Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Les lobbies du gaz, de l’antinucléaire et de l’éolien ont utilisé de bons publicistes pour faire adopter des choses inutiles ou nuisibles.

Quelques unes de leurs méthodes sont expliquées ici.

Choisir les termes adéquats pour la publicité

      Le lobby éolien a été particulièrement astucieux en choisissant des termes qui allaient faciliter sa campagne.

      Leurs messages emploient les mots : renouvelable, écologique, compensation, foisonnement, comme si ces mots représentaient des réalités qui ont le sens qu’ils leur confèrent. Certains mots recouvrent des concepts mal définis ou qui n’existent pas.

       Leurs messages ont soigneusement évité de trop utiliser les mots : intermittent, courant à la demande, centrale d’appoint, backup.

       Leurs messages implicites laissent entendre qu’il est indiscutable que les éoliennes sont bénéfiques pour l’environnement et pour le réchauffement climatique alors que c’est le contraire.

      Leurs messages parlent toujours de puissance en MW et rarement d’énergie en MWh.

      Leurs études de coût se font sur la production d’une éolienne mais ne tiennent pas compte qu’un système où sont intégrés différents moyens de production doit fournir de l’électricité à la demande et non du courant intermittent. Cette façon d’aborder le problème camoufle que le seul coût significatif est celui du système complet de production.

Désinformation sur la production des éoliennes

      Les publicistes ont toujours présenté leurs informations de la façon qui leur est le plus favorable mais les promoteurs éoliens n’ont pas peur d’aller à la limite de la publicité mensongère. Les informations sur les éoliennes sont fantaisistes et manipulées. Par exemple, une brochure de Suez écrit qu’un parc d’éoliennes de 300 GWh correspond à la consommation de 85 000 ménages [10]. Donc un ménage ou un foyer consomme [300/85000=] 3,5 MWh/an. Le nombre de ménage est le nombre de compteurs électriques et comprend des gens qui habitent (ou ont un pied-à-terre en ville) dans des appartements d'une seule chambre.

      Les 4 millions de ménages belges ne consomment donc que [4 x 3,5=] 14 TWh/an. Il faudrait, pour les 82 TWh consommés en Belgique, [82/3,5=] 23 millions de ménages ou bien il faudrait signaler que la consommation des industries (magasins, ateliers, agriculture), des administrations (éclairage public, électricité des bureaux et des services des eaux, écoles, hôpitaux et services publics) et du chauffage électrique n’est pas comprise dans ce total de même que la consommation de la grosse industrie, des chemins de fer, métros et tramways, les pertes dans le réseau et la consommation électrique des entreprises de production électriques (d'après les statistiques de l'IEA). Les ménages consomment mois de 30 % de l'électricité.

      La consommation des éoliennes n'est probablement aussi pas prise en compte pour calculer le facteur de charge publié. Les ménages ne consomment donc que [82/14=] 17 % de la production, ce qu’il serait plus honnête d’indiquer au lieu de passer sous silence la plus grande partie (83%) de la consommation.

       Tant que les clients ne voudront pas d’une électricité qui n’est distribuée que pendant de 1/7 à 1/4 du temps avec des coupures inattendues, il est abusif de dire que les éoliennes servent à la consommation des ménages.

     Comme les pertes dans le transport d’électricité par le réseau sont actuellement de 7 %,  ces pertes représentent la moitié de la consommation des ménages. On estime que le futur super réseau européen, rendu nécessaire pour absorber l'électricité fluctuante des éoliennes,  va augmenter les distances de transport de l'électricité et doubler les pertes dans le réseau. On en déduit que la production d'éoliennes, au lieue de servir aux ménages, sert approximativement à compenser le total des pertes du réseau, cela sans compter que un grand nombre d'éoliennes augmente sensiblement le pourcentage de pertes du réseau.

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