement
pendant la nuit de Noël 1944 à Marcouray, proche de La Roche en Ardenne.

La Roche est maintenant menacée par un autre genre d’envahisseur qui risque de détruire sa valeur touristique.

Offensives sur l’Ardenne

Marcouray fut un mini-Bastogne

La marche de Noël 1944 à Marcouray

      Hitler a joué son dernier coup d’audace en lançant une blitzkrieg pendant l’hiver 1944 à travers les Ardennes. Malgré les revers, l’armée allemande avait encore un très bon moral. La propagande nazie y était pour beaucoup. Goebbels cachait les défaites nazies. Les jeunes soldats, enrôlés comme militants fascistes depuis l’école, étaient pleins d’illusions. 

      Pour arrêter l’offensive allemande de 1944 à travers les Ardennes, les Alliés se sont établis sur une ligne de défense : Marche, Hotton, Soy, Erezée, Manhay, Trois-Ponts, Stavelot.

Opérations dans la réigon de Marcouray 

  •  Le 18 décembre, venant d’Erezée, l’unité de reconnaissance du colonel Hogan de la 3e division blindée américaine, fut envoyée en reconnaissance au delà de La Roche en Ardenne pour localiser l’envahisseur allemand.
  • Le 20 décembre, les Allemands arrivent à La Roche. Au matin du 21 décembre, l’unité de Hogan est toujours autour de la Roche, ayant probablement des observateurs à Beausaint pour avoir une vaste vue panoramique sur la région et des observateurs postés en périphérie du plateau pour observer les déplacements dans les vallées encaissées. Les Américains ont de bons Walkie-talkie.
  • Le 21 décembre, l’unité Hogan revient vers son point de départ, passant par Marcourt vers Soy mais elle est arrêtée à Beffe par une colonne blindée allemande qui a contourné sa position par le Nord (probablement via Dochamps) et qui s’avance vers Hotton. L’unité Hogan se réfugie au dessus de Marcouray, mais ne peut échapper à l’encerclement car elle n’a plus assez d’essence pour forcer un passage. Elle demande de lui parachuter du carburant.
  • La météo allemande avait prévu un brouillard persistant qui aurait couvert l’Ardenne du 15 au 30 décembre, ce qui devait protéger les Allemands contre la suprématie de l’air des Alliés. Le temps se dégage le 23 décembre et 25 avions cargos parachutent des colis sur Marcouray mais ceux-ci atterrissent au loin. L’opération de parachutage est reprise le 24 sans plus de succès. Les parachutages réussissent à Bastogne.
  • Dans l’après-midi du 24 décembre, un officier allemand, parlementaire, est venu réclamer la reddition du groupe Hogan encerclé par trois divisions et qui peut être annihilé par l'artillerie allemande. Il a reçu un refus aussi catégorique que celui que les encerclés de Bastogne avaient signifié deux jours plus tôt avec le fameux « Nuts ! » du général McAuliffe.
  •  Dans la nuit de Noël, l’unité Hogan reçoit l’ordre de saboter ses véhicules et de faire s’échapper les hommes vers les lignes américaines au Nord. Ceux-ci marchent de nuit, hors des routes, dans les bois et prairies, en terrain accidenté, dans la neige, en se dirigeant à la boussole pour franchir les 10 km qui les séparent de leurs lignes. (Trajet en pointillé sur le plan). Les marcheurs passent silencieusement entre Beffe et Rendeux où des troupes allemandes pourraient camper pour la nuit. Utilisant leurs mots de passe et de ralliement, ils arrivent aux avant postes américains à Werpin. 400 hommes ont ainsi échappé à l’emprisonnement ou à l’extermination par l’artillerie.
  • Le 25 décembre, l’artillerie US alliée bombarde les ponts de La Roche mais n’arrive pas à les détruire. Pour empêcher les Allemands de continuer à circuler par ce nœud vital de communication, les Alliés décident d’écraser La Roche sous les bombes les 26 et 27 décembre. Les ponts sont détruits mais 114 habitants sont tués. La plupart des 638 maisons sont effondrées ou fortement endommagées.
  • Les 10 et 11 janvier 1995, La Roche était à nouveau délivrée par les Britanniques depuis la rive gauche et par les Américains depuis la rive droite.

