Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Différents taux d'emprunts utilisés dans les calculs sont expliqués ici.

Les lobbies antinucléaires présentent ces calculs de façon à ce que les coûts d'investissements paraissent plus élevés, ce qui défavorise les centrales nucléaires.

Calcul du taux d'emprunt

     Les calculs se font ici à coûts constants. Le prix sont divisés par l'inflation pour que la plupart des produits se vendent au même prix d'une année sur l'autre, sauf ce qui augmente vraiment comme le pétrole, le gaz et l'uranium.   

    Le taux d'emprunt tient compte du revenu de l'investisseur des obligations, de la taxation du capital et des frais administratifs. 

Taux d'escompte de 7% ou taux de 4% à prix constants

    Si l'on place son argent à 7%, que les frais administratifs sont de 1%, que les taxes sont de 1% et que l'inflation est de 2%, le taux à valeur constante défini ici est de 4% incluant les taxes sur le capital.

       Dans un article de juillet 2008, se trouve la note suivante : « 7. Pour les investissements privés, le taux d’actualisation usuellement retenu est de 8 %. Pour les investissements publics, on retient un taux d’actualisation de 4 % en se fiant au rapport du Commissariat au Plan de 2005 intitulé « Révision du taux d’actualisation des investissements publics », coordonné par Daniel Lebègue ». Le secteur public ne paie pas de frais administratifs ou d'impôts sur le capital (1 %), ce qui explique que le taux à prix constant de 5 % est devenu 4 % (taux d'actualisation). Comme l'inflation (actuellement de 3 %) est un impôt déguisé revenant à l'État, la surprenante différence ci-dessus entre le public et le privé est, sauf une augmentation de 1% de l'inflation, compatible avec nos chiffres.

Tout capital en argent paie des taxes

  •  Les placements en devises payent l’équivalent d’un impôt qui profite à l'émetteur de devises du fait de l'inflation (2% ici).
  • En plus, le capital est taxé (1% ici).  Ce taux plus l'inflation (soit 3%) correspond à 21% de taxes sur le revenu d'un capital placé à 7 %.

    Les calculs comptables utilisant  le taux  de 7 % sont ainsi équivalents à un taux à prix constants de 4%.

       Aux périodes de forte inflation ou dans les pays ayant beaucoup d'inflation, le taux d'emprunt est parfois supérieur à 10%. Ce n'est plus le cas en Europe depuis la conversion à l'euro (€) et le contrôle par une banque européenne indépendante.

Risques sur l'investissement

     Comme il s'agit de comparaisons, il faut la même règle pour tous. On suppose ici que l'investissement est sûr.

       L'assurance contre le risque politique couvrirait par exemple contre le risque qu'un tribunal condamne les parcs éoliens gênants à être arrêtés et démontés ou que les centrales nucléaires doivent sortir du nucléaire. Ces événements qui dépendent de décisions politiques ne peuvent pas être inclus dans les calculs faits ici puisque des clauses discutables des contrats stipulent que les politiciens au pouvoir à ce moment et leurs successeurs (en fait un État fédéral ou régional) sont responsables des dédits.  En fait, ce sont les habitants qui doivent supporter les frais de telles erreurs de leurs politiciens.

      L'assurance contre les risques de l'investissement est parfois inclus dans le taux d'emprunt. Cette influence sur les taux n'est pas considérée ici pour pouvoir comparer les différents systèmes mais de nombreuses comparaisons partisanes de prix utilisent à leur avantage cette variable.

    Dans le cas du nucléaire, des dépenses annuelles d'opérations sont élevées, en partie pour assurer  (12 % contre 3 % pour les éoliennes) les dégâts de déficiences techniques (comme à Three Mile Island).  

     Les calculs financiers pour des investissements à long terme justifient du nucléaire civil en Chine, en Inde, en France et au Japon mais pas dans le reste du monde occidental. La différence vient de l'adoption de ce qui est appelé la dérégulation en Europe et aux États-Unis.  Cette anomalie est constatée, mais non expliquée ou jugée, dans les fameux rapports américains qui concluent à la moindre rentabilité du nucléaire par rapport au gaz. Ces rapports, qu'aucun économiste n'a approuvé, prennent des taux d'intérêts (ou des taux de profits) de l'ordre de  15 % au lieu de 4 %.

       Les grands projet sont devenus impossibles là ou la libéralisation des marchés a été poussée à l'extrême avantage du court terme et où l'économie stagne par rapport aux pays émergents. Par contre, les petits projets non rentables, comme l'éolien, reçoivent des subsides justifiés par une autre logique politique qui vise, entre autres, à détruire les grandes entreprises qui ne participent à la ruée sur l'éolien.

Paiements annuels (frais financiers)

     Pour trouver le paiement annuel par rapport à l'investissement, la formule en Excel est : PMT(0,04; 40; 100) = 5,05 % pour 40 ans (durée des centrales thermiques) ou PMT(0,04; 60; 100) =  4,42% pour 60 ans (durée estimée actuelle pour des centrales nucléaires devant satisfaire à des coefficient de sécurité plus grands que pour les centrales à combustible fossile) ou PMT(0,04; 15; 100) =  9% pour 15 ans (durée de vie subsidié des éoliennes). En ayant le paiement annuel et la durée de vie, on en déduit la valeur de l'investissement dans le tableau de calcul.

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