Sources

  • Emile Engels, Ardennes, 1944-1945, Guide du champ de bataille, Racine, 1994).
  • Henry Bernard et Roger Gheysens, La Bataille d’Ardenne, L’ultime Blitzkrieg de Hitler, Duculot (1984).
  • W.H. Vassaux, Nuts ! La Bataille des Ardennes, BHP, Loverval, 1991.

L’offensive actuelle sur Marcouray et La Roche

      Les Rochois ont rebâti leur ville. La région s’est développée en grande partie grâce au tourisme mais elle est maintenant menacée par un autre genre d’envahisseur qui risque de détruire sa valeur touristique et son environnement idéal pour les promenades dans une nature extraordinaire et bien préservée. Le but intéressé des prédateurs est d’y installer une usine éolienne, transformant ainsi en zone industrielle une région naturelle à haute sensibilité paysagère.

        Les citadins qui cherchent où aller pour se retremper dans la nature, loin des industries urbaines, chercheront sur Internet des localités au charme naturel préservé. Ces guides nature spontanés et indépendants feront éviter la destination de La Roche en Ardenne, polluée par une usine éolienne. Une chute de quelques pourcents du nombre de visiteurs aurait des conséquences sérieuses pour les emplois qui dépendent du tourisme, pour les commerces et pour la valeur des habitations qui peuvent servir de gîtes ou être louées ou revendues comme résidences secondaires.

       Le site de Marcouray et de Cielle sera dominé par 6 éoliennes sur la crête de Beausaint - Vecmont. Les maisons à l’est de la commune de La Roche (Beausaint, Vecmont, Ronchamps, Ronchampay, Halleux) pourraient perdre de 10 à 40% de leur valeur, de même que les terrains à bâtir.

       A la fin de la guerre froide, les militants qui croyaient de bonne foi aux idéaux communistes et au bon père Staline se sont rendus compte que la Russie n’était pas le paradis annoncé et qu’ils avaient été joués par la propagande soviétique. La jeunesse allemande avait été conditionnée depuis l’enfance aux idéaux fascistes et enrôlées chez les militants nazis, ce qui les préparait bien à la guerre. Après la défaite de l’Allemagne, les Alliés ont mené des campagnes médiatiques, obligeant la population à aller voir des films qui montraient l’horreur du fascisme mais il a fallu plusieurs années avant que la population se rende compte qu’elle avait été manipulée par son héros, Hitler. Staline et Mao ont aussi été célébrés longtemps après leur mort comme des dieux. Les nazis et les communistes furent soumis au dilemme des idéalistes manipulés qui sont amenés à devoir renier leurs engagements de jeunesse.

       Les militants écologistes commencent à se rendre compte que leur belle cause écologique a été utilisée par des affairistes qui ont dévié leurs idéaux vers « l’écologie mal conçue » (d’après Christian de Duve, prix Nobel belge) ou vers « la fausse écologie » (d’après Claude Allègre qui parle d’imposture). Les militants ont été aveuglés par un battage médiatique pour les éoliennes comme les communistes avaient été aveuglés par la subtile propagande soviétique.

        On révèle maintenant que les éoliennes terrestres ne font pas baisser les émissions de CO2 à cause de leurs centrales d’appoint que l’intermittence du vent fait fonctionner par à-coups comme des voitures qui consomment deux fois plus dans le trafic. Des affairistes gagnent des fortunes grâce aux permis de construire des usines éoliennes.

      Des investigations privées, suite au « Climategate » et au fiasco de Copenhague, ont révélé que l’alarmisme sur le réchauffement climatique a été attisé par des affairistes gagnant des fortunes en trafiquant des permis de polluer alors que leurs solutions (éolien et « Cap and Trade ») se révèlent inutiles pour le climat et ne servent qu’à faire transiter vers la poche des affairistes les suppléments des factures d’électricité grossies par des Certificats Verts et les commission sur les échanges des ressources financières créées par les quotas de CO2 attribués aux industries polluantes.

       Les Cap sont des quotas de CO2 (spécifiant le montant maximum des autorisations de polluer) attribués par des ministères de l’environnement. On crée ainsi une fortune virtuelle monétisée sous forme d’attribution de permis de polluer. Le Trade autorise l’achat de permis de polluer supplémentaires émis par des pays développés. Les pollueurs réduisent leur empreinte carbone en achetant avec de l’argent réel des réductions de pollution que des pays en développement prétendent avoir faites (ou n'avoir pas faites alors qu'ils les avaient prévues). Les organisateurs du trafic ('au Chicago Climate Exchange', dirigé par Al Gore et Maurice Strong) prélèvent de confortables commissions, comme il est de coutume pour toute aide versée aux pays sous-développés. Le Cap and Trade est aussi organisé par l'ONU sous forme de CDM (Clean Development mechanism) et par la Commission européenne sous forme d’un Emission Trading System (EU ETS). Le mécanisme  est assez compliqué et international pour échapper aux enquêtes judiciaires.

       Les fournisseurs d'électricité sont obligés de verser des CV pour prouver qu'ils ont rempli leur quota de renouvelable mais ils peuvent reporter leurs dépenses sur tous les consommateurs d'électricité. La Wallonie ne doit pas se sentir coincée par ces quotas puisque les autres pays européens ne vont atteindre qu’un quart de l’objectif de réduction de leur énergie que la CE leur a imposée pour 2020.

       Le Communisme et le Nazisme utilisaient des aspirations idéalistes  (justice social ou affirmation de la race) pour motiver leurs troupes alors qu’ils satisfaisaient en réalité l’appétit de puissance des dirigeants. Pour ne pas donner l’impression que la nouvelle croisade pour sauver le climat est motivée par d’énormes possibilités de gains, le principal organisateur, Maurice Strong, chargé de la réorganisation de l’ONU, a profité des conférences onusiennes qui réunissaient les religieux de toutes les tendances pour leur faire rédiger une « Charte pour la Terre », une sorte de manifeste religieux où le sauvetage de la planète et une écologie fondamentaliste devenaient un devoir moral aussi impérieux que ceux des religions. Cette charte fut ensuite endossée par l’assemblé des Nations unies qui n’y a pas vu le piège. Les militants écologistes sont ainsi persuadés qu’ils travaillent pour un but humanitaire élevé alors qu’ils sont en réalité au service d’une gigantesque imposture de détournement d'argent (d’après Claude Allègre) où la compétence scientifique a été sciemment écartée au profit de dogmes, en grande partie dérivés de la fausse écologie.

      Le vent tourne : Le « Cap and Trade » est sérieusement remis en question par le sénat américain. Des délégués de la conférence de Copenhague ont flairé le piège et ont fait capoter les manœuvres. Le Danemark ne construit plus de parcs éoliens terrestres depuis 2003. L’Allemagne a décidé en 2010 de prolonger la vie de ses centrales nucléaires qui lui fournissent autant d’électricité que 12.000 éoliennes terrestres et de cesser de subsidier la construction de nouveaux parcs éoliens terrestres. Les installation d’usines éoliennes aux USA ont baissé de 71% durant les 6 premiers mois de 2010. General Electric a annoncé, en même temps que ses résultats trimestriels, que ses ventes d’aérogénérateurs ont fortement baissées. Vestas, le plus grand fournisseur d'éoliennes, est force de mettre à la porte une grande partie des ses ouvriers.

       Ceux qui ont compris à temps que le Nazisme ne survivrait pas à la défaite et que le Communisme ne survivrait pas à la fin de la  guerre froide se sont empressés de changer d’opinion, mais les militants occidentaux ont rechigné à ce retournement et ne l’ont admis qu’après que des campagnes médiatiques aient révélé comment on leur avait menti. La fausse écologie est encore au stade où seulement quelques responsables osent changer de camp. La route est longue mais le mouvement a commencé. « L'éolien, ça commence à bien faire!»

        Les fournisseurs d’électricité défendent leur participation à l’arnaque en disant qu’ils ne font qu’appliquer des mesures décidées par des politiciens au niveau européen, relayés par des parlementaires nationaux et régionaux, acquis à la cause des lobbies éoliens. Le Communisme a mis des années avant de mourir. La Wallonie n’est pas à la pointe des changements d’opinions et ses représentants ne sont pas assez riches pour renoncer à des gains immédiats. Espérons que les Européens trancheront rapidement pour supprimer les malversations des affairistes de l’éolien et pour redonner sa respectabilité à la véritable écologie.

